C'est la faute à Voltaire
Est-ce irrévérencieux de continuer à vivre sereine dans un monde dément ?
Ta barrière verte qui serpente dans Paris ornée de ses fleurs de guerre ! Dans ta queue Alibert et Charonne, Boulevard Voltaire !
J'habitais depuis 7 ans, rue Alibert, quand le premier novembre, j'ai fait mes valises. Sur le retour, le parvis de fleurs était voisin des clients, en terrasse de La Bonne Bière.
C'est la Faute à Voltaire si je dérive entre le spectacle de la destruction méthodique de l'accueil de la terre et la démence de kamikazes mastiqués ? Qu'a donc fait ce Voltaire pour que je ne puisse trouver refuge ni dans la société du divertissement qui voyage de Hollywood à la politique, ni dans celle de la religion multiple. Ce soir, réjouissez-vous ! C'est "Hunger Games", le champion Médiamétrie.
Quel vivre ensemble si chacun vit dans la peur et la violence ? Ce monsieur Voltaire a du commettre grave !
Je l'aime cette vie même dans le chaos. De la pire démence, on voit les consciences s'éveiller, demander la vie simple. Je suis vivante et quoique recèle le grand Mystère, tant que je suis là , je garderai les yeux ouverts pour contempler la beauté de ce monde, sous notre suie.
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