Bienvenue *|FNAME|*
Vous avez observé vos colères depuis déjà 15 jours. Et oui, déjà !
Nous allons passer à quelque chose de plus concret encore :-) ...
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Quels enseignements avez-vous déjà tiré de cette observation ?
Reprenez vos notes et voyez l'impression d'ensemble qui se dégage :
Vous fixez-vous la barre haut et cela vous amène-t-il à exploser régulièrement parce que les choses ne vont pas comme vous voulez ? Vous pourriez alors aller faire un tour sur le blog et lire cet article sur le lâcher prise.
Avez-vous tendance à ne pas tenir compte de votre inacceptation et à prendre sur vous, ce qui vous amène à exploser ensuite ? L'article "mets ta polaire !" pourrait vous donner quelques indications à ce sujet.
 Il est évidemment bien douloureux de se retrouver dans un ouragan émotionnel. Vous savez ce drôle de moment où vous vous voyez hurler comme une furie et qu'une petite voix dans votre tête dit "mais enfin tu fais n'importe quoi !" mais que vous n'arrivez pas à vous arrêter de crier ...
Les outils que vous avez prévu suite au dernier email - vous isoler, le coup de fil à un ami, respirer, ... - peuvent vous aider dans ces moments-là. Je vous en rajoute quelques-uns :
- compter intérieurement jusqu'à 5 ou 10
- compter les objets bleus autour de vous
- observer précisément et attentivement la couleur des vêtements de votre enfant au moment où vous faites la crise
- bref, tout ce qui ressemble à quelque chose de concret, de rationnel et de factuel peut vous aider à vous sortir de l'ouragan, comme un abri dans lequel vous réfugier
Une autre approche est possible, un peu surprenante ... Mais peut-être pourrez-vous la tenter lors de votre prochaine colère :-) ? Vous pourriez essayez de faire encore pire, d'aggraver volontairement vos propos et vos gestes. Demandez-vous ce que vous pourriez faire ou dire qui pourrait montrer encore plus et encore mieux que vous n'êtes pas content.
Mais ces outils ne seront accessibles que si vous êtes prêts à prendre le risque de perdre une "bataille" - même si je n'aime guère cette métaphore guerrière pour la relation à nos enfants. Tant que vous ne serez pas prêts à lâcher sur le moment pour être plus efficace sur le long terme, vous risquez fort de vous retrouver dans un ouragan régulièrement. C'est là où la tristesse peut vous aider ...
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Et si vous vous trompiez de problème ?
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Qui est présent au moment de vos colères ? En observant vos colères, peut-être avez-vous remarqué qu'elles sont plus vives, plus fortes au moment où d'autres personnes sont présentes, votre conjoint, vos parents, des amis, ...
Ici est en jeu le regard des autres. Contrairement à ce que disent beaucoup de pseudos spécialistes de la confiance en soi, je ne crois pas qu'on puisse se détacher complètement du regard des autres. Nous sommes des animaux sociaux, nous vivons et existons par le regard des autres. L'exclusion est la situation dans laquelle nous ressentons la plus vive douleur psychologique.
On ne s'affranchit jamais du regard des autres ... mais on peut se sentir prêt à prendre des risques et donc agir comme SI le regard des autres était moins important pour nous. Avoir confiance en soi, ce n'est pas n'en avoir rien à faire de ce que pensent les autres - ça, c'est plutôt la psychopathie :-) ! - mais c'est avoir conscience que les autres jugent négativement ce que nous faisons et être prêt à prendre ce risque là. Ce qui nous ramène à la peur et au lâcher-prise.
Encore autre chose à propos de nos colères : quand vous vous mettez à hurler, taper, jeter,  ... demandez-vous quelles sont TOUTES les BONNES raisons que vous avez de vous énerver ... Quelles sont toutes les cases de votre carte de fidélité que vous avez tamponnées pour en arriver là ? (lisez l'article sur le blog à ce sujet pour bien comprendre de quoi il s'agit)
Pour apaiser la colère, prenez note des causes qui vous paraissent vraiment importantes pour vous et prévoyez de les traiter (nous y reviendrons bientôt ...)
PUIS attachez-vous SEULEMENT à la dernière case que vous avez tamponnée et demandez-vous quelle attitude convient - ICI et MAINTENANT - pour résoudre le problème causé par cette dernière case.
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A bientôt pour la suite du programme :-) ...
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D'autres articles du blog qui pourraient vous aider pour savoir à qui vous vous adressez quand vous hurlez et éventuellement avoir des solutions pour gérer différemment :
Et bien sur, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires, remarques, questions, suggestions par retour de mail.
Sandrine
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