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#17 - Le déni, un puissant sédatif


En effet! Le somnambulisme en est l’effet secondaire principal, et ceux qui en souffrent ne sont pas généralement conscients de leur état. Lorsqu’on est en plein déni, on ne peut ni voir ni entendre ni même percevoir des signaux d’une évidence criante.
 

Sous l’emprise du déni … 
 
En toute objectivité…
Elle souffre juste de troubles caractériels.  Elle a vraiment franchi les limites de l’irrespect et doit faire l’objet de mesures disciplinaires.
Son départ n’aura aucune répercussion sur l’organisation.  De fait, l’inquiétude est palpable et ses supérieurs immédiats se demandent s’ils ne devraient pas quitter un bateau qui coule.
J’ai un super-emploi et d’excellents avantages sociaux.  Réellement, les commérages et l’atmosphère négative sont pesants et je ne vais pas attendre la fin de la journée pour m’en aller.
Il a simplement besoin de son espace.  Effectivement, il est en train de couper les ponts.

Pourquoi nions-nous l’évidence? C’est peut-être pour nous éviter des blessures et des déceptions. Ou c’est peut-être parce que nous nous devons de justifier notre action ou notre inaction. Protégeons-nous notre ego meurtri? Ou évitons-nous d’assumer la responsabilité d’une prise de décision claire? Il semble que, individuellement ou collectivement, nous faisons malheureusement tout pour ne pas voir ce qui saute aux yeux.

Que cherchons-nous à éviter? Peut-être la chose même qui nous permettra de retrouver notre libre-arbitre. Comment peut-on faire la lumière dans nos relations, au sein de notre organisation ou dans nos existences?
 
  • En premier lieu, nous devons nous avouer que le déni est propre à l’être humain. Il nous permet de faire face à une réalité à laquelle nous avons du mal à nous faire. Le déni, à petites doses, nous tranquillise pendant un certain temps jusqu’à que nous soyons en mesure d’accepter graduellement l’inévitable sans nous laisser submerger par ce qui arrive.
  • En deuxième lieu, nous devons garder à l’esprit que, administré à larges doses, le déni est mortel. Il peut encore aggraver la situation et nous aider à creuser un trou tellement profond qu’aucune lumière ne peut y pénétrer. Des organisations entières se sont complu dans le déni touchant aux manquements à  l’éthique, à la valeur d’un produit ou d’une offre ou à des pertes financières. Des gens peuvent s’enfoncer dans l’immobilisme pendant des années et provoquer ainsi les pires résultats.
  • En troisième lieu, nous avons besoin d’amis, de coachs, de proches, de collègues, de patrons soucieux de notre bien être et prêts à nous réprimander vertement et à mettre les pilules du déni hors de notre portée. Osez demander aux autres leur point de vue sur la situation. Aux gens qui sont en dehors du système, de l’organisation, du groupe ou de la famille. Qu’est-ce qu’ils perçoivent? Si vous êtes curieux et posez des questions avec l’intention de vraiment prêter l’oreille, vous entendrez ce dont vous aviez conscience depuis le début et vous prendrez les mesures qui s’imposent.
La vérité nous rend notre libre-arbitre. Une fois libres, il nous faut nous imprégner de courage et de compassion pour nous préparer à un jour nouveau.

 
~ Dominique
 
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