« Regards croisés : Grenoble, métropole citoyenne du monde »
Le nouveau numéro de « Regards croisés », publié par le Réseau des observatoires de l’agglomération grenobloise (OBS’y), vient de paraitre. Pour cette édition, il s’agissait d’identifier et d’analyser les facteurs d’internationalisation du territoire grenoblois, sous ses multiples dimensions. Ce document, désormais accessible sur internet, a été réalisé sous le pilotage de Grenoble-Alpes Métropole, en partenariat avec plusieurs structures dont la Ville de Grenoble.
Chaque publication des « Regards croisés » de l’OBS’y vise à appréhender collectivement un sujet majeur, en croisant les connaissances des partenaires de son élaboration. Cette fois-ci, la thématique était celle de l’internationalisation du territoire grenoblois et le document se nomme « Grenoble, métropole citoyenne du monde – L’internationalisation du territoire ». Le rapport vise à « l’émergence d’une intelligence partagée du territoire ».
Les différents partenaires se sont donné quelques objectifs. D’abord, il s’agit d’établir un état des lieux des pratiques d’observation sur l’internationalisation du territoire, un sujet appréhendé de manière globale et non pas seulement centré, comme le plus souvent, sur les seuls facteurs d’attractivité, de suivi ou de promotion du territoire. Ensuite, le deuxième objectif est de doter les acteurs d’une vision d’ensemble et commune de l’internationalisation du bassin grenoblois.
Le rapport est divisé en trois grands axes : le brassage fort des populations et des cultures ; l’internationalisation de l’économie, des universités et de la recherche ; et le rôle moteur des collectivités locales. Ces trois parties appuient notamment sur l’engagement fort de la Ville de Grenoble dans le processus d’internationalisation et sur la pertinence d’un équipement comme la Maison de l’International.
Du 17 au 21 mai, la Ville de Grenoble et son Centre d’information Europe Direct valorisent l’ouverture aux cultures de nos voisins européens, en faisant honneur à l’Espagne et au Portugal. De nombreuses activités à thématique ibérique seront proposées : concert, débat, projection, expositions, théâtre, danse… !
Afin de célébrer l’Union européenne et l’Europe de manière générale, l’édition 2016 de « Grenoble vit l’Europe » vous invite également à fêter le 30ème anniversaire de l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans l’UE. Une semaine sera dédiée à ces deux pays, baptisée « la Semaine aux couleurs ibériques ».
La Maison de l’International accueillera plus particulièrement :
- L’exposition « Exílios, témoignages d’exilés et de déserteurs en Europe (1961-1974) » ouvert au public à partir du 17 jusqu’au 27 mai, de 14h à 18h.
- Un concert poétique et musical «Un Rendez-vous poétique et musical », animé par une jeune poète espagnole, Alicia Es. Martinez, témoignant de la condition sociale et politique de son pays, accompagnée par deux musiciennes. Le mardi 17 mai à 18h30.
- Des Ateliers Jeunesse, tout au long de la journée du mercredi 18 mai. Le matin, la Maison de l’International sera l’hôte d’un théâtre intitulé Le lapin Blanc présenté par les élèves de la section portugaise de l’école Anthoard aux classes de maternelle du Jardin de Ville. L’après-midi sera consacré à des activités ludiques comme les jeux de société, la lecture, le coloriage et le visionnage de films d’animation, en lien avec le Portugal, l’Espagne et plus largement l’Union européenne
- Une projection/débat autour du film Les Grandes Ondes, le mercredi 18 mai à partir de 18h30. Réalisé par Lionel Baier, ce film humoristique porte sur deux journalistes de radio envoyés au Portugal pour réaliser un reportage sur l’entraide suisse dans ce pays en plein cœur de la Révolution des Oeillets (85min). Après le film, un temps d’échange avec M. Guillaume Bourgois, enseignant de cinéma à l’université Grenoble-Alpes, sera proposé.
- Présentation du Livre « Exílios, témoignages d’exilés et de déserteurs en Europe (1961-1974) », le jeudi 19 mai à 18h30 retraçant le parcours d’une génération de déserteurs, refusant de participer aux guerres coloniales portugaises et cherchant de l’espoir dans d’autres pays européens comme la France.
- Des danses folkloriques portugaises auront lieu le vendredi 20 mai à partir de 20h. Réalisées par les groupes Lusitanos do Minho de Saint Martin d’Hères et Rosa da Primavera de Rives.
Enfin, le samedi 21 mai, de 18h30 à minuit, le Musée de Grenoble vous invite à « la Nuit européenne des Musées ¡L’Espagne s’invite au musée de Grenoble! » pour voir gratuitement l’exposition Cristina Iglesias et Le Greco à la loupe !
On vous attend nombreux !
Retrouvez le programme complet de l’édition 2016 de « Grenoble vit l’Europe » (le programme de la Semaine aux couleurs ibériques est en pages 10 et 11) : http://www.calameo.com/read/0047455237e2b3ed7ba2d
Pour plus de renseignements : www.europedirectgrenoble.eu
Europe Direct Grenoble : 04.76.00.76.80
Maison de l’International : 04.76.00.76.89 – 1, rue Hector Berlioz, Jardin de Ville
Traités de libre-échange : Grenoble à la rencontre paneuropéenne de Barcelone
Cette rencontre, abordant la thématique « Les autorités locales et la nouvelle génération de traités de libre échange», s’est tenue les 21 et 22 avril derniers à l’invitation de Barcelone. Construite en deux temps majeurs, l’idée était de rassembler les autorités locales et la société civile autour du CETA (Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne), et du TTIP, Traité transatlantique entre les USA et l’UE. L’objectif de ce sommet était d’affirmer une position des collectivités locales autour de la mise en place et la ratification de ces traités.
Un réseau de 40 élus a donc été réuni, représentant des villes espagnoles plus ou moins grandes comme Madrid, Séville, Valencia, Saragosse ; ainsi que des villes de toute l’Europe telles que Vienne (Autriche), Birmingham (Angleterre), Corfou (Grèce), Bruxelles (Belgique) ou Cologne (Allemagne). Alan Confesson, conseiller municipal ayant porté le vœu « Grenoble zone hors TAFTA », représentait Grenoble.
Le premier jour, organisé par la municipalité de Barcelone, était réservé à la mise en réseau des autorités locales. Une première table ronde sur les effets du TTIP / CETA sur les compétences locales et régionales ainsi que sur les principes démocratiques a permis aux représentants de s’exprimer sur le positionnement de leur ville avec, par exemple, l’adoption ou non d’une motion «zone hors TAFTA». Le directeur des Relations Internationales de Barcelone, Pablo SANCHEZ CENTELLAS, a ensuite proposé de travailler sur déclaration commune. Partant d’une proposition faite par la Ville de Barcelone, les différentes autorités locales ont pu modifier cette dernière afin qu’elle réponde aux attentes de chacun. La journée s’est conclue par l’adoption de cette Déclaration commune. Un travail de traduction reste à faire afin que chacun puisse la signer dans sa langue.
Le deuxième jour, organisé par la société civile, avait pour objectif de rassembler cette dernière et les autorités locales afin d’échanger et de trouver des solutions communes à la ratification de ces traités. Le matin, différentes tables rondes ont été mises en place comme « Remunicipalisation et souveraineté locale » à laquelle a participé Alan Confesson, détaillant l’expérience de Grenoble notamment sur la gestion de l’eau. L’après-midi, des workshops étaient organisés tels que « Étendre l’alliance des zones libres de TTIP / CETA / TISA à d’autres régions et pays » ou « Promotion d’alternatives locales pour une économie et une société plus juste » afin d’envisager les perspectives futures.
Enfin, cette rencontre s’est clôturée par le souhait public et officiel de la Ville de Grenoble d’accueillir un second événement afin que ce sommet soit le point de départ d’un réseau actif dans l’information et l’action autour de ces traités et des conséquences que leur ratification impliquerait en favorisant et valorisant les initiatives locales et citoyennes.
Exposition et conférence dans le cadre de TERRA Award
L’exposition « L’architecture en terre d’aujourd’hui », présentant les 40 édifices finalistes du TERRA Award, premier prix mondial des architectures contemporaines en terre crue, sera inaugurée à Grenoble ! L’inauguration de l’exposition sera suivie par une conférence proposée par l’architecte-chercheur Dominique Gauzin-Müller, à partir de 19h.
Abondante, bon marché et peu gourmande en énergie pour sa transformation, la terre est l’un des matériaux incontournables de l’architecture de demain. C’est aussi une porte d’entrée vers un habitat plus écologique et plus économique. Le TERRA Award, lancé sous l’égide de l’UNESCO, souhaite favoriser son essor en valorisant des bâtiments exemplaires. Il participe ainsi à une première étape vers la reconnaissance de l’architecture en terre crue par la profession et le grand public. Soutenu mondialement, ce prix est également l’opportunité de saluer le courage, la créativité et les compétences de tous les acteurs engagés dans la construction de projets en terre.
C’est dans cet objectif qu’un appel à candidature a été lancé sur les cinq continents pour mettre en lumière toutes les architectures contemporaines réalisées en pisé, bauge, adobe, blocs de terre comprimée (BTC), torchis, enduits, etc. Tous les types de programmes sont représentés : habitat, équipements, bureaux, bâtiments industriels, aménagements extérieurs et intérieurs. Au total, ce sont plus de 350 candidatures qui ont été déposées. Le 15 janvier dernier, un jury d’experts (composé notamment de Vincent Fristot, Adjoint à l’urbanisme et au logement de la Ville de Grenoble) a finalement sélectionné les 40 bâtiments finalistes, réalisés dans 27 pays, sur les 5 continents.
Ces projets sont tous présentés et valorisés dans l’exposition « L’architecture en terre d’aujourd’hui » qui sera inaugurée le mercredi 11 mai à 18h30 à la Plateforme, place de Verdun. Une conférence sera ensuite donnée à 19h par Dominique Gauzin-Müller, architecte-chercheur, rédactrice en chef du magazine EcologiK/EK et coordinatrice du TERRA Award.
L’expérience américaine de dix lycéens grenoblois
Le 23 février dernier, dix élèves de seconde internationale américaine du lycée André Argouges de Grenoble ont eu l'incroyable opportunité de partir à Phoenix, en Arizona, durant deux semaines. C'est par le biais du jumelage entre Grenoble et Phoenix que ces lycéens se sont immergés dans le quotidien d'étudiants américains.
Les jeunes du lycée Argouges ont ainsi pu découvrir les richesses de la région de Phoenix, entre musées, sites naturels (dont le fameux Grand Canyon) et universités, leur permettant de se projeter pour d'éventuelles études supérieures en Arizona. Ils ont été accueillis dans des familles d’élèves inscrits dans la section Global Studies du lycée « Central High School » à Phoenix. Ils ont ainsi pu enrichir leur connaissance de la culture américaine.
Les élèves sont revenus émerveillés et grandis de cette expérience, qui n'aurait pas pu avoir lieu sans l'aide de la ville de Phoenix, de celle de Grenoble, ainsi que des chaleureuses personnes ayant permis le voyage. L'échange se poursuit désormais avec l'accueil de quatre lycéens de Central High School et deux de leurs professeurs par le lycée Argouges et les élèves de la section américaine.
Une grande soirée aux couleurs créoles !
Les associations AFODOMI et CASOMI, faisant vivre les cultures créoles à Grenoble, organisent une grande soirée antillaise le samedi 7 mai 2016 à partir de 19h30 à la ferme Heurard, à Seyssins.
La soirée se décomposera en deux parties. D’abord, une première partie donnera carte blanche aux groupes de musiques et aux danseurs invités pour l’occasion. Il s’agit de trois groupes d’origines antillaises : We One Crew, Sunlight Tropical et Kaladja. Ensuite, la deuxième partie permettra à tous de bouger sur les différents rythmes antillais : zouk, salsa, mazurka, biguine, compas, etc…
Cette grande fête créole se déroulera à la ferme Heurard, 8 rue Joseph Moutin à Seyssins (tram C, terminus Le Prisme).
Attention, la réservation est obligatoire et doit s’effectuer avant le 3 mai au 06.34.90.45.87
PAF : 10 € (paiement à l’avance, gratuit jusqu’à 14 ans)
Possibilité de se restaurer pour 10 €.
