Copy
envoyer à ses amis
si ce message n'apparait pas correctement, cliquez ici
pour répondre à cet email veuillez utiliser cette adresse : info@neosante.eu
Néosanté hebdo
mercredi 27 avril 2016

Non au zikalarmisme (I)

portrait de Yves RasirAvez-vous reçu la  récente lettre de Jean-Marc Dupuis sur le  virus Zika ? Je suppose que oui, car cette newsletter gratuite émanant des éditions SNI (Santé Nature Innovation) a des centaines de milliers d’abonnés. Si vous êtes intéressé(e) par la santé naturelle, vous êtes probablement l’un d’eux. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez lire ce texte en cliquant ici. Je vous invite à la lire, car je vais consacrer mon message hebdomadaire à la contredire, où du moins à expliquer pourquoi je ne partage pas du tout l’inquiétude de mon ami Jean-Marc. Celui-ci est averti de ma démarche, et il se réjouit qu’un débat s’instaure entre nous,  par nos médias interposés. J’en suis ravi également, car si j’apprécie beaucoup Jean-Marc Dupuis, et si je trouve ses lettres souvent très intéressantes, je suis loin d’être d’accord avec toutes les idées et opinions que véhiculent ses journaux et éditoriaux. Lui c’est lui, moi c’est moi.

Dans ce billet, je vais être évidemment très synthétique. Pour approfondir les notions que je vais évoquer, il faudrait pour bien faire relire de nombreux numéros de Néosanté, notamment le dossier que nous avons consacré en janvier 2015 à la grande « ébolarnaque », ainsi que plusieurs numéros de Néosanté Hebdo. Je vous rappelle que vous pouvez retrouver toutes nos infolettres électroniques (165 déjà  publiées à ce jour) sur notre site. Je vous rappelle aussi que tous les éditoriaux de la revue – qui en est à son numéro 55 – sont accessibles gratuitement en ligne. Pour les lire, il suffit de cliquer sur les images de couverture dans cette page de notre site. Aujourd’hui, je vais donc aborder un sujet d’actualité en vous résumant ce qui fait la raison d’être de Néosanté, à savoir  la mise en lumière de la Médecine Nouvelle du Dr Hamer et, en contrepoint, la mise en évidence des grandes erreurs commises par la médecine allopathique officielle. Surtout la plus grande d’entre elles à nos yeux, celle qui consiste à  considérer les microbes comme des ennemis. Désolé de répéter des choses que beaucoup d’entre vous connaissent ou ont déjà lues, mais c’est  visiblement une nécessité.  Je vous propose cette réflexion en huit petits chapitres, mes 8 raisons de rester zen face à Zika

  8 raisons de rester zen face à Zika

  1. La nature est bien faite
  2. Il y a une élémentaire loi du vivant à laquelle la médecine occidentale moderne, et singulièrement sa branche virologique, demeure obstinément aveugle : la vie souhaite se perpétuer. Et comme tous les êtres vivants, les micro-organismes n’ont aucun intérêt à faire mourir les hôtes qu’ils infectent. Concrètement, ça signifie que la contagiosité d‘une maladie est toujours inversement proportionnelle  à sa dangerosité. Un rhume, ça se « chope » très facilement. Une fièvre hémorragique Ebola, ça ne s’attrape pas du tout comme ça. Comme Jean-marc Dupuis, j’avais prévu que cette pseudo épidémie ouest-africaine allait rapidement s’éteindre. Mais contrairement à lui, non pas en raison de mesures prophylactiques  aux vertus discutables, mais en raison de la gravité même des symptômes. En 2009, j’ai aussi pronostiqué que la transmission aisée du virus H1N1 irait de pair avec des conséquences réduites, ce qui s‘est amplement vérifié. A la même époque, j’ai aussi écrit que la morbidité élevée du SRAS ou de la grippe aviaire permettait de prédire une expansion limitée. Cela s’est vérifié aussi. Je ne suis pas un devin, je suis simplement un observateur de la nature qui en  constate la merveilleuse logique : un virus peu menaçant, c’est un virus qui circule  rapidement ; un virus très dangereux, c’est un virus très peu contagieux. Si ne je ne m’abuse, le virus Zika fait clairement partie de la première catégorie. En Polynésie, en 2013,  60% de la population a été contaminée et pour la grande majorité, la visite virale est passée complètement inaperçue.

  3. C’est le terrain qui compte
  4. « Claude Bernard avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Je sais que je vous la ressors souvent, cette phrase qu’aurait prononcée  Louis Pasteur sur son lit de mort. Qu’elle soit véridique ou pas, il  est un fait que le célèbre physiologiste français, découvreur du phénomène d’homéostasie,   a toujours combattu les idées de Pasteur, et surtout sa théorie du germe. Avec un autre contemporain de Pasteur, Antoine Béchamp,  Claude Bernard a mis en valeur l’importance du terrain individuel sur lequel prennent pied les agents infectieux. Si celui-ci est en mauvais état, ceux-là risquent de proliférer. Mais si l’individu est de constitution robuste, la virulence n’est pas au rendez-vous. Autrement dit, ce n’est pas  parce qu’on héberge un microbe qu’on est malade, mais c’est parce qu’on est déjà en mauvaise santé qu’on lui donne l’occasion de s’exprimer. Cette vision des choses est celle de l’authentique médecine hippocratique, celle de la naturopathie et de l’homéopathie, et celle de la plupart des médecines naturelles. Assez bizarrement, Jean-Marc Dupuis escamote complètement le concept de terrain et adhère totalement à la théorie pasteurienne classique : pour lui, Zika peut « attaquer » n’importe qui n’importe quand !  Pour ma part, dans Néosanté, j’ai relevé que l’épidémie brésilienne n’avait pas surgi n’importe où, mais dans le Nordeste, la région la plus misérable du Brésil.  Dans cette province déshéritée, on ne mange pas à sa faim mais on ne manque pas de médicaments ni de vaccins pour altérer encore davantage l’immunité. Au début des années 90, c’est dans la même région qu’on a vu apparaître d’étranges « homens nanicos » (hommes nains et microcéphales) qui formaient jusqu’à 30% de la population environnant les grandes plantations. Zika était-il déjà à l’oeuvre ? Tant que personne ne mène l’enquête, la réponse est non.  Mais s’il s’avérait que oui, je serais prêt à prendre le pari que seuls ces pauvres travailleurs agricoles souffrant de malnutrition en étaient porteurs.

  5. La microcéphalie a d’autres causes

    Contrairement à ce que Jean-Marc Dupuis laisse entendre, le lien de causalité n’est pas établi entre le virus  Zika et  la survenue de malformations congénitales.  Par définition, les études in vitro ne permettent pas de décrire les mécanismes se déroulant in vivo. Et les autres types d’études ne permettent que très rarement de conclure à un rapport causal. En l’occurrence, les médias de masse ont menti en annonçant que les chercheurs de l’Institut Pasteur en avaient apporté la preuve. En fait, cette équipe a simplement rassemblé les données de l’épidémie polynésienne et remarqué que dans 7 des 8 cas de microcéphalies répertoriés à l’époque, la mère aurait pu être exposé au virus durant sa grossesse. Une hypothèse associative, rien de plus.  L’étude du New England Journal of Médicine ? Les chercheurs eux-mêmes se gardent d’affirmer que l’inquiétante corrélation est autre chose qu’une corrélation. Et rappelons que l’OMS elle-même, d’habitude si prompte à crier au loup, n’a pas encore inculpé Zika pour ce chef d‘accusation. Ce qui est scientifiquement certain, c’est que la microcéphalie d’un fœtus peut être provoquée par d’autres causes. La plus fréquente, c’est l’alcoolisme profond de la maman. Mais aussi la prise de certains médicaments pendant la grossesse et l’exposition à des substances chimiques, comme les pesticides. Au Brésil comme ailleurs dans le Tiers-Monde, on pulvérise toujours des pesticides de la famille des organophosphorés, reconnus comme neurotoxiques.  De nombreuses études  démontrent qu’une exposition in utero perturbe le développement du cerveau et réduit très significativement le périmètre crânien. Des médecins latino-américains ont aussi pointé  le pyriproxyfène,  un larvicide ajouté à l’eau de consommation pour enrayer la prolifération des moustiques.  Connu comme perturbateur endocrinien, ce produit est également soupçonné d’être tératogène.  Bref, ce ne sont pas les suspects qui manquent, et je ne comprends pas trop que JM Dupuis, à ce stade,  privilégie résolument la piste virale. Pour mieux nous faire peur ?

  6. Il n’y a pas de maladie sans conflit
  7. Il est vrai que certains virus sont depuis longtemps accusés de provoquer des malformations congénitales, lorsque les femmes enceintes les contractent en début de grossesse. Par exemple le cytomégalovirus, ou le virus de la rubéole.  Zika pourrait donc fort bien allonger la liste et rejoindre le banc des prévenus. Mais c’est là que Néosanté diverge radicalement des éditions Santé Nature Innovation : pour nous, il s’agit TOUJOURS d’une lamentable erreur judiciaire. Tout comme la présence d’un individu sur une scène de crime ne prouve pas sa participation, la présence d’un virus dans un tissu ne signifie nullement qu’il vient y commettre un méfait. En nous fondant sur les travaux du Dr Hamer (voir point n° 7), nous n’hésitons même pas à soutenir le contraire, à savoir que tout microbe est par nature un auxiliaire de santé. Il n’est pas là pour nuire, mais pour réparer ce qui a été abîmé. Abîmé par quoi ?  Parfois par un assaut de substances toxiques, on vient de le voir. Mais le plus souvent par un choc psycho-émotionnel, un gros  conflit au sens étymologique du terme. Je peux même apporter un témoignage personnel en ce sens. Mon épouse a contracté le cytomégalovirus lorsqu’elle était enceinte de notre deuxième fille.  Contrairement aux sinistres présages médicaux prononcés par des toubibs nous encourageant à l’avortement, celle-ci ne souffrait pas de malformations à la naissance et n’a pas non plus développé de handicap durant son prime enfance. La seule « trace » de cet épisode viral, c’est qu’elle est restée petite,  nettement plus petite que la moyenne. Or, avec ma femme, nous avons identifié plusieurs événements qui auraient pu générer cette solution biologique de petite taille, le plus probable étant un violent accident de voiture survenu peu après la conception.  Ma moitié était saine et sauve, le bébé aussi, mais le véhicule était en miettes. Tout « cyto » et « mégalo » qu’il soit, je suis persuadé que le virus est innocent dans cette histoire, et en tout cas que l’infection ne se serait pas produite sans ce choc émotionnel peu banal. Pas de somatisation sérieuse sans conflit d’ampleur équivalente.

    (à suivre)

 

Yves Rasir

PS :Suite à ma lettre sur « la tempête De Niro »,  certains lecteurs ont cru déceler de ma part une hostilité envers le  Dr Andrew Wakefiled. Ce n’était pas le cas, je cherchais seulement à comprendre l’attitude de l’acteur américain à l’égard du médecin anglais et de son film. Pour rappel, Néosanté a publié naguère un article du Dr Françoise Berthoud défendant ardemment le Dr Wakefield et ses travaux (Néosanté n° 9).  Nous avons également publié un article  de la docteure en sciences Cyrinne Ben Mamou confortant  l’hypothèse d’un lien entre l’autisme et le vaccin rougeole (Néosanté n° 15). Vous pouvez retrouver ces articles en archives sur notre site.

 


Offre de la semaine

Il y  tout juste cinq ans, nous mettions la dernière main au tout  premier numéro  du mensuel Néosanté ! Pour fêter dignement cet anniversaire, je vous propose la collection numérique complète (55 numéros) au prix sacrifié de 55 € . Pour  avoir cette mine d’informations dans votre ordinateur, allez en catégorie « Promotion » de la boutique Après réception de votre payement, nous vous envoyons manuellement un lien permettent de télécharger un dossier compressé contenant tous les numéros de Néosanté en format PDF.   . 

disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 55 (avril 2016) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 55
envoyer à ses amis
pour répondre à cet email veuillez utiliser cette adresse : info@neosante.eu
se désinscrire - s'inscrire