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Des législateurs du Kirghizistan examinent leur conformité à la CNUCC 

Un groupe de 30 défenseurs de la lutte contre la corruption fervents ont entamé des discussions franches et parfois difficiles sur leurs efforts actuels de lutte contre la corruption lors d’un atelier à Issyk-Koul au Kirghizistan du 19 au 21 août 2013. L’atelier a accueilli des législateurs et des représentants d’organisations de la société civile (OSC) et les a encouragés à évaluer leur conformité à la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). L’atelier était organisé par GOPAC et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et financé grâce au soutien d’USAID. Le vice-président du Parlement du Kirghizistan a ouvert l’atelier et s’est joint aux participants durant l’atelier de trois jours.     
Les participants ont rempli l’outil d’auto-évaluation des efforts de lutte contre la corruption de GOPAC-PNUD et ont convenu de : 
  • promouvoir et de diffuser de l’information sur la CNUCC aux OSC, aux médias et aux citoyens;
  • créer et d’améliorer les mécanismes dans les domaines des normes de déclaration, de la surveillance du budget parlementaire, de l’usage de vérifications par le Parlement et du code de conduite et d’éthique; 

  • continuer de raffermir la capacité des législateurs et des OSC de rédiger, d’améliorer, de mettre en Å“uvre et d’exécuter des lois liées à la CNUCC;
  • améliorer la communication avec les OSC grâce à l’échange de renseignements sur les réalisations du Parlement; et de
  • traduire les documents de GOPAC Kirghizistan et du Secrétariat mondial en russe.  
 
L’atelier représentait également une occasion de raviver GOPAC Kirghizistan et ses membres. Depuis la révolution d’avril 2010, le pays vit une période de transition difficile et GOPAC Kirghizistan n’a pu exercer ses activités. À la suite de l’atelier, les membres du Parlement se sont engagés à demander au Comité national de lutte contre la corruption de les aider à remettre la section sur pied en dirigeant une réunion qui comprendrait de nouvelles élections.

GOPAC lance une nouvelle section à Kiribati

Le 9 août 2013, vingt parlementaires de la petite île nation du Pacifique Kiribati ont voté en faveur d’établir GOPAC Kiribati, la première section nationale de GOPAC des îles du Pacifique. Des législateurs de tous les partis se sont rencontrés au Parlement de Kiribati à Tarawa pour s’engager à assurer une surveillance transparente des mécanismes de la lutte contre la corruption alors que Kiribati se prépare à joindre les 166 nations qui ont signé la CNUCC.   
  
Les membres de GOPAC Kiribati font maintenant partie de GOPAC Océanie et se joignent aux membres de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande pour défendre la lutte contre la corruption tant chez eux qu’à l’étranger. 
 
M. Mareko Tofinga, élu président de la section à l’occasion de la réunion du lancement, dirigera GOPAC Kiribati. Se joignent à lui, Ruhiano Benetito à titre de vice-président, Mote Terukaio comme trésorier et Alexander Teabo comme secrétaire.

Le Programme des Nations Unies pour le développement et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime ont joué un rôle clé dans la mise en Å“uvre de la section. Leur travail à Kiribati, rendu possible grâce  au financement d’AusAID – un nouveau projet de lutte contre la corruption dans 15 pays de la région du Pacifique qui s’échelonne sur quatre ans et dont la valeur s’élève à 4,3 millions de dollars US – a contribué à  la participation de presque la moitié des députés du pays afin de former une section nationale.  

GOPAC lance la version arabe de son site Web

Le directeur des opérations de GOPAC s’adresse aux fonctionnaires de l’Inde

Le 31 juillet 2013, le directeur des opérations de GOPAC, Akaash Marahaj, s’est adressé à 100 dirigeants du gouvernement de l’Inde dans le cadre d’une mission de formation parrainée par l’Institut d'administration publique du Canada. Durant sa présentation, M. Maharaj a parlé de la transparence et de la responsabilisation, du travail de lutte contre la corruption de GOPAC et de la façon dont GOPAC peut aider à intensifier la lutte contre la corruption. 
Il a également parlé du coût de la corruption, tant sur le plan économique que social, et du rôle que peuvent jouer les fonctionnaires dans cette lutte. À la suite de sa présentation, M. Maharaj a répondu à de nombreuses questions sur la corruption en Inde et à l’échelle internationale. Il a également rencontré quelques participants et a discuté de la création d’une section nationale de GOPAC en Inde. 

Le cinquième Forum des parlementaires accueillera des experts de GOPAC, de la Banque mondiale, de Transparency International, d’INTERPOL et de la Cour pénale internationale   

GOPAC accueillera ses membres ainsi que des intervenants qui se consacrent à la lutte contre la corruption à l’occasion du cinquième Forum des parlementaires le 27 novembre 2013 à la ville de Panama au Panama. La séance, qui inclura deux réunions d’experts, se déroulera en même temps que la cinquième Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption.

La première réunion d’experts sera animée par des représentants de la Banque mondiale et de GOPAC. Elle se penchera sur la question de la surveillance du Congrès et présentera les constatations clés du Groupe d’étude sur la surveillance et la reddition des comptes dans les systèmes présidentiels et semi-présidentiels, animé par GOPAC en partenariat avec la Banque mondiale et le Bureau de promotion de la démocratie parlementaire du Parlement européen. Les participants auront l’occasion de discuter des défis à relever pour améliorer la responsabilisation, des problèmes de structure des comités qui traitent du budget et de la façon dont les législateurs de différents régimes abordent les difficultés liées aux puissants organes exécutifs. Le groupe d’experts lancera Amélioration de la responsabilisation démocratique à l’échelle mondiale : Manuel des législateurs sur le rôle de surveillance du Congrès dans les régimes présidentiels, la plus récente ressource de surveillance de GOPAC. 
À l’invitation de GOPAC, un groupe d’experts constitué de représentants de Transparency International, d’INTERPOL et de la Cour pénale internationale animera la seconde réunion. Le groupe discutera de la question à savoir si les actes de corruption les plus sérieux doivent être considérés comme des crimes en vertu du droit international. La corruption tue plus de personnes que la guerre et la famine combinées; or, les pires auteurs d’actes de corruption peuvent trop souvent utiliser leur richesse illicite et leur pouvoir pour échapper au système judiciaire de leur pays. La communauté internationale peut-elle utiliser les organismes internationaux existants pour poursuivre les auteurs de corruption à haut niveau? Doit-elle créer de nouveaux instruments juridiques internationaux pour mettre fin à l’impunité des plus grands criminels de la planète? Le groupe d’experts présentera une analyse des occasions et des défis basée sur des faits.  
Si vous n’êtes pas déjà inscrit à cet événement passionnant, communiquez avec Priya Sood, conseillère en programmes de GOPAC, à l’adresse suivante : FP2013@gopacnetwork.org.
Existe-t-il un lien entre le développement des industries extractives (p. ex., pétrolières, minières) et le risque d’instabilité ou de conflits dans votre pays?  

Partagez vos idées: Question du mois de GOPAC

Profil de membre : M. Pramono Anung Wibowo

M. Pramono Anung Wibowo célébrera sous peu son anniversaire d’un an comme membre de GOPAC. Il a découvert GOPAC et est devenu membre lors d’un atelier de GOPAC Indonésie en septembre 2012 animé par notre section régionale, les Parlementaires de l’Asie du Sud-Est contre la corruption (SEAPAC). À peine trois mois plus tard, il a été élu président de GOPAC Indonésie. Il est une force motrice dans la lutte contre la corruption dans son pays et à l’échelle internationale. Voici ce qu’il pense de GOPAC et de la lutte contre la corruption. 
Pourquoi vouliez-vous devenir membre de GOPAC?
Je rêve d’une Indonésie libre de corruption.

Motivé par ce rêve, je préside l’équipe de surveillance Century avec quatre dirigeants de la Chambre d’Indonésie. L’équipe se penche sur un des crimes les plus sérieux de corruption bancaire au pays. Dans le cadre de ce travail, j’ai fortement encouragé la commission de lutte contre la corruption du pays à accorder rapidement le niveau d’autorité et de responsabilité dont jouissaient l’ancien ministre des Finances et l’ancien gouverneur de la Banque d’Indonésie durant la décision de renflouement de la Banque Century.     

Qu’avez-vous réalisé à ce jour dans votre lutte contre la corruption?
Je participe activement à diverses activités de lutte contre la corruption comme la Conférence internationale contre la corruption (IACC) et à des réunions animées par GOPAC et les Parlementaires de l’Asie du Sud-Est contre la corruption (SEAPAC).

J’ai également formulé une objection contre la révision du règlement no 99/2012 du gouvernement de l’Indonésie sur la limitation des réductions de peine pour les condamnés coupables de crimes liés à la corruption, à la drogue et au terrorisme. Le règlement comportait initialement de strictes exigences de réduction de peine. 
Les criminels jugés coupables de corruption, de crimes liés aux stupéfiants, de terrorisme ou de violations de droits de la personne qui voulaient voir leur peine réduite devaient satisfaire à des exigences supplémentaires, ce qui pouvait comprendre la volonté de collaborer avec le système judiciaire ou de travailler avec la police afin de découvrir les activités criminelles. En outre, les auteurs d’actes de corruption devaient avoir complètement remboursé les pertes financières causées à l’État.   

Que voulez-vous réaliser de plus dans votre lutte contre la corruption?
Il y encore plusieurs choses que j’espère réaliser, comme le règlement de l’affaire de la Banque Century. La nation porte beaucoup d’attention à cette affaire. Son règlement représenterait un événement marquant dans la lutte contre la corruption du pays. Ensuite, j’aimerais proposer une réforme du système électoral. Je crois que le système actuel soutien une culture de corruption en Indonésie.  

Quels conseils pouvez-vous donner aux nouveaux parlementaires qui veulent former une section dans leur pays?
Je recommande aux parlementaires qui veulent former une section dans leur pays d’inviter des partenaires intègres à se joindre à eux puisque l’intégrité est la première et meilleure valeur dans la lutte contre la corruption.

Liste d’experts en financement politique de GOPAC

Le Secrétariat mondial est à la recherche d’experts en financement politique parmi ses membres. Si vous ou un des membres de votre section avez de l’expertise dans ce domaine et êtes intéressé à nous soutenir et à partager vos connaissances, veuillez communiquer avec le Secrétariat mondial à l’adresse suivante : info@gopacnetwork.org
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