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#19 - Les hauts et les bas du changement!



J’ignore si vous avez connu ce même phénomène dans votre vie, mais je sais que, pour ma part, ce n’est qu’avec le recuI que les choses m’apparaissent clairement. Ce n’est qu’après avoir dépassé le stade du déni que je peux vraiment voir que j’étais dans le déni et ce n’est qu’après être sortie du mode résistance que j’ai pu voir que je résistais à un changement avec toute l’ingénuité dont je pouvais faire preuve. 

En rétrospective, tout nous apparaît beaucoup plus clair qu’au moment des chamboulements dont nous faisions l’objet. L’ironie de tout cela est que, malgré les plus vives inquiétudes, les nombreuses hésitations voire la peur, je finis toujours par me dire: "Il n’y avait vraiment pas de quoi s’alarmer!". Ou, mieux encore, je ne fais plus aucun commentaire étant donné que ce qui était autrefois nouveau et inconnu est devenu habituel et familier.

                     

Au début, confrontée à des changements, je me vois tout d’abord nichée au bas de la courbe de transition en train de panser mes blessures puisqu’un rêve ou une relation prend fin. Et même si une nouvelle et exaltante aventure se profile à l’horizon, je me sens étrangement évincée et même perdue. À ce stade, je porte le deuil de ce que les choses étaient censées être.

Ce début varie pour chacun de nous, mais il arrive un moment où la lumière au bout du tunnel apparaît en dépit de nos efforts pour la cacher. Et même les jours où j’aimerais me soustraire  à la vue du monde, il y a une voix  qui commence à pénétrer ce mur de résistance obstinée. C’est la voix de l’exploration. C’est cette voix qui ne me laissera jamais tomber, cette voix qui pose des questions, cherche des solutions même si, à première vue, il semble ne pas y en avoir.
  • Je pourrais essayer X
  • Je pourrais parler à Y
  • Je peux à présent me concentrer sur Z
Malgré la peur, et comme un instinct de survie, il y a une volonté humaine indéniable à aller de l’avant, ce "Je ne sais quoi" qui nous pousse à avancer quoi qu’il en soit. Et, plus vous explorez, plus les fluctuations du changement vous stimuleront avec toutes ces incertitudes, ces arrêts brusques et ces départs soudains.

C’est donc bien de faire une pause et de prendre un peu de recul. Il est d’autre part normal de ne pas avoir toutes les réponses. Vous avez certainement le droit de changer d’avis, de remettre en question vos étapes. Après tout, vous construisez un pont au fur et à mesure que vous avancez et c’est tout le côté exaltant (et angoissant) de l’exploration! Imaginez-vous en artiste peintre en train de travailler sur une merveilleuse œuvre en devenir.

Il y aura encore beaucoup de faux départs, enclenchés et réenclenchés, de l’exaltation teintée de regret. Le travail de deuil prend du temps et parfois un rien suffit à tout faire ressurgir. La vie continue cependant et le mouvement vers l’avant et la force vitale qui se trouvent en chacun de nous donnent l’impulsion voulue. Les activités liées à l’exploration nous appellent à renouer avec notre être profond plutôt que d’essayer d’entrer dans l’ancien moule, aussi de façonner l’avenir en imaginant ce qui pourrait être, et enfin de procéder par petites touches.
 
Pour l’instant, je vous donne un conseil tout simple: continuez de tendre vers ce qui est possible.


 
~ Dominique
 
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