Le
collectif
ECHO
se présente
avec son
printemps indien
Il se trouve que Paris est notre quartier général. Nous y avons grandi ou l’avons rejoint délibérément. Et nous l’aimons, cette ville lumière en mal d’enchantement. Nos nuits sont d’ailleurs debout.
Il se trouve que chacun d’entre nous, co-fondateurs d’ECHO, est traversé par les vents du monde. Nous voyageons en quête de l’autre. Et lorsque nous sommes à quai, il arrive que nous nous sentions étrangers. Nos convictions se veulent généreuses, passeports et frontières nous embarrassent.
Il se trouve que, parmi les terres que nous foulons, il y en a une qui nous convoque sans cesse : l’Inde. Le gigantisme de sa culture nous enivre. Au point que certains d’entre nous ont choisi d’embrasser l’une ou l’autre de ses traditions artistiques et de s’engager avec exigence dans ce voyage au long cours.
Il se trouve que nous avons pour autre point commun un goût immodéré pour les affaires de transmission. Nous pensons que préserver les pratiques et les savoirs traditionnels est indispensable pour bien vivre et vivre ensemble. Tour à tour festives et spirituelles, empreintes de visions et d’enseignements, les expressions musicales fragiles que nous fréquentons sont à la source de l’imaginaire. Elles constituent autant de mémoires fertilisées par le temps, à (re)connaître urgemment !
Aussi, nous croyons que célébrer la diversité humaine, sa conscience large et sa créativité sans limite est un point de départ à peu près sensé contre les obscurantismes.
Faire circuler en tous sens poètes, musiciens, danseurs, ritualistes et savants, mettre en présence et fabriquer les conditions de la rencontre... ce à quoi nous nous employons.
Pour donner forme à nos rêves de musiques et de partages, nous avions envie d’un outil qui nous ressemble : ECHO.
L'association n'a pas un objet mais mille. Elle est ce que nous en faisons, pas à pas ; et elle a le sens de l'improvisation.
Depuis 2015 (et la mémorable Nuit du Raga à la Philharmonie de Paris), la musique classique indienne nous occupe joliment.
- Conseil artistique et production de concerts (Philharmonie, World Sacred Spirit Festival au Rajasthan, Musée Guimet, Salle du Patronage Laïque à Paris, India International Guitar Festival de Calcutta, salons de musique ou encore showcases) ;
- promotion des grands maîtres autant que des artistes de la relève ;
- accompagnement d’artistes indiens et européens dans leurs projets de développement ;
- création d’une plateforme d’échanges à l’usage des musiciens, des mélomanes et des curieux, appelée "Société Secrète" ;
- exploration et mise en réseau de Calcutta à Paris, via Chennai, Londres, Rome, New-York ou Montréal.
Nous espérons unir un peu ce petit monde fragmenté des amoureux de l’Inde. Mettre en commun les ressources pour faire grandir les pratiques, les publics et l'économie associée.
Nous désirons par ailleurs ouvrir le collectif et ses activités : plus d'actions pédagogiques, plus de tournées et de grandes fêtes ; d’autres esthétiques, d’autres artistes… En maintenant évidemment le cap sur l’excellence artistique.
À différentes échelles, nous continuons à expérimenter en quête d’une éthique « équitable et solidaire » et d’un équilibre viable entre exercice professionnel et militantisme philanthrope.
Alors bien sûr, nous cherchons activement des partenaires pour accueillir nos projets et donner vie à ces moments plein de sens et de joie qui nous font courir le monde.
Nous cherchons des alliés qui sauront soutenir, bousculer et souffler à l'oreille des pistes inexplorées.
Et puis des pairs qui aiment ces musiques comme nous les aimons et voudraient "co-créer".
À bon entendeur…
Namaskar !
JEUDI 21 AVRIL, À PARTIR DE 19H30
AU CAFÉ LE MACAREUX, PARIS
LA SOCIÉTÉ
SECRÈTE #7
Désormais le secret le moins bien gardé de Paris !
Un scène dans le "ventre" de capitale, des musiciens de tous horizons, des mélomanes – fervents et novices. Et puis du bon vin, des plats consistants et un accueil chaleureux. Le tout dédié aux traditions musicales indiennes et à leurs représentants venus de l'hexagone et d'ailleurs !
» Performances en acoustique,
» 1ère partie programmée, 2ème partie improvisée,
» entre chaque intervention, libre échange.
» scène ouverte à tous les niveaux, toutes les voix, tous les instruments.
Ce que "TimeOut" en dit
Episode 7 avec entre autres, la participation de la chanteuse carnatique Emmanuelle Martin et du slide guitariste Reno Daniaud »» Event Facebook !
Info : 06 22 92 35 09 (Denis)
Participation libre
VENDREDI 22 AVRIL, 20H30
À L'AUDITORIUM GUIMET
MUSÉE NATIONAL DES ARTS ASIATIQUES, PARIS
SOUMIK DATTA + PRABHU EDOUARD
concert sarod + tabla
Soumik Datta, trentenaire à l'irrésistible sourire, est considéré comme l’un des joyaux musicaux de la couronne d’Angleterre... L’éclaireur de la Senia Shahjahanpur Gharana (école de Calcutta) est encensé pour son jeu d’une précision chirurgicale, limpide et facétieux. Puissant aussi et éminemment créatif. Il multiplie les collaborations, de Beyoncé à Sidi Larbi Cherkaoui en passant par Akram Khan, composant pour le cinéma ou le théâtre. Inévitablement, il traverse le monde à la vitesse d'une comète... dont nous suspendrons le vol, le temps de vous le présenter.
Une Première parisienne !
Disciple de Pandit Shankar Ghosh qui s'est éteint en janvier dernier laissant un héritage musical et pédagogique inestimable, Prabhu Edouard est l'un de nos meilleurs percussionnistes français. Il a le goût de l’étincelle et l'esprit de conquête. Il s'est taillé une réputation d’expérimentateur insatiable, voyageant lui aussi sur les scènes les plus diverses. Racines ancrées dans le terroir savant, cœur à l’ouvrage, ses doigts déferlent sur les peaux avec une audace parfois piquante. Mais son égo est justement accordé : à l’écoute, à l’affut, il attrape sa chance.
Ces deux-là prennent leur envol avec une aisance que seuls la confiance intérieure et le travail incessant confèrent. Ils convertissent le cadre codifié du raga en vaste cour de récréation où abondent l’expressivité, la jubilation du jeu et les fugues nécessaires à la vitalité de la tradition.
Des alter egos dont l’alliance savante sera scellée au cours de cette soirée très attendue. Dépêchez vous de réserver !
Résa : 01 40 73 88 18 / auditorium@guimet.fr
Tarifs : 17€ / 12€
Portraits de Soumik et Prabhu (vidéo)
Pour les invitations presse / professionnels et une présentation complète, merci de contacter Edith au 06 61 74 54 28.
Une soirée en hommage à Frédéric Deval.
SAMEDI 7 MAI, 21H
LUNDI 9 MAI, À PARTIR DE 18H
FESTIVAL DES MUSIQUES SACRÉES DU MONDE DE FÈS, MAROC
HOMMAGE À L'INDE
avec près de 30 artistes
Cette 22e édition du Festival de Fès jettera la lumière sur l’Inde et son génie créatif. Une première pour cet événement aussi sacré que les musiques qu'il présente... Et devinez qui s'est vue confier la conception artistique et la production du projet ? ECHO !
Les fastes des cours des palais des maharajahs et nababs d’antan auront permis l’émergence d’une tradition et d’un savoir uniques ; ils seront donnés à découvrir lors d’une création, Durbar, présentée dans le majestueux site de Bab Makina (samedi 7 mai). Près de 30 artistes issus des plus grandes gharanas ("écoles"), mais aussi des villages reculés du Rajasthan se disputeront la scène au fil d'une joute époustouflante.
Une Nuit de la Médina (lundi 9 mai) consacrée à l’art du raga parachèvera cette immersion. Pousser les portes de lieux enchanteurs et s’abandonner à l’atmosphère tour à tour contemplative et exaltée des salons de musique indiens... Là où l’ordre cosmique était autant imité que défié par le geste musical. Doués de génie, les artisans de cette nuit nous viennent de Calcutta, Chennai ou Mumbai, mais aussi des diasporas de Manchester ou Toronto. La plupart de ces jeunes maîtres de musique hindustani et carnatique se produiront pour la première fois au Maroc et pour certains, assureront leur première prestation en dehors du sous-continent.
Un périple nocturne qui connaîtra son point d'orgue avec un projet destiné aux petits et aux grands : The King of Ghosts (lundi 9 mai). Unissant une équipe artistique indo-britannique et un orchestre marocain, ce ciné-concert fait renaître au fil d’une partition originale un petit bijou du plus grand des cinéastes indiens : Satyajit Ray. Soumik Datta, virtuose du luth sarod, y personnifiera par son jeu détonnant Goopy et Bagha, héros aux aventures rocambolesques.
Site du festival
Presse : 06 61 74 54 28 (Edith)
Nos remerciements à Alain Weber, directeur artistique.
JEUDI 19 MAI, À PARTIR DE 19H30
AU CAFÉ LE MACAREUX, PARIS
LA SOCIÉTÉ SECRÈTE #8
Comme chaque 3e jeudi du mois, le rendez-vous des joueurs de musique indienne !
Programme en cours... Suspens !
Ce que "TimeOut" en dit
Info : 06 22 92 35 09 (Denis)
Participation libre
VENDREDI 27 MAI, À 20H
LIEU SURPRISE, PARIS
SHUBHENDRA RAO & SASKIA RAO DE HAAS + PRABHU EDOUARD
concert intime sitar & violoncelle + tabla
Parmi les privilèges donnés à vivre au music lover, il y a celui d’être régulièrement invité dans les écrins les plus appropriés à la belle musique. Ceux qui favorisent la communion avec l’artiste et autorisent à remonter à la source, sans filtre ni distance.
Nous vous proposons de faire l’expérience d’un concert en acoustique auprès de deux personnalités exceptionnelles, accompagnées au tabla par le non moins formidable Prabhu Edouard.
Le sitariste Pandit Shubhendra Rao était un protégé de Pandit Ravi Shankar. Il partagea son quotidien pendant dix années, conformément à l’enseignement traditionnel Guru-Shishya Parampara. De ce compositeur et soliste, les connaisseurs indiens se délectent et la critique célèbre le talent de passeur entre les cultures. Sa curiosité pour l’autre s’est traduite par de mémorables collaborations, que ce soit avec le joueur de pipa Gao Hong ou le flutiste jazz James Newton. Aucune maîtrise ne peut exister sans pensée créative, consciente des frontières et de leur porosité. Son art l’a emmené au Carnegie Hall, au Beijing Performing Arts Center ou au Festival d’Edimbourg. Et jamais il ne vise à exacerber les sens… Ce qui lui importe est de « capturer l’âme ».
Sur son chemin, le maestro a croisé une musicienne qui lui ressemble et s’est littéralement uni à elle.
Saskia Rao-de Haas est originaire de Hollande. Elle est la pionnière qui fit monter le violoncelle sur les scènes indiennes les plus orthodoxes. Unique, son instrument à la taille réduite, est droit inspiré de ses études comparatives entre tradition hindustani et musique baroque. Il est doté en cordes sympathiques permettant des cascades de notes subtiles tout en préservant la gravité des basses. Pandit Hariprasad Chaurasia, l’un de ses maîtres, aurait eu ce mot : « Saskia a été enseigné par Dieu lui-même ; tout le monde devrait se mettre à l’écoute de sa musique ». Car oui ! Qui s’en approche n’oublie plus ses merveilles vibratoires. Pour donner voix à son violoncelle et explorer sans restriction ses possibilités expressives, elle déploie depuis son passage au Conservatoire de Rotterdam un travail admirable. Il y a peu d’artistes qui habitent ainsi la musique qu’ils ont épousé.
De passage éclair à Paris, dans un lieu que nous tenons secret par goût du jeu, ce jugalbandi, littéralement « jumeaux entrelacés », ainsi que l’on nomme le dialogue entre deux solistes de la tradition hindustani, ne saurait être manqué !
Devenir la rencontre du son et du geste, faire naître dans le présent un langage affranchi capable de la même plénitude qu’un orchestre symphonique… Telle est la quête de ce couple à l’imagination musicale incandescente et dont il est si plaisant d’observer l’entente harmonieuse entre deux silences.
En collaboration avec Un regard sur le monde
Info et résa : 06 71 10 33 24 (Gilles) / info@unregardsurlemonde.fr
Tarif unique : 16€, thé inclus
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