December 2015 NFU-NB E-News
Bulletin électronique de l'UNF-NB décembre 2015
Pour recevoir ce bulletin directement en français, écrivez à info@nfunb.org
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Joyeuses fêtes à tous les membres et ami(e)s de l'UNF-NB !

Ce temps des fêtes je suis trés reconnaissante de pouvoir travailler avec et pour autant de fermiers et fermiéres fanstastiques au N.-B.  J'espère pouvoir rencontrer d'autres parmi vous dans les mois à venir à nos rencontres régionaux 'à la table de la cuisine' ou à notre assemblée générale annuelle en mars. 

En tant qu'organisme à base de membres, votre renouvellement d'adhésion est ce qui permet à l'UNF-NB de continuer son travail.  Si vous n'avez pas encore complété les formulaires de renouvellement du Registre des entreprises agricoles, prière de le faire bientôt.  Si vous êtes fermier ou fermière et vous préféré(e) joindre directement à l'UNF, vous pouvez le faire en ligne ici.  Et si vous n'êtes pas un fermier mais vous appuyez notre travail, vous pouvez devenir membre associé.  Si vous avez des questions sur notre travail ou pourquoi devenir membre de l'Union nationale des fermiers au N.-B., vous pouvez en lire plus ici, ou m'appeler. 

Je vous souhaite tous des joyeuses fêtes et une bonne année !

En Union, 

Amanda Wildeman, directrice générale

News

Recommandations de l'UNF-NB dans le cadre de la Consultation sur la politique sur l'utilisation des terres agricoles

L'UNF-NB était contente de participer à la Consultation sur la politique sur l'utilisation des terres agricoles du Ministère de l'Agriculture, l'aquaculture et les pêches.  Pour soumettre vos commentaires envoyer un courriel à DAAF-MAAP@gnb.ca avec 'Politique sur l'utilisation des terres agricoles' dans l'objet de votre message ou en appelant 1-888-622-4742 avant le 31 décembre, 2015. 
 

La soumission de l'UNF-NB a offert les recommandations suivantes :
(pour lire la soumission, complète cliquez ici)

Recommandation 1.0 : Que les terres cultivables ont une valeur inhérente comme partie d'un écosystème plus vaste ; donc, la protection des terres agricoles comprend intrinsèquement la protection des forêts et des cours d'eaux environnants. Ce principe fondamental devrait guider la Politique sur l'utilisation des terres agricoles et les réglementations qui en découlent.
Recommandation 2.1 : Que la Politique sur l'utilisation des terres agricoles s'efforce d'encourager une diversité d'entreprises agricoles prospères au lieu des modèles d'entreprises de type vertical. La Politique devra limiter le montant de terres publiques (de la Couronne) mises en disponibilité aux compagnies verticalement intégrées pour leur propre production et transformation primaire, afin d'éviter que des entreprises monopolisent un certain marché.
Recommandation 2.2.1 : Que la Politique inclue un inventaire de la titularité et du contrôle des terres agricoles à l'intérieur de nos frontières et qu'elle maintienne un inventaire permanent en exigeant que tous les changements dans les titres de propriété et dans l'utilisation des terres soient rapportés à mesure qu'ils se produisent.
Recommandation 2.2.2 : Que la Politique sur l'utilisation des terres agricoles garde les terres cultivables dans les mains des gens qui travaillent réellement sur la terre, en interdisant la spéculation foncière et l'investissement foncier par les grosses compagnies, y compris les fonds de pension. Et que la liste des entités interdites qui peuvent acheter ou appartenir des terres agricoles soit incluse dans la Loi, mais avec la disposition de pouvoir ajouter d'autres entités dans les réglementations à mesures qu'elles deviennent pertinentes.
Recommandation 2.2.3 : Que la Politique sur l'utilisation des terres agricoles inclue des dispositions spécifiques qui limitent la propriété des terres agricoles seulement aux Canadiens et aux résidents qui participent activement à une exploitation agricole, et aux compagnies de propriété canadienne qui travaillent dans la province.
Recommandation 2.2.4 : Que la Politique sur l'utilisation des terres agricoles inclue une disposition au cas où la concentration de la propriété semble être indésirable, de sorte qu'une réglementation puisse être introduite pour limiter la dimension de la ferme qui pourrait appartenir ou être contrôlée par un seul fermier, par une société agricole ou une coopérative agricole selon n'importe-quels des critères suivants : un nombre d'acres donné, la productivité potentielle du sol, les normes de l'industrie en matière d'efficacité, les incidences négatives sur l'environnement ou quand une concentration de propriété mène à un monopole de l'industrie. 
Recommandation 3.0.1 : Toutes les terres classées comme terres cultivables doivent être protégées comme étant des terres agricoles avec options limitées d'en changer le zonage. Les demandes de changer le zonage doivent être entendues par une commission provinciale mandatée par la Politique de protéger les terres agricoles. Des dispositions doivent être établies pour détailler les procédures dans le cas d'une subdivision d'une terre agricole, même si c'est encore pour des fins agricoles.
Recommandation 3.0.2 : Que les municipalités, les DSL et la province identifient des corridors d'utilisation partagée pour les services publics et les infrastructures des ressources souterraines.
Recommandation 3.1 : Interdire l'extraction de la terre végétale au Nouveau-Brunswick et chercher d'autres solutions pour répondre aux besoins urbains et industriels pour de la terre végétale.
Recommandation 3.2 : La Politique sur l'utilisation des terres agricoles et toutes réglementations qui en découlent doivent promouvoir activement et récompenser les pratiques agricoles durables et régénératives.
Recommandation 3.3 : Respect réciproque et mise en application des distances de recul (à observer) afin de protéger les fermiers contre les plaintes, ainsi que les incidences environnementales néfastes.
Recommandation 4.1.1 : Une refonte complète du Plan d'identification des terres agricoles qui inclue un renouvellement annuel, ainsi qu'un changement de l'avantage fiscal de sorte à avoir une réduction des taxes au lieu d'un report d'impôt. À titre d'exemple, une réduction forfaitaire à la moitié du taux d'imposition provincial de 1,4573 $ par 100 $ de valeur estimée d'une terre et de bâtiments agricoles enregistrés pourrait être le taux d'imposition de base pour toutes les terres agricoles. Afin de recevoir une plus grande réduction ou une élimination complète de toutes les taxes sur les terres agricoles, le propriétaire doit démontrer que de bonnes pratiques de conservation des sols sont utilisées régulièrement. Ceci donnerait un incitatif même pour les propriétaires de terres agricoles qui louent leurs terres à des voisins pour continuer de bonnes pratiques d'amélioration des sols. Afin de décourager l'absentéisme du propriétaire, nous recommandons d'autant plus que les terres faisant partie du programme PITA doivent appartenir ou doivent être exploitées par des résidents du Nouveau-Brunswick pour être en mesure de bénéficier de toutes réductions de taxes.
Recommandation 4.1.2 : Réévaluer les critères concernant la subdivision de parcelles de terres agricoles qui font partie du programme PITA afin de répondre aux nouvelles réalités des fermiers.
Recommandation 4.2 : Établir un programme similaire à l'ancienne « Land Development Corporation » (Société de développement des terres) de l'Île-du-Prince-Édouard.
Recommandation 5.0.1 : Une politique et un processus clairs doivent être définis pour avoir accès aux terres publiques (de la Couronne) de sorte que les fermiers puissent facilement être informés des parcelles approuvées pour un bail et qui sont déjà identifiées comme étant convenables pour un certain type de production agricole ; de plus, déterminer comment l'on doit demander un bail sur une terre de la Couronne (terre publique) et recevoir une réponse dans un délai convenable.
Recommandation 5.0.2 : Désigner un membre du personnel du MAAP pour aider les fermiers avec le processus d'identifier, de faire la demande et faire la transition à un bail sur une terre de la Couronne.
Recommandation 6.0.1 : Que le Principe de précaution soit le principe fondamental qui informe la Loi sur la protection et l'aménagement du territoire agricole, et les réglementations qui en découlent, surtout en lien à une demande d'utiliser les terres agricoles pour d'autres fins, y compris l'extraction de ressources en surface ou souterraines.
Recommandation 6.0.2 : Que la commission créée pour mettre en application la Politique sur l'utilisation des terres agricoles reçoive un mandat clair de préserver les terres agricoles, similaire au mandat original de la « ALR - Agricultural Land Reserve » (Réserve des terres agricoles) en C.-B.

L'UNF-NB demande au gouvernement de maintenir l'indépendance du Bureau du médecin-hygiéniste en chef 

Communiqué de presse
Fredericton (le 15 décembre, 2015) - L'Union nationale des fermiers au Nouveau-Brunswick demande au gouvernement libéral de faire preuve de transparence et d'impûtabilité en lien avec la démission forcée et le licenciement de la Dre. Eilish Cleary, Médecin-hygiéniste en chef. 

 « L'examen des options politiques par le gouvernement provincial, surtout celles qui pourraient avoir un impact sur la santé des humains et de l'environnement, doit se faire en fonction de données scientifiques solides et transparentes, » déclare Ted Wiggans, président de l'UNF-NB. « Le licenciement de la Dre. Cleary soulève des questions quant à l'indépendance du Bureau du médecin-hygiéniste en chef. Il incombe au gouvernement d'aborder directement le licenciement de la Dre. Cleary afin de s'assurer que les citoyens du Nouveau-Brunswick continuent à avoir confiance dans les recommandations du Médecin-hygiéniste en chef. »

Dans une province qui tente de réduire ses dépenses et dont plus de 40 % du budget provincial est présentement affecté aux soins de santé, l'importance de réduire et d'atténuer les facteurs environnementaux ayant des incidences négatives sur la santé est donc primordiale. La mission du Bureau du médecin-hygiéniste en chef pour la santé est de : « améliorer, promouvoir et protéger la santé des gens du Nouveau-Brunswick. »

Étant donné que sa position a été résiliée « sans motif » et que « sa compétence particulière ne répond pas aux besoins de son employeur, » il n'est pas clair comment il peut s'agir d'un problème de personnel.  
  
L'Union nationale des fermiers au Nouveau-Brunswick demande une enquête indépendante sur cette question, afin de s'assurer que le gouvernement respecte le droit de tout fonctionnaire d'effectuer de la recherche scientifique indépendante sans crainte de perdre son emploi.
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Assemblée générale annuelle - garder la date !

Dimanche, le 13 mars, 2016 - Joignez nous pour une journée d'affaires, mises-à-jours, présentateurs et de réseautage dans la région de Shediac.  Tout membre agricole est invité à présenter des résolutions, de voter et/ou de se présenter pour un poste sur le Conseil d'administration.  Les membres associés et le grand public sont les bienvenus.
Plus de renseignements à suivre bientôt ! 

(En cas de tempête, l'AGA aura lieu le dimanche, 20 mars, 2016)

Rencontres régionaux

L'UNF-NB organise des rencontres 'à la table de la cuisine' fin janvier. Une bonne occasion pour rencontrer d'autres membres de l'UNF, d'apprendre davantage sur nos accomplissements cette année, et de préparer des résolutions pour notre AGA en mars.  Joignez-nous et amèner un(e) ami(e) !  (En cas de tempête les réunions auront lieu la semaine suivante)   

Jeu, 21 janvier : Auberge Vue d'la Dune, 18h30 à 20 h (Souper style buffet optionel. 18$/personne dès 17h30) 
Lun, 25 janvier : Knight's Inn Woodstock, 276, rue Lockhart Mill, Jacksonville, 19h à 20h30 
Mar, 26 janvier :  Ferme familiale Murray Bunnett, 118, rue Steeves Settlement, Steeves Settlement, comté Westmoreland,  19h à 20h30 
Mer, 27 janvier : Tracadie-Sheila, Endroit à confirmer

Si vous souhaitez organiser un rencontre à votre ferme ou dans votre région, contactez Amanda (506) 260-0087. 

La souveraineté alimentaire et les fermiers au Nouveau-Brunswick

Par Rébeka Fraser-Chiasson, membre du CA de l’UNF-NB, et copropriétaire de La Ferme Terre Partagée à Rogersville, N.-B.

Le mois dernier, j’ai été demandé d’adresser les participants à la conférence biennal du Réseau d’action pour la sécurité alimentaire du Nouveau-Brunswick. La préparation pour l’adresse et pour le panel de l’après-midi m’a permis de réfléchir sur la sécurité alimentaire et la place des fermiers dans la conversation et l’action sur l’accès à une alimentation saine.

La sécurité alimentaire – l’accès pour tous à une alimentation suffisante, de bonne qualité, sécuritaire et abordable – c’est une objectif louable, grand et absolument nécessaire. On se doit de le garder en tête lors de nos activités quotidiennes. En tant que fermière, j’y pense surtout quand on réfléchit sur qui consomme nos aliments. Notre objectif, n’est certainement pas atteint simplement parce qu’on peut gagner notre vie de notre production. Ca ne sera jamais assez de juste avoir plus de marchés des fermiers ou plus de restaurants qui servent de la nourriture locale si cette nourriture ne se rend pas à tous. Notre projet est clairement plus grand, mais c’est aussi ici qu’on voit que cette définition, de sécurité alimentaire, manque. Elle ne nous explique pas la piste à suivre : qui devrait produire cette nourriture, comment, où, sa distribution, et encore plus. [Pour lire l'article complèt, cliquez ici]
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