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Rien à déclarer...
Lectrices, Lecteurs, Supportrices, Supporters, Minimistes, Newslettrices, Newsletter.
Vous n'imaginez pas la joie qui m'incombe (non, pas Nico) de me voir confier aujourd'hui la tâche (non, pas Alex), de rédiger une nouvelle newsletter.
Voici donc la première « lettre aux nouvelles » du Minimum Fanfare de l'année 2016.
Pour vous dire que... :
Ça va.
…
Enfin globalement.
…
Le froid est arrivé tard, non ?
…
Vous faites quoi samedi prochain ?
Ah oui... Nous non plus, on n'a rien de prévu.
…
Bon ben voilà...
Nous avons été très heureux de passer ce petit moment avec vous.
A bientôt, donc. Salut !
Ah oui, il y a le Festin à Créon qui aura lieu du 25 au 27 mars.
Oui, voilà, on risque de s'y croiser.
Un petit attentat musical rapide ? Non, pas sûr.
Cette année, on avait décidé en réunion qu'on ferait trois stages, et qu'on vous informerait à l'avance pour que vous puissiez réjouir vos esgourdes engourdies par le froid tardif, de la douceur poétique des effluves éthylo-sonores de votre fanfare préférée (le Minimum Fanfare. Je précise au cas où...) en avant-première.
Mais en fait... bon ben... avec la toiture de Nicombe à refaire (500 m²), les vacances au ski de Bob, et Yannick qui a été muté maître du monde, on n’aura sûrement pas le temps.
Pour conclure, je dirais que je ne suis pas d'accord avec Laurent pour dire que les « lettres à nouvelles » du Minimum Fanfare sont trop longues pour un contenu relativement peu important, tant sur le plan quantitatif des informations divulguées que sur le plan qualitatif du même peu d'informations divulguées.
Oui, j'aime bien conclure au début, ça me permet de me débarrasser prestement de cette tâche ingrate qui consiste à synthétiser un texte développé sur une page et demi pour en retenir l'information principale qui tient en 3 mots.
Il ne me reste plus, maintenant, qu'à développer sur une page en prenant soin de ne divulguer l'information importante (oui, il n'y en a qu'une) uniquement à la fin, pour que Laurent, mais aussi tous ceux qui pensent comme lui, soient obligés de lire jusqu'au bout. Bien évidemment, il s'agit également de prendre garde à ne pas donner cette information dans la dernière phrase, sinon, les petits malins auraient vite fait de "zyeuter" sournoisement en bas de cette newsletter en évitant de lire ces tartines de phrases trop longues et dénuées de sens qui constituent et constitueront jusqu'au bout, le contenu de cette lettre à nouvelle.
Avez-vous remarqué que ce terme de « lettre à nouvelle », revenant presque aussi fréquemment que « Minimum Fanfare » tape sur le système, tandis que le nom de votre fanfare préférée (cette fois, je ne reprécise pas), fréquemment associé aux termes « fanfare préférée » a plutôt un effet rassurant au milieu de ce contenu soporifique ?
Je pourrais d'ailleurs dans une autre lettre à nouvelles, vous donner les rudiments de l'analyse psycho-graphologique qui permet de laisser suspendu le lecteur dans l'attente d'une date de concert, d'une information, d'un quoi que ce soit un tant soit peu intéressant et qui le poussera, à l'instar des fans de Dragon Ball Z à attendre l'épisode suivant pour enfin avoir la joie de découvrir ce contenu tant attendu...
Du coup, avec tout ça, je ne me souviens plus de l'information si importante dont je souhaitais vous faire part...
Il faudra donc attendre la prochaine lettre à nouvelles.
Et merci de votre attention.
L'hiver va être long...
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