Copy
Le courriel ne s'affiche pas correctement? Essayez la version web.

Accroître la transparence, la reddition de comptes et l’intégrité dans le secteur de la défense et de la sécurité

Du 7 au 9 novembre, GOPAC a uni ses efforts à ceux de l’OTAN et de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN (AP-OTAN) lors d’un atelier de trois jours visant à étudier le phénomène de la corruption dans le domaine de la défense et de la sécurité et à faire la promotion des pratiques exemplaires et des outils pratiques qui permettent d’accroître la transparence, la reddition de comptes et l’intégrité, tout en mettant l’accent sur le rôle que pourraient jouer les législateurs. Il s’agit du premier atelier organisé conjointement par GOPAC, l’OTAN et l’AP-OTAN. L’atelier a eu lieu à Vienne, en Autriche, à la International Anti-Corruption Academy, un partenaire solide de GOPAC.

Les participants, la plupart des députés, venaient de l’Ukraine, de l’Autriche, de la Lettonie, de la Serbie, de l’Arménie, de l’Australie, du Canada, de la Colombie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Géorgie, de l’Afghanistan, du Monténégro, de la Norvège et de la Bulgarie. Des représentants de différentes ONG, du milieu universitaire, du corps diplomatique et de l’armée ont également pris part à l’atelier. 
L’atelier comprenait des réunions d’experts sur l’impact de la corruption sur la défense et la sécurité, sur la surveillance de la gestion de la défense et sur la tenue d’un dialogue plus sérieux qui permettrait de trouver l’équilibre entre le secret militaire et la transparence. Les parlementaires ont également eu la possibilité de faire connaître des expériences nationales, notamment les représentants de l’Arménie, de la Lettonie, de la Bosnie-Herzégovine et de l’Afghanistan. Des réunions en petits groupes étaient organisées le dernier jour de la conférence, où les participants étaient invités à échanger librement des idées.

En plus d’offrir une occasion de tenir d’importantes discussions sur le rôle des mesures anticorruption dans le secteur de la défense et de la sécurité, l’atelier a également offert l’occasion de faire connaître les efforts de GOPAC. Cela nous a également permis d’accueillir de nouveaux membres qui nous aideront à tisser un réseau encore plus solide dans la lutte contre la corruption. 

GOPAC accueille une nouvelle section en Équateur 

En octobre, les parlementaires de l’Équateur issus de différents partis politiques se sont réunis à Quito, en Équateur, pour lancer GOPAC Équateur, la septième section nationale de GOPAC dans la section régionale de l’Amérique latine et des Caraïbes. L’événement était organisé par Observatorio Legislativo et l’ambassade canadienne.

Parmi les activités figurait la présentation de l’Indice de transparence législative de l’Amérique latine de 2014. Cet index a été élaboré en collaboration avec des organisations de la société civile qui font partie du Réseau de l’Amérique latine pour la transparence législative. Il renferme de l’information pertinente sur les pouvoirs législatifs de la région et vise à les évaluer de manière comparative. 
Les nouveaux membres de GOPAC ont également élu un comité exécutif pour gérer la section. Ils ont accueilli Miguel Angel Moreta en tant que président inaugural, Cristina Reyes (vice-présidente), Wilson Chicaiza (trésorier) et Luis Tapia (secrétaire). Observatorio Legislativo, une organisation non gouvernementale de la société civile établie en Équateur, a accepté d’agir à titre de secrétariat de GOPAC Équateur.

M. Moreta s’est engagé à maintenir la transparence et à contribuer aux efforts déployés par GOPAC. Le comité exécutif travaillera avec les membres de la section dans le but d’élaborer un plan d’action concernant le travail de lutte contre la corruption qu’il désire accomplir en Équateur. 
À votre avis, est-ce que les traits comportementaux individuels alimentent la corruption plus que les structures sociales et institutionnelles?

Partagez vos idées : Question du mois de GOPAC

Succès dans la lutte en faveur de la transparence de la propriété bénéficiaire

À la veille du sommet du G20 à Brisbane, en Australie, l’Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (GOPAC) a signé une lettre ouverte aux dirigeants du G20 pour les presser d’accroître la transparence des systèmes financiers mondiaux afin de lutter contre le crime organisé, la corruption et les évasions fiscales. La lettre ouverte a été appuyée par une coalition de 25 représentants d’organisations non gouvernementales et d’organisations de la société civile de partout dans le monde.

Grâce à nos efforts, les dirigeants du G20 ont appuyé le Plan d’action du G20 pour la lutte contre la corruption (en anglais seulement). Ils ont également adhéré aux principes fondamentaux de la transparence en matière de propriété bénéficiaire, des principes qui visent à accroître la transparence dans les secteurs publics et privés et celle de la propriété bénéficiaire.

Une déclaration de propriété bénéficiaire est un instrument juridique contraignant qui oblige les particuliers à déclarer et à révéler les véritables propriétaires (« bénéficiaires ») d’une compagnie, d’une fiducie ou d’une propriété avant d’effectuer une transaction avec une institution financière. 
Pourquoi est-ce si important? Lorsque l’information sur la propriété bénéficiaire est révélée publiquement, elle permet aux institutions financières, aux autorités responsables de l’application de la loi et aux citoyens de retracer la source, le mouvement et la destination des fonds illicites et d’attraper ceux qui blanchissent les capitaux et qui pratiquent l’évasion fiscale. Elle accroît l’efficacité et l’efficience des efforts visant à récupérer les avoirs volés, et elle favorise le libre-échange en permettant aux entreprises de savoirs avec qu’ils font affaire. Pour obtenir un complément d’information sur la propriété bénéficiaire, consultez notre document de travail La transparence grâce à la déclaration de propriété bénéficiaire.

Il s’agit d’une grande réussite pour GOPAC, nos membres et la lutte contre la corruption. Au début de 2013, lors de la cinquième Conférence mondiale des parlementaires contre la corruption, nos membres ont adopté la résolution de militer en faveur de l’obligation de toutes les institutions financières et leurs intermédiaires exigent une déclaration juridique contraignante de propriété bénéficiaire pour tous les dépôts et les autres transactions financières, dont le non-respect entraîne des sanctions. 

Les membres de GOPAC au Myanmar lancent le Guide d’éthique régissant la conduite des parlementaires en bahasa

Les parlementaires de GOPAC Sri Lanka se sont récemment rencontrés dans les bureaux du  vice-président de la Chambre pour élaborer leurs activités de 2014-2015. La section s’est engagée à établir un bureau où les citoyens pourront déclarer des actes de corruption et qui faciliterait la diffusion sur les médias sociaux pour faire en sorte que les parlementaires étaient conscients des points chauds de la corruption.  
Il s’agit de la cinquième langue dans laquelle est produit le Guide d’éthique régissant la conduite des parlementaires de GOPAC depuis son lancement. Les membres peuvent télécharger la version en anglais, en espagnol, en français et en arabe.

GOPAC présent à la Conférence parlementaire internationale pour la croissance et le développement 

Le président du Groupe de travail mondial de GOPAC sur la surveillance parlementaire (GTMSP), Gavin Woods, a représenté GOPAC à la Conférence parlementaire internationale pour la croissance et le développement, qui a eu lieu à Londres, du 17 au 20 novembre. L’événement, organisé par la Commonwealth Parliamentary Association en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a accueilli des législateurs, des experts et des représentants du milieu universitaire qui ont discuté du rôle des parlementaires dans la gestion de la croissance économique en vue d’un développement équitable.

M. Woods a fait son exposé lors d’une séance sur le ralentissement des activités illicites et de la corruption. Il a parlé de la menace que représente la corruption de la fonction publique pour la prospérité et le bien-être d’un pays et comment cette menace grandit. M. Woods a présenté un survol du
fonctionnement de la National Anti-Corruption Hotline (NACH), un programme indépendant qui fournit des outils aux dénonciateurs en Afrique du Sud qui désirent s’exprimer en toute confiance. Il a également parlé au sujet d’autres efforts entrepris en Afrique du Sud pour freiner la corruption dans le secteur public et a présenté les succès et défis liés à ces derniers.

M. Woods a aussi discuté à propos de la déclaration commune à l’intention des dirigeants du G20, une déclaration qui a été signée par le directeur des opérations de GOPAC. Cette lettre est en principe un appel conjoint aux dirigeants les plus puissants au monde pour demander qu’ils interviennent dans l’établissement d’un système financier mondial plus juste et plus honnête face à la façon dont les capitaux et l’argent s’échangent entre pays.

Les membres de GOPAC Océanie travaillent fort à la Conférence Asie-Pacifique sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes de l’ONU

Le président de GOPAC des îles Cook, le ministre Nandi Glassie, et Selina Napa, députée et membre de GOPAC, ont joint le président de GOPAC Océanie, John Hyde, lors de la Conférence Asie-Pacifique sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes de l’ONU. Il s’agit de la principale rencontre régionale Asie-Pacifique à avoir lieu avant la Convention des Nations Unies sur le statut de la femme en mars 2015.

« Les membres de GOPAC ont travaillé très activement à accroître la représentation des femmes dans nos parlements Â», a affirmé Nandi Glassie, qui est également ministre de la Santé et ombudsman des services parlementaires et des affaires internes des îles Cook.

« Nous ne pouvons aspirer à une véritable transparence et à une réelle reddition de comptes de la part de nos gouvernements et de notre société si nous n’éliminons pas les barrières qui empêchent les femmes de participer au parlement et à la prise de décisions, a ajouté M. Hyde. Les pays de la région du Pacifique ont milité fortement en faveur d’une approche basée sur les droits en ce qui concerne les questions touchant l’égalité des sexes. C’est extrêmement encourageant de voir les îles Fiji, qui ont élu leur tout premier parlement démocratique en septembre dernier depuis le coup d’État de 2006, agir en tant que chef de file dans le dossier de l’autonomisation des femmes. Â»

M. Hyde a affirmé qu’un certain nombre de parlementaires participant à la rencontre Asie-Pacifique issus des parlements du Bangladesh, des Maldives et du Bhutan avaient dit souhaiter joindre les rangs de GOPAC, puisqu’ils voient bien le lien entre la lutte contre la corruption et l’atteinte de l’égalité des sexes. 
Les gouvernements présents à la Conférence Asie-Pacifique sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ont terminé leurs discussions entourant l’ébauche d’un document ministériel sur les résultats qui sera approuvé à la fin de la conférence par les États membres de la région Asie-Pacifique. Les délégués ont discuté du document concernant les 12 enjeux critiques ciblés il y a vingt ans dans le Programme d’action de Beijing, ils l’ont amélioré, modifié puis approuvé. Ils se sont également entendus sur les mesures que les États devaient prendre pour accélérer la mise en Å“uvre de ce programme. Les organisations de la société civile ont fait un lobbying actif auprès des gouvernements, tout au long de la rencontre.

En ce qui a trait aux enjeux critiques, les questions touchant la santé des femmes et des filles ont généré le plus de discussions. D’autres enjeux, comme la formation et l’éducation, et les femmes et le pouvoir ont fait l’objet d’un consensus sans opposition majeure. Les gouvernements ont accepté de mettre en Å“uvre des mesures supplémentaires concernant les synergies intergouvernementales, l’inclusion du genre dans l’analyse macroéconomique, des réformes institutionnelles visant à accroître la reddition de comptes et la transparence, l’intégration des femmes et des filles ayant une incapacité dans les programmes et les politiques, et le renforcement du rôle d’ONU Femmes. Les États ont également convenu d’améliorer la coordination avec la société civile régionale. La déclaration se conclut par l’objectif de développement autonome en faveur de l’égalité de sexes. 

Prolongation de la date limite : Propositions de candidatures pour le Prix de lutte contre la corruption

Connaissez-vous un membre de GOPAC qui travaille sans relâche pour un monde sans corruption et démontre un engagement exemplaire envers les valeurs fondamentales de GOPAC (INTÉGRITÉ, RESPONSABILISATION, COLLABORATION, DIVERSITÉ)? Est-ce que son expérience—sa lutte contre la corruption—est une qui devrait être partagée avec les autres? Pourrions-nous utiliser son expérience comme exemple pour montrer aux autres que l’élimination de la corruption—une tâche que plusieurs personnes croient impossible—est en effet possible et que cette entreprise se réalise dans votre pays?

Cette personne pourrait gagner une bourse d’études à la International Anti-Corruption Summer Academy!

Nous acceptons présentement des mises en candidatures pour notre premier Prix international annuel de lutte contre la corruption. Vous devez simplement nous informer en 500 mots ou moins la façon dont ce membre a contribué à la lutte contre la corruption. N’importe qui peut soumettre une candidature, mais seuls les membres de GOPAC sont admissibles au prix.
Grâce à la générosité et au soutien de la International Anti-Corruption Academy (IACA), GOPAC remettra au gagnant du Prix international de lutte contre la corruption une bourse d’études pour aller à la International Anti-Corruption Summer Academy (IACSA) (seulement en anglais) située à Laxenburg, près de Vienne, en Autriche. Le gagnant sera aussi nommé ambassadeur de GOPAC et figurera dans nos produits de communication.

L’appel est maintenant en cours jusqu’au 31 décembre 2014 Ã  11h59 EDT.

Envoyez votre candidature par courriel à awards@gopacnetwork.org.
Facebook
Facebook
Twitter
Twitter
Site Web
Site Web
Email
Email
Copyright © 2014 Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (GOPAC), All rights reserved.


désabonner de cette liste  | mettre à jour vos préférences d’abonnement 

Email Marketing Powered by Mailchimp