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ELECTRON Festival 2016 - 13th Edition - Line-up & Serial Events
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Electron inaugure sa treizième édition avec encore plus d’impertinence qu’à l’accoutumée. Dans cette période de précarité culturelle, qui a vu nombre de festivals mettre la clé sous la porte, l’endurance et la ténacité du festival Electron font effectivement figure d’impertinence en soi. Dans le climat genevois peu favorable, imposé par les dernières décisions du Conseil Municipal en matière de coupes budgétaires, qui ont frappé Electron de plein fouet, cette audace prend des allures d’épreuve de force.
C’est justement cela qu’Electron a choisi de cultiver, envers et contre tout, et encore plus cette année, non seulement dans sa ligne graphique, conjurant le mauvais sort d’un audacieux «bad edition», auréolé d’un 13 de circonstance, sous le regard inquisiteur d’un chat noir, mais également dans sa programmation aventureuse et sans compromis, pluridisciplinaire et pluri stylistique.
 
 
Electron by night – Electron by day
 
L’aventure de cette 13ème édition commencera au bout de la rue de la Coulouvrenière, fermée comme chaque année entre le Palladium et l’Usine, pour configurer les contours d’une véritable enceinte de festival, où se déroulera le plus gros des festivités. Elle cheminera ensuite vers la salle de la Fonderie, lieu de bacchanale idéal pour accueillir des formules artistiques inédites dans un cadre plus intimiste, avec Michael Mayer en all night long, Recondite en programmateur d’un soir et une soirée Concrete comme si vous y étiez. Elle s’égarera enfin jusque dans les salles satellites, théâtres des propositions les plus décalées: la Gravière signera ainsi un one shot hip-hop le jeudi soir, tandis que la Halle W inscrira une triple programmation, Dub, Welcome2Dancehall et la deuxième édition suisse de la Torture Garden, du jeudi au samedi, dans l’écrin d’un festival, lieu de toutes les audaces.    
Le pôle de nuit ainsi configuré fera écho à un pôle de jour maximalisé, sis au Bâtiment d’art contemporain, qui accueillera, comme chaque année, l’exposition du festival au Commun, ainsi qu’une scène de jour débordant cette fois dans la cour du Cercles des Bains, avec une programmation internationale et pointue, défiant l’affiche nocturne.
 
 
Une programmation aventureuse et sans compromis
 
L’audace du festival passe également par sa programmation élastique, qui étire ses tentacules électroniques jusque dans les confins stylistiques les plus emblématiques (de la house à la techno, en passant par la bass music, la disco, la pop, l’IDM ou l’electronica…), les formats artistiques les plus élaborés ou les artistes les plus passionnants du genre, qu’ils soient légendaires, confirmés ou en devenir.  Les locomotives de ce train à grande vitesse lancé sur les rails d’une poignée d’organisateurs passionnés – on citera The Shoes, Todd Terje, mais aussi Adam Beyer, Recondite, Motor City Drum Ensemble, Camo&Krooked, Rone, Martin Buttrich, Agoria ou Matthew Dear – tireront les wagons de ces mythiques artistes qui ont façonné le genre électronique, de Todd Terry à Carl Craig, en passant par Michael Mayer, tout comme les étoiles montantes, sur le point d’écrire les partitions électroniques de demain: Job Jobse, Weval, Andre Bratten, Cubenx, pour n’en citer que quelques-uns…
 
L’impudence du festival s’exprime ensuite dans sa capacité à rendre compte de la richesse et de la diversité de la scène électronique féminine, en plein épanouissement, alors qu’on l’affirmait discrète. Cette année la programmation du festival Electron s’affinera ainsi sous la techno martiale et pertinente d’Helena Hauff ou Paula Temple, sous celle plus dramatique et mélodique de Julia Govor, référencée comme l’une des seize artistes de l’année 2016 par Mixmag, sous la disco funky de The Black Madonna, sous la techno intelligente d’Aurora Halal, parmi les plus brillantes artistes de la scène électro new-yorkaise, ou sous la sublime deep techno de notre Masaya nationale…
 
Enfin, l’insolence du festival passe par cette aptitude, malgré sa taille modeste face aux grosses machines internationales, à susciter l’enthousiasme et la confiance des agences et des artistes, permettant au festival de proposer chaque année des projets qui sortent des sentiers battus. Brian Eno inaugurera sa toute première exposition solo en Suisse, plongeant les deux étages du Commun dans la grandiose installation sonore «The Ship». Un événement en soi! Le label Raster Noton viendra souffler les bougies de son 20ème anniversaire à Electron, pour une unique date en Suisse, avec un line-up d’exception. Agoria partagera les platines avec la figure tutélaire Carl Craig, dans le cadre son nouveau concept «Agoria Invite», pour un back2back inédit et un final en apothéose. Le Zoo verra la rencontre atypique entre deux figures emblématiques de l’industrie musicale, avec d’un côté Surgeon, pilier de la techno british, et la performeuse Lady Starlight, collaboratrice et amie de Lady Gaga. La bien nommée soirée «Rage» fera cohabiter les acts les plus frénétiques, avec en guest star, Dookoom, mené par Isaac Mutant, collaborateur des non moins emblématiques Die Antwoord. En ouverture du festival, Electron fera une plongée en apnée dans l’histoire de la musique électronique avec «Horizons Electroniques II», un spectacle intemporel mêlant ondes Martenot, électronique et danse contemporaine.
 
La scène suisse à l’honneur
 
Enfin, le festival ne pourrait cultiver pleinement son impertinence, sans témoigner une nouvelle fois de son soutien à la formidable diversité de la scène suisse. Pour la troisième année consécutive, Electron proposera une rencontre entre artistes du cru et professionnels de la branche, sous la forme d’un matchmaking – le pendant musical du speedating –, et donnera ensuite la possibilité à ces mêmes artistes d’exprimer leur créativité sur la scène de jour du festival, aux côtés de pointures internationales. Le vivier électronique helvétique sera également mis à l’honneur dans les différentes salles du festival, avec quelques pépites nationales que nous vous invitons à venir découvrir, parmi lesquelles le nouveau projet de Kate Wax sous son vrai nom Aïsha Devi, la moitié de Tanz/Tanz en solo sous le pseudo de Napman ou le live d’Oy, qui viendra présenter son nouvel album en première suisse. Sans oublier, ces autres artistes du cru qui mettent en exergue la pluridisciplinarité du festival, en s’affirmant dans des domaines aussi divers que la danse (Lou Landré, Sophie Ammann & Rosanne Briens) ou les installations, à l’instar de Vincent Hänni et Rudy Decelière dans leur projet Horizons irrésolus mêlant art et science, présenté au Cern. Rien que ça.
 
 
Qu’il fait bon d’être insolent!

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