Dans la région du lac Myvatn, nous croisons une variété de phénomènes géologiques : sources géothermales, cratères volcaniques, lave, boue chaude. L’Islande est à cheval entre l’Amérique et l’Europe. Une plaque tectonique fissure ici la terre, elle traverse le pays du nord au le sud. Elle s’agrandit de 2 cm par année.
C’est ici que Pierre vient nous rejoindre.

Dans le nord du pays, il fait chaud. La température est clémente, même s’il pleut tous les jours, un petit peu. Les vents sont tantôt forts, tantôt doux. On dit ici qu’elle change à tous les 5 minutes. Elle est qualifiée d’acceptable ou d’exécrable!

Nous roulons vers les fjords à l’est du pays. La route, parait-il, sera belle, mais nous devrons nous accommoder des humeurs d’Éole.

Pierre raconte les péripéties de son arrivée :

Petite anecdote sur mon départ : Louis Philippe me conduit à temps à l’aéroport. Après avoir fait tous les enregistrements, je rejoins la salle d’attente et m’assoupis sur mon banc. À mon réveil, mon avion était parti… Par chance, j’ai pu prendre un autre avion deux heures plus tard vers New York, et j’ai attrapé mon vol pour l’Islande. À mon arrivée, j’ai monté mon vélo et je suis parti pédaler sous la pluie. Je voulais rejoindre le reste de la famille dans le nord du pays. Je suis monté à bord d’un autocar pour la capitale, puis d’un autre autocar pour Akureri. J’ai dormi une nuit à la belle étoile au terrain de camping de la ville. Puis, j’ai pris un autre autocar pour le lac Myvatn. J’avais rendez-vous vers 17 h, il n’était que midi! Je m’apprêtais à attendre le reste de la famille… Mais, à mon l’arrivée, tout le groupe était installé à côté de la station-service, ou le bus arrivait. Ils ont tous été surpris de mon arrivée, car il m’attendait seulement le soir.
Le lac Myvatn s’étale devant moi, une étendue d’eau avec des montagnes au loin qui ont encore des traces de l’hiver. L’Islande est un pays de culture également : des terres de foin avec quelques arbres par endroits l’agriculture est présente et on commence à voir de petites forêts. Les nouveaux habitants sont en train d’essayer de corriger les erreurs de leurs ancêtres qui ont coupé tous les arbres pour faire du charbon. Ils y replantent des arbres : geste à saluer… mais cela va prendre encore plusieurs années pour avoir de belles forêts vertes. Avec le groupe, nous rejoignons le campement, caché à côté d’un parc avec des chevaux. Les vacances débutent.

Le récit de Jean-Cristoph :

Nous sommes arrivés au Lac Myvatn qui est très réputé pour ses sources d’eau chaude. C’est aussi ici que mon père est supposé nous rejoindre. Arrivée à l’entrée du lac, nous trouvons un petit endroit pour planter la tente : la propriétaire de la première maison ou nous demandons, nous envoie dans un beau petit endroit tout tranquille ou nous prenons refuge pour la nuit. En montant le campement, on commence à gouter aux premières mouches de l’Islande. Après tout, le lac est nommé d’après ses minuscules mouches qui ne piquent pas, mais sont en très très grand nombre. Une fois notre tente montée à Raphaël, Charles et moi, je décrète une nouvelle règle pour notre bien-être, on laisse les portes ouvertes le moins longtemps pour ne pas se faire envahir quand on dort. Nous avons plusieurs choses à visiter au lac, dont une qui m’intéresse un peu plus. C’est une petite grotte avec une source d’eau chaude ou ils ont tourné une scène de « Game of Thrones ». Je lis dans le Routard que ma mère a acheté qu’on ne peut plus la visiter à cause d’un effondrement. Un peu déçu, je me dis que je devrais quand même y aller… un petit effondrement ne peut pas trop nuire. Ce n’est qu’après notre 3e journée au lac que j’ai la chance d’aller voir la fameuse grotte. En partant, nous allons faire une marche à un gros cratère très à pic. J’enfile mes sandales : une expérience une peu douloureuse pour mes petits pieds. Mais la vue, arrivé en haut est très gratifiante. En revenant, nous trouvons Raphaël et moi, un petit peu de temps pour nous y rendre à cette fameuse grotte. Quelques kilomètres sur une route de terre et nous y sommes! Première aperçue, il n’y a pas d’effondrement. Alors nous rentrons par une des deux entrées pour voir la source d’eau chaude directement devant nous. On descend pour lui toucher et l’eau est très confortable. À ma déception, nous ne pouvons pas nous y baigner. Nous y prenons plusieurs photos. Une fois notre curiosité rassasiée, nous repartons vers le campement, car notre ventre commencer a crié famine.

L’opinion de Marc-Antoine :

J’ai fait une marche à un cratère. Quand je suis montée, c’était très venteux et très à pic. Dans le cratère, il y avait un trou, à pic. Il y avait des roches partout. Au centre, dans le trou, il y avait une petite butte faite de roches volcaniques. Le cratère que nous avons vu a explosé 4 fois. Le village, près du volcan, a disparu 4 fois. Maintenant, le volcan est éteint. Il y a des touristes qui vont en haut pour regarder le paysage. On voit tout le lac Myvatn, en haut.

L’aventure de Marie-Michèle :

« My » veut dire insecte et Vatn veut dire « Lac » alors Myvatn veut dire « Lac des insectes ». Il porte bien son nom, car aussi tôt arrivé, nous avons un nuage d’insectes autour de notre visage, c’était très agaçant. Le lendemain, on commence à visiter les environs. À 5 km du campement, nous marchons dans un petit sentier pour aller voir plusieurs cratères, c’était intéressant, ma mère et moi en avons profité pour filmer. Pendant la dernière semaine, on a vu un volcan endormi, de la boue bouillante, de la lave pétrifiée, une source géothermale et une centrale géothermique. Malgré la poursuite d’insectes, la semaine au Lac Myvatn a été très amusante.

Merci! Et à bientôt!