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La lettre du CéSor - novembre 2015

 

Le CéSor en publications

Dossiers byzantins - 16

Pour une poétique de Byzance. Hommage à Vassilis Katsaros.

 

Édité par Stéphanos Efthymiadis, Charis Messis, Paolo Odorico et Ioannis Polémis

 

Ce volume réunit 18 articles offerts, par ses amis et élèves, à Vassilis Katsaros, professeur de la littérature byzantine à l’Université de Thessalonique, à l’occasion de sa retraite et lui a été offert pendant la séance d’ouverture de la 6e Université d’été à Thessalonique.

Les articles couvrent un large éventail des sujets : du renouveau de l’enseignement à Byzance au XIIe siècle aux témoignages historiques sur la gélation du vin ; des icônes jetées en mer pendant la période iconoclaste aux techniques narratives d’un auteur byzantin éminent, l’empereur Jean Cantacuzène ; de la présence d’Euripide chez les savants du XIVe siècle à deux personnes influentes du même siècle, Nicolas Cabasilas et Matthieu Cantacuzène ; de la représentation de la beauté et de la jeunesse dans les Passions des martyrs-femmes à un texte hagiographique particulier du XIVe siècle, la Vie de Thomaïs de Lesbos ; des rapports de Byzance avec la Chine à la géographie religieuse de l’île de Naxos à l’époque paléologue ; des poèmes satiriques contre l’astrologie à l’édition d’un discours du patriarche Calliste (XIVe siècle) ; des corrections sur le texte des lettres de Michel Choniatès, évêque d’Athènes au XIIe siècle, à la Vie de Pierre l’Athonite dans le contexte de l’Hesychasme ; du système de la datation sur les épigrammes d’inscription à la représentation des rues dans les textes littéraires du IVe au Xe siècle ; des vers au sujet moral dans deux manuscrits, à des remarques sur les Hymnes de Romanos le Mélode. 

Les articles sont écrits en français, anglais, grec et allemand.              

 

Paris 2015, EHESS – CéSor

Suivi éditorial et réalisation : smaragda.odorico@ehess.fr

Diffusion : De Boccard, 11 rue de Médicis, 75006 Paris, www.deboccard.com  

320 p., 50 euros 

 

The Emperor's House

Palaces from Augustus to the Age of Absolutism

Ed. by Featherstone, Michael / Spieser, Jean-Michel / Tanman, Gülru / Wulf-Rheidt, Ulrike

Intended for specialists and students of Architecture, Art History and History, the volume contains papers on functional and ideological aspects of palace architecture, art and ceremonial in the Roman imperial tradition in its broadest geographical and chronological limits, from the Principate through Late Antiquity, Byzantium, the Carolingian, Norman and Islamic states, to the absolute monarchies of Europe and the Ottoman empire.
 
DIE REIHE: URBAN SPACES
 
URBS is the first international series to provide the fields of classical archaeology and architectural history with a specialized forum for the discussion of current questions in urban studies. Its goal is to bring architectural and urban analyses into productive dialogue with the sociology of space. The study of classical antiquity is central to the series, but so are its predecessors and neighboring cultures, as well as the receptions of Greece and Rome in Late Antiquity, the Islamic world, the medieval West, and the modern era.
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Chronographiae quae Theophanis Continuati nomine fertur Libri I-IV

Recensuerunt anglice verterunt indicibus instruxerunt Michael Featherstone et Juan Signes-Codoñer, nuper repertis schedis Caroli de Boor adiuvantibus

 
Ed. by Featherstone, Jeffrey Michael / Signes-Codoñer, Juan Series
 
Taking up where the the chronicle of the monk Theophanes leaves off , the compilation known as Theophanes Continuatus was originally commissioned by the emperor Constantine VII (912-959) and marked the revival, or reinvention, of the genre of history in Byzantium, which also included the less successful text of Genesios, who worked with the same dossier of sources. A principal source for the second period of Iconoclasm and the Amorian dynasty, the tendentious narrative of Books I-IV of Theophanes Continuatus was intended to justify the murderous accession of Basil I (867-886), grandfather of Constantine VII and founder of the Macedonian dynasty, by presenting the emperors who preceded Basil as cruel heretics (Leo V, Michael II, Theophilus) or profligates (Michael III). But the facts here recorded and the often playful use of Classical learning give proof to the careful reader that the revival of Byzantine military power and culture from the Dark Age of the seventh and eighth centuries gained momentum under these same emperors. The present critical edition of Books I-IV replaces that of 1838 by I. Bekker. Accompanied by the first complete English translation and grammatical and historical indexes, the work is intended for specialists, students, and scholars in related fields.
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Sociologies of Religion

National Traditions

Edited by Anthony J. Blasi (University of Texas at San Antonio), and Giuseppe Giordan (University of Padua)

National Traditions presents fourteen histories of the sociological study of religion in a diverse set of nations. Each of the histories is newly written by author who are uniquely situated to tell narrate the story of the field in their countries. They give us the stories behind major personages, theoretical traditions, seminal works, research institutes, and professional associations. The histories trace the various ways the field was established in different academic and religious contexts and the trajectories it took in emerging as a scientific specialty.

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Focus

Présentation de l'axe transnational

Stefania Capone et Nathalie Luca
 
Le 8 janvier 2016, Stefania Capone et Nathalie Luca ouvrent un nouveau séminaire du CéSor : « Processus de transnationalisation du religieux ». Six rendez-vous durant lesquels seront appréhendées les dynamiques à l’œuvre dans les processus de délocalisation et de relocalisation de croyances, de rituels et de pratiques religieuses dont la circulation n’est pas nécessairement sous-tendue par une logique missionnaire. Il s’agira d’analyser leur « plurilocalité » afin de comprendre comment se tissent des liens entre les lieux où ils s’implantent et leur pays d’origine, ou encore, comment leur mise en réseau travaille en retour, voire renforce, l’idée de nation. L’opposition entre ancrage dans un territoire — le « national » qui permettrait la revendication d’une culture « pure » et « authentique » — et déterritorialisation — associée au transnational et qui mettrait en avant une culture « hybride » ou « créolisée » — sera déconstruite : le transnational n’empêche pas un discours essentialiste, dans lequel la culture, en dépit de son évidente transformation et adaptation, est toujours pensée comme étant « pure », « traditionnelle ». Il n’entraîne pas non plus nécessairement des phénomènes d’hybridation ou de créolisation et ne renvoie pas automatiquement à l’effacement de l’État-nation dont il participe bien souvent au redéploiement de ses prérogatives. Comme le rappelle James Clifford (1997), les phénomènes translocaux sont toujours inscrits dans des géographies et des histoires particulières, qui sont très souvent celles des États-nations. Parler de « transnations » pose alors la question des tensions entre frontières symboliques nationales et transnationales. De même, les recherches sur la transnationalisation religieuse ne concernent pas seulement les dynamiques migratoires, les déplacements des individus, mais aussi la notion de « double chez soi », c’est-à-dire la conscience de faire partie de deux mondes à la fois.
Ce séminaire permettra de réfléchir à nouveaux frais à des notions classiques telles que mondialisation, globalisation, syncrétisme, transculturation ou hybridation culturelle. Il interrogera dans leur ensemble les processus de fabrication de l’individu croyant, de la communauté, de la tradition, de l’espace, du lieu et du temps dès lors qu’il y a mouvement, rencontre, déplacement, qu’ils soient réels ou imaginaires, de soi-même ou de l’autre. Les processus de transnationalisation introduisent du mouvement et de la recomposition dans les systèmes de croyances à partir desquels peuvent être analysées la formation et la transformation incessante du croire. Par quel processus une croyance pénètre-t-elle un groupe et parvient-elle à s’y diffuser ? Comment se transforme-t-elle ? Et par quel autre processus en est-elle exclue ? Comment les attitudes de croyance — tel qu’elles sont inculquées à nos corps et se traduisent en gestes, en paroles ou en postures — se transforment-elles ? Voilà quelques questions auxquelles essayeront de répondre anthropologues, sociologues et historiens.      
 

Vendredi de 9 h à 11 h
10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris (salle Alphonse Dupront)


8 janvier : Stefania Capone et Nathalie Luca (CéSor)
« Quelques considérations autour d’une notion controversée »
Discutant : Monika Salzbrunn (ISSRC, Lausanne)
 
12 février : Maïa Guillot (Université Paris Ouest Nanterre La Défense)
« La transnationalisation des religions afro-brésiliennes au Portugal. Vers la reconfiguration d’une géographie religieuse entre Brésil, Portugal et Afrique »
Discutant : Emma Aubin-Boltanski (CéSor)
 
11 mars : Eloi Fiquet (CéSor)
« Territoires religieux de la diaspora éthiopienne aux États-Unis »
Discutant : Filippo Ronconi (CéSor)
 
8 avril : Catherine Alès (CéSor)
« Conception de l’espace chamanique et de son extension : exemples amazoniens »
Discutant : Pierre-Antoine Fabre (CéSor)
 
13 mai : Caterina Pasqualino (IIAC)
« Rastafarisme à Londres : I and I entre communautarisme et individualisme »
Discutant : Ayda Bouanga (post-doctorante, CéSor)
 
10 juin : Monika Salzbrunn (ISSRC, Lausanne)
« Quand le religieux fait événement : comment étudier la musique des appartenances dans un contexte translocal ? »
Discutant : Nilüfer Göle (EHESS) (à confirmer)

Les séminaires du CéSor

Les mercredis du CéSor  

 

Histoire des sciences sociales du religieux : Serge Bonnet et la religion populaire

mercredi 18 novembre 2015 - 15h-18h
10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris (Salle Alphonse Dupront)

 

À l’heure où un certain catholicisme moral resurgit aujourd’hui dans les rues, qu’en est-il de ce qu’on a pu appeler naguère les « classes populaires » apparemment peu présentes dans ces dernières manifestations ?  À la fin des années 1970, le mot populaire a pourtant fait l’objet de controverses au sein de l’Église catholique dont les penchants réformateurs d’après Vatican II ont été alors pris par d’autres courants pour responsables de la déchristianisation du pays par le bas. Historiens et sociologues ont momentanément interféré dans ces débats cléricaux en les replaçant dans la longue durée et en pointant l’équivoque de catégories demi-savantes telles que celles de « religion populaire ». L’idée de chrétienté populaire a ainsi été remise à sa place de mythe national parmi d’autres. Dans le même temps, la théorie sociologique des classes sociales ou du clivage entre dominants et dominés entrait en crise pour invalider toute perspective univoque de classement social. Modes de vie, puis réseaux, « incongruences de statut » et trajectoires ont alors pris le relais, marquant par là même la primauté des dynamiques sur les structures. 
Principal « lanceur d’alerte » de la question populaire dans l’Église des années 1970, Serge Bonnet, dominicain, sociologue et membre du GSR, vient de voir une grande partie de son œuvre prolixe rééditée (Défense du catholicisme populaire, Editions du Cerf, 2015). C’est l’occasion de revisiter cette œuvre et ces débats ecclésiaux et scientifiques qui, dans leur dépassement même, sont de nature à éclairer les questions actuelles sur les éléments résiduels ou fantomatiques de l’appartenance religieuse. C’est également une manière d’interroger l’évolution conceptuelle de nos disciplines face à la question des structures sociales.
Yann Raison du Cleuziou, spécialiste de sociologie politique du catholicisme, à l’initiative de cette réédition, présentera les raisons et les enjeux de ce travail à l’aune du présent. 

Au titre de la discussion, Dominique Julia, historien, reviendra sur le cadre historiographique des interrogations passées sur la religion populaire et André Rousseau, sociologue, livrera quelques éléments du débat sociologique d’alors sur la question et ce qu’il en reste aujourd'hui.
L’animation de la séance sera assurée par Pierre Lassave, corédacteur en chef des Archives de sciences sociales des religions.

 

Autres séminaires du CéSor :


mercredi 4 novembre 2015 : Monachisme
Vincent Déroche (sous réserve), Dominique Iogna-Prat, Patrick Henriet, Danièle Hervieu-Léger. Discutants : Annick Peters-Custot, Bertrand Marceau

lundi 16 Novembre 2015, Corps d’Apocalypse 

Cécile Boëx "Métamorphoses du corps à l'épreuve de la révolte et de YouTube : protester et donner sens à la mort dans le contexte syrien (2011-2013)"

mercredi 18 novembre 2015, Les christianismes dans l’Orient européen et méditerranéen
Valerij Zema (Académie des sciences d’Ukraine / MSH Paris) The Repercussions of Religious Polemic between Rome and Constantinople in Early Ukrainian History

Les Débats du CéSor

 

jeudi 19 novembre, 17h30 - 19h30

10 rue Monsieur le Prince 75006 Paris
(Salle Alphonse Dupront)

 
Le débat sera animé par Dominique Julia et sera consacré au dernier ouvrage de Rita Hermon-Belot :
  
Aux sources de l'idée laïque. Révolution et pluralité religieuse,
Paris, Odile Jacob, octobre 2015, 272 pages
 
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Nouveaux membres associés  au CéSor

 

Cécile Vincent-Cassy

Docteure en Études ibériques et latino-américaines à l'Université Paris III-Sorbonne-Nouvelle (2004) et d’une licence d’histoire de l'art (1998), ancien membre de l’École des Hautes Études Hispaniques de la Casa de Velázquez, Madrid (2001-2003), Cécile Vincent-Cassy est maître de conférences au département d’Espagnol de l'Université Paris 13 depuis 2005. En 2011 elle a publié Les saintes vierges et martyres dans l'Espagne du XVIIe siècle. Culte et image, Madrid, Casa de Velázquez et a coédité plusieurs ouvrages, dont La imagen religiosa. Usos y espacios en la Monarquía hispánica, Casa de Velázquez, 2008 et La Cour céleste. La commémoration collective des saints, Turnhout, Brepols, 2015. Récemment, elle a organisé un atelier doctoral à la Casa de Velázquez sur le thème "Sainteté et politique à l'époque moderne" (2014, Casa de Velázquez) et, depuis quelques années, des rencontres scientifiques internationales en France, en Espagne et aux États-Unis. 

Ses recherches portent sur la sainteté, et plus largement sur le culte de dulie après le Concile de Trente. Elle a développé des travaux sur les fêtes de béatification et de canonisation dans la Monarchie hispanique (ce qui donnera bientôt lieu à un ouvrage collectif chez Peeters, Louvain).  Dans le cadre d'une délégation CNRS, elle poursuit cette année ses recherches au CéSor sur la définition de l’image religieuse et de sa médiation en Espagne et dans la Monarchie hispanique dans la première époque moderne. Elle se penche plus particulièrement sur l'image angélique dans les modes de représentation plastiques et textuels.  

 

Monika Salzbrunn

Monika Salzbrunn est Professeure ordinaire en "Religions, Migration, Diasporas" à l'Université de Lausanne et Directrice de l'Institut des Sciences Sociales des Religions Contemporaines (ISSRC) ainsi que de l'Observatoire des Religions en Suisse (ORS) depuis 2011. Requérante principale de nombreux projets financés, entre autres, par le Fonds National Suisse pour la Recherche Scientifique (FNS), la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG - Programme Emmy Noether), la Commission Européenne (7e PCRD) et la Région Ile de France, elle dirige actuellement deux projets: "L'Islam (in)visible en ville. Expressions matérielles et immatérielles des pratiques de l'islam dans l'espace urbain" et "Undocumented Mobility (Tunisia-Switzerland) and Digital-Cultural Ressources after the 'Arab Spring'". Ayant le souci de sortir du nationalisme méthodologique, elle a développé une démarche épistémologique qui prend l'événement et l'espace urbain comme portes d'entrée sur le terrain. Ainsi, elle s'est intéressée à la spectacularisation du religieux et aux messages politiques et religieux sous-jacents dans des parades et carnavals urbains. Outre l'Europe, ses recherches l'ont mené en Afrique du Nord et de l'Ouest (notamment au Sénégal et en Tunisie), aux Etats-Unis, en Nouvelle Zélande et au Japon. Titulaire d'un doctorat en anthropologie sociale et ethnologie de l’EHESS, Paris, et, en cotutelle, d'un doctorat en sociologie de l’université de Bielefeld, Monika Salzbrunn était entre autres professeure à l'Université de la Ruhr à Bochum, professeure invitée à la Kwansei Gakuin University au Japon et à la Japan’s Women University de Tokyo, invitée à l'Académie des Sciences Sociales de Beijing, chargée de recherche au CNRS et boursière du Wissenschaftskolleg de Berlin. Ses travaux sont publiés en français, anglais, allemand, italien et portugais dans des revues internationalement reconnues (Social Compass, Identities, Journal of Religion in Africa, Revue Européenne des Migrations internationales, Afrique Contemporaine, Journal of Urban Anthropology, Soziologische Revue, afriche et orienti, Textos escolhidos de cultura e arte populares etc.) et sous forme de films et montages audio-visuels. Elle a récemment publié les ouvrages suivants Vielfalt/Diversität (transcript, 2014), The Economies of Urban Diversity. Ruhr Area and Istanbul (co-éd. avec D. Reuschke et K. Schönhärl, Palgrave, 2013), From Community to Commonality. Multiple Belonging and Street Phenomena in the Era of Reflexive Modernization. (avec Y. Sekine, Seijo University Press, 2011) et Faire communauté en société. La dynamique des appartenances collectives (co-éd. avec I. Sainsaulieu et L. Amiotte-Suchet, PUR, 2010). En 2016, elle sortira L'événement en religion (avec L. Amiotte-Suchet en co-éd.) ainsi que Mobilité/migration: quelle actualité des concepts? (avec N. Ortar et M. Stock en co-éd.).

Au CéSor, Monika Salzbrunn collaborera avec Stefania Capone et Nathalie Luca à la mise en place d'un séminaire commun avec l'ISSRC de Lausanne sur Transnationalisation et Religion. Grâce à ses expériences dans la direction de projets européens (notamment le projet GEMMA mené à l'EHESS), elle s'impliquera activement dans la rédaction d'un projet européen Horizon2020 en collaboration avec des partenaires internationaux. Par ailleurs, sur invitation de Dominique Iogna-Prat, elle participera aux ateliers franco-allemands consacrés à la traduction du Dictionnaire des faits religieux édité par Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger.

Le CéSor dans les médias

Le Patriarcat œcuménique et Byzance hors frontières (1204-1586)

 

Les recherches des historiens contemporains sur le fonctionnement, le rayonnement et le rôle du Patriarcat œcuménique de Constantinople entre la prise de Constantinople par les Croisés (1204) et l'expulsion du Patriarcat de son siège à l'église de la Pammakaristos (1586) ; le Patriarcat avant et après la chute de Constantinople ; rayonnement du Patriarcat et autonomisation de l'Église face au pouvoir impérial ;  rapports entre le pouvoir impérial et le Patriarcat ; sources documentaires ; conflits de juridiction entre le Patriarcat et les autres Églises locales orthodoxes.

Invités

Marie-Hélène Blanchet, chargée de recherche au CNRS

Dan Ioan Muresan, maître de conférences à l'Université de Rouen, membre associé du CéSor


La Chrétienté, un imaginaire ?

En direct et en public depuis les 18ème Rendez-vous de L’Histoire de Blois avec Dominique Iogna-Prat

La Chrétienté ne saurait être une option dans les programmes du secondaire… On se souvient de la polémique allumée il y a peu avec tous les fagots de la mauvaise foi et où il s’agissait de brûler les hérétiques qui ne défendaient pas la vraie histoire de France. Depuis, le mot de chrétienté fait florès. Mais comment l’écrire ? Avec une majuscule ou une minuscule ? Et jusque quand et jusqu’où l’utiliser ? Pourquoi le Pape ne le prononce-t-il pas, ni à Rome et encore moins dans ses voyages ? L’Afrique, l’Amérique latine ne seraient-elles pas en chrétienté ?

Quel casse-tête pour les membres du personnel politique ou journalistique qui se sont longtemps persuadés que nous étions entrés dans un monde post-religieux et qui, bien souvent, n’ont plus aucune culture en la matière... Plus d'informations ici




CéSor | 10, rue Monsieur le Prince 75006 Paris

EHESS - CNRS UMR 8216