Votation du 30 novembre : ECOPOP, une initiative indigne de la Suisse

Le peuple suisse est appelé à se prononcer le 30 novembre prochain sur une initiative dangereuse dénommée « ECOPOP », soit Ecologie et Population. Cette initiative qui prétend que la Suisse deviendrait soudainement plus écologique en limitant l’immigration est un leurre. Réduire le taux de croissance annuel de la population étrangère à 0,2 %, soit à 18 000 entrées environ, au lieu des 80 000 aujourd’hui, ne résoudrait aucun problème au niveau environnemental. Bien au contraire. Plus scandaleuse encore, serait son ingérence dans les politiques de planning familial des pays du Sud en accordant plus d’argent (10% de l’aide au développement, environ 150 millions de francs par année) à ce domaine qu’à ceux de la lutte contre la pauvreté, le sous-emploi, de l’éducation, de la santé par exemple…Ce faisant, si elle venait à passer, l’initiative dicterait sa loi aux pays pauvres en matière de limitation des naissances. C’est tout de même un peu prétentieux. Cette initiative est clairement dangereuse et nuirait beaucoup à nos relations avec nos partenaires traditionnels et à notre image à l’étranger. De plus, elle mettrait à mal le vivre ensemble dans notre pays. Elle est teintée de xénophobie car elle ferait des migrants des personnes de classe inférieure, ce qui serait contraire à toutes les conventions internationales que notre pays a signées. 
Sur le plan économique, un bref rappel historique nous démontre que notre économie ne peut se payer le luxe de se refermer sur elle-même, au risque de paralyser plusieurs de ses secteurs, notamment ceux de la santé, du bâtiment, de la restauration, de l’hôtellerie…, où beaucoup d'Africains en particulier opèrent.
Les migrants font depuis longtemps partie de l’histoire de la Suisse. Leur contribution à notre richesse économique, sportive, artistique et culturelle est incontestable. En conséquence, au lieu de les diaboliser, il serait plus judicieux de réfléchir à comment favoriser leur intégration en proposant des solutions intelligentes qui passent par exemple par la formation, l’éducation, l’insertion socioprofessionnelle, la sensibilisation au vivre ensemble…En faire les principaux responsables de nos problèmes économiques est une hérésie. Pour en revenir à l’environnement, nous nous demandons en quoi est-ce que les migrants seraient plus « polluants » que les autres. Le NON massif à cette initiative qui frise le scandale s’impose de lui-même.

Le CIPINA invité au Sommet de la Francophonie à Dakar les 28 et 29 novembre

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, communément appelée "Sommet de la Francophonie", est l’instance suprême de la Francophonie. Le Sommet se réunit tous les deux ans. Il est présidé par le chef d’Etat ou de gouvernement du pays hôte du Sommet jusqu’au Sommet suivant. Il statue sur l’admission de nouveaux membres de plein droit, de membres associés et de membres observateurs à l’OIF. Le Sommet définit les orientations de la Francophonie de manière à assurer son rayonnement dans le monde, dans un Cadre stratégique décennal. Il adopte toute résolution qu’il juge nécessaire au bon fonctionnement de la Francophonie et à la réalisation de ses objectifs. Il élit le Secrétaire général de la Francophonie.En marge du XVe Sommet de la Francophonie, le Sénégal perpétuera la tradition du Village de la Francophonie, instaurée depuis le Sommet de Québec en 2008.
Cette édition aura lieu dans l’enceinte du Grand théâtre national de Dakar, et vous pourrez y visiter les stands des pays membres de la Francophonie, ceux des institutions francophones et également les entreprises qui ont souhaité y être. Le Village, c’est également, des animations culturelles avec des concerts, des expositions, et plusieurs autres activités grand public. Notre association y est accréditée et nous vous invitons à venir visiter notre stand.

Football et intégration à Lausanne

Mercredi dernier 12 novembre en fin de journée aux Boveresses, il ne faisait pas un temps à mettre un footballeur dehors. Les enfants du quartier ont pourtant répondu présent pour s’entraîner avec des joueurs du Lausanne Sports, venus saluer l’importance du FC Boveresses dans le processus d’intégration des différentes nationalités représentées dans le quartier. Un rôle majeur confirmé par le résultat d’une étude du Centre International d’Etude du Sport. Alors que les jeunes footballeurs foulent le gazon mouillé, Tony Giangreco se souvient du chemin parcouru depuis 2007, date à laquelle il a fondé le club du quartier. «Il y avait ce terrain vague où les gens venaient pique-niquer. J’ai proposé d’y créer un club pour lutter contre le vandalisme, et pour aider tous ces jeunes à s’intégrer et à vivre en communauté. Au départ, il y avait une dizaine de membres seulement.»
Le club compte 300 membres aujourd’hui pour une quinzaine d’équipes, sans compter l’école de football. «Grâce au foot, et aux infrastructures dont nous ont doté la Ville de Lausanne, cela a beaucoup changé dans le quartier. Sa réputation s’est améliorée. Et quand les 36 nationalités qui se côtoient dans le club entrent sur le terrain, cela se passe vraiment très bien», se félicite le président. (source 24 heures)