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Néosanté hebdo
mercredi 09 mars 2016

La vessie et le territoire

portrait de Yves RasirDécidément, ces temps-ci, la presse m’apporte pas mal d’informations intéressantes.  Et même les journaux populaires !  Dans l’un d’entre eux,  j’ai découvert avant-hier la belle histoire de Jean-Claude, un concitoyen bruxellois de 54 ans qui a guéri d’un cancer la vessie.  En juillet dernier, il se rend à l’hôpital suite à un blocage urinaire très douloureux. Après une série d’examens, un urologue lui  annonce qu’il a un polype cancéreux au niveau de la vessie et qu’il doit  se faire opérer. Jean-Claude et sa femme encaissent difficilement la nouvelle, mais après quelques jours d’abattement, le couple décide de se rebeller. «  Il était hors de question qu’on m’enlève la vessie à mon âge, raconte le quinquagénaire. Cela signifie avoir une poche à vie, ce qui est invalidant. En plus, c’est une opération pour laquelle il existe un grand risque de ne plus jamais avoir d’érection. Je ne voulais pas. »Devant ce refus, le chirurgien insiste et brandit les « guidelines » oncologiques préconisant l’ablation vésicale dans pareil cas. Jean-Claude résiste  jusqu’au mois d’octobre et se décide à consulter un autre urologue. Ce dernier prescrit un nouveau scanner et  - ô surprise -  il n’y a plus trace de cellules cancéreuses !  Depuis,  son patient passe régulièrement des contrôles et tout va bien : il est en complète rémission.  « On a voulu m’enlever la vessie pour rien ! s’indigne Jean-Claude. Il y aura peut-être une récidive dans le futur, mais en tout cas, pour l’instant, je n’ai plus de cancer ».

Si ce rescapé du scalpel a pris contact avec le journal pour témoigner,  ce n’est pas tant pour fustiger le premier urologue qui voulait le mutiler, mais bien pour faire passer le message qu’un deuxième avis médical peut être bénéfique. « On veut aussi dénoncer le manque d’informations à destination des patients et le recours systématique aux opérations chirurgicales dans certains hôpitaux ».  Contacté par le journaliste, la direction de l’hôpital où officie le médecin visé s’est cependant retranchée derrière le secret médical et a déclaré que le patient « avait été soigné dans les règles de l’art ».  L’art de guérir ou l’art de charcuter en toute inutilité ?  Ce qui est un peu dommage, c’est que Jean-Claude lui-même est convaincu d’avoir évité le bistouri grâce à la chimiothérapie.  En plus de l’opération envisagée, on lui avait en effet prescrit quatre séances de chimio qu’il avait docilement acceptées. Or,  il y a tout lieu de croire qu’il a guéri spontanément en dépit des médicaments, et non grâce à eux.   Pourquoi ? Parce que son cas,  de l’apparition de ses symptômes à la disparition du cancer,  est  facilement explicable par la médecine nouvelle du Dr Hamer.  Celui-ci,  je vous le rappelle,  a découvert que toute pathologie possède un sens en termes de survie. Dans la nature,  l’urine sert aux animaux pour marquer leur territoire. S’ils n’arrivent pas à le marquer efficacement, ils vont  développer une maladie qui va légèrement creuser la vessie (cystite) ou  la faire considérablement grossir (tumeur), le but biologique étant de produire une plus grande quantité de liquide odorant pour dissuader les intrus. Chez l’homme, c’est exactement pareil : le cerveau archaïque déclenche de tels programmes lorsqu’un stress de cet ordre devient ingérable par le psychisme conscient.  Si vous commencez à pisser beaucoup sans boire davantage, demandez-vous qui ou quoi a menacé votre territoire !

Bien sûr,  les problèmes territoriaux sont bien plus variés chez l’être humain que chez le chat ou le chien.  Le territoire, ce n’est pas seulement la maison et le jardin, mais ça peut être un  autre lieu de vie, un bien,  un véhicule, un espace professionnel,  voire, métaphoriquement,  le métier ou le domaine d’activité.  Et pour certaines personnes,  le territoire peut être ressenti comme incluant d’autres personnes, par exemple le conjoint ou les enfants. De plus, les ingérences peuvent être réelles, virtuelles ou imaginaires Quant aux frontières territoriales, elles peuvent être matérielles (une haie, un mur, une porte…), mais elles peuvent aussi  être  symboliques (les limites à ne pas dépasser, les barrières morales, les valeurs auxquelles je tiens, les habitudes qui sont les miennes,  etc) .  La cystite typique, c’est celle que va déclencher la femme mariée dont la belle-mère intrusive envahit le ménage et se mêle de diriger la conduite.  Ou celle de l’employé(e) qu’un supérieur harcèle ou dont  un collègue s’arroge les prérogatives.   Si la situation se prolonge ou que le conflit – enduré en silence - devient  aigu, le besoin de marquer le territoire peut dégénérer en polypes vésicaux.  Et si le choc émotionnel est trop violent, le ressenti  vraiment dramatique, la somatisation pourra prendre une forme tumorale. En toute hypothèse, la finalité positive des affections de la vessie sera d’améliorer le marquage de territoire.

Mais attention : comme l’a aussi découvert le Dr Hamer,  les symptômes d’une maladie surviennent le plus souvent lors de sa deuxième phase, celle de la réparation des tissus abîmés lors de la phase conflictuelle active.  Pour reprendre l’exemple de la bru envahie,  l’infection urinaire sera perçue lorsque belle-maman prendra des vacances ou que le mari mettra les points sur les « i ». Dans le cas d’un cancer, la « basculage en guérison » pourra se traduire  par des douleurs intenses et/ou par sang dans  les urines (hématurie). Ce sont précisément les événements qui ont poussé Jean-Claude à consulter.  Etait-il donc déjà presque guéri au moment du diagnostic ?  La lecture de son récit nous incite à le penser. Dans Néosanté, nous avons déjà publié d’autres témoignages montrant qu’une telle pathologie pouvait évoluer favorablement en l’absence de toute intervention classique.  Et il est de plus  en plus connu que de nombreuses tumeurs peuvent disparaître en l’absence de tout traitement. Ce qui crédibilise  le scénario d’une autoguérison,  c’est que Jean-Claude  n’est visiblement pas du genre à  se laisser faire. Il ne s’est pas laissé intimider  par l’urologue qui voulait l’opérer et il a osé affronter « l’establishment »  pour protéger son intégrité corporelle.  Suite à l’atteinte préalable et pathogène à son territoire, il a probablement réagi avec la même vigueur  et la même envie de s’affirmer.  Avec un caractère comme le sien, il est clair que sa vessie est entre  de bons reins !

En conclusion de cette infolettre, je me dois évidemment de formuler les mise en garde d’usage : je ne suis pas médecin et je ne recommande à personne de décommander une éventuelle opération. Ce que je peux en revanche vous  conseiller sans détour, c’est de  prendre toujours  plusieurs avis avant de vous résoudre à  passer sur le billard.  Et si votre état le permet,  de patienter et de procéder à de nouveaux examens pour vérifier l’évolution de  votre « mal-a-dit ».  C’est ainsi que Jean-Claude a sauvé sa vessie, préservé sa virilité et sauvegardé sa vie sexuelle.  Je lui souhaite de connaître encore, durant de longues années,  de délicieux ébats amoureux en territoire conjugal.

 

Yves Rasir

 

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