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dans les cartons / juin 2014
L'impermanence semble être la seule constante de ma nouvelle vie passée, dans l'oubli de moi-même. Aspiré par un futur déjà présent, j'ère comme un ectoplasme perdu à la recherche de son huitième tentacule. Turquoise.
Et il semblerait bien que je l'aie trouvé, pas très loin d'ici: c'est d'ailleurs là. Une nouvelle vie. Rose. Une nouvelle ville. Rose également. Tout semble donc concorder pour que je tente à nouveau de mettre sur la même ligne -comme HCB- l'oeil, la cervelle mince et le cœur nouvellement rempli. De pure énergie. Rouge. Mais ailleurs. Mes dernières dates en Pyr'At sont donc énumérées ci-dessous. Et après ? Schlop ! Absorbé à la recherche d'un nouveau festin. Nu. Comme un ver. Mais luisant. Vert.
Non. Ce vert luisant n'est pas composé de particules radioactives absorbées à Pripiat ou Tchernobyl en avril dernier. Enfin je ne crois pas. Même si j'ai foi en ces nouveaux projets qui me japoniseront un jour prochain. Ou l'autre. Rouge sur blanc. Comme un soleil se levant sur un pays. Se lavant lui-même de ses propres incroyances. Œil écarquillé. Bridé. Par le souvenir de l'eau. Noire.
Ces projets mêleront à coup sûr l'incertitude. Du contexte. Du support. De l'image. Du noir de l'encre de Chine aux couleurs vintage du traitement croisé, en passant par l'impermanence colorée d'images projetées. Je ne sais pas où je vais sinon que j'y serai. Certes. Seule certitude. Ça va m'ébranler. Je vais me battre avec les émotions. Me raccrocher aux incompréhensions. Et vous en mettre plein la vue. Si tant est que j'aie vu moi-même. Et si je reste aveugle, alors je créerai avec le vide de mes pensées. Vacuitaires. Pénétrantes. Calées sur le décalage. Spatiales. Intemporelles.
Je ne sais pas où je vais. Rejoignez-y moi. Nous trouverons peut-être ensemble où nous sommes...
À maintenant
Stéphane
{davantage d'images dans la prochaine newsletter}
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