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FÉVRIER 2015

Pourquoi est-il important de parler encore d'égalité en 2015?

Depuis 23 ans, la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière travaille à améliorer les conditions de vie des Lanaudoises et à défendre leurs droits, ainsi qu’à sensibiliser la population et les instances décisionnelles à l’égalité entre les femmes et les hommes. En appui avec notre travail, le gouvernement québécois présentait en 2006 sa politique Pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait, comportant sept orientations qui couvrent l’ensemble des préoccupations des femmes. (www.scf.gouv.qc.ca)

Force est de constater que malgré de réelles avancées au Québec, des inégalités persistent et affectent notamment les femmes sur les plans économique, social et politique. Les faits parlent d'eux-mêmes : 
  • La scolarité : les femmes ont un rehaussement de la scolarité dans le domaine de la santé et celui des sciences sociales. Cependant le domaine des sciences pures et appliquées est encore réservé majoritairement aux hommes : 81 femmes avaient obtenu un diplôme contre 144 hommes. (2011)
  • Les professions : les 3 principaux emplois exercés par les femmes sont secrétaires, vendeuses et caissières. Ces choix professionnels ne sont pas intéressants au niveau salarial et ces emplois sont souvent à temps partiel. (2006)
  • Les heures de travail : le taux d’emploi à temps partiel est à la hausse chez les femmes depuis 1987. Il est de 27,5% comparativement à 12,4% chez les hommes. (2013)
  • Le revenu : le salaire hebdomadaire moyen des femmes de la région est de 683,82$ et celui des hommes de 919,95$. (2013)
  • La pauvreté : 9% des femmes vivent sous le seuil du faible revenu tandis que chez les hommes, le taux est de 7,2%. (2008)
  • Les transferts gouvernementaux : les femmes sont à 31,5% plus dépendantes que les hommes à 15,5%, des prestations gouvernementales et des mesures fiscales (assurance chômage, TPS, prestation fiscale pour enfants, sécurité de vieillesse, crédits d’impôt, etc. (2011)
  • Le statut : 20 680 femmes vivent seules et le nombre augmente plus rapidement avec l’âge que la proportion d’hommes seuls. De ce nombre, 55% consacrent plus de 25% de leur revenu au coût du logement. (2008)
  • La monoparentalité : les femmes sont à 72,8% cheffes de famille monoparentale et chez les hommes à 27,2%. (2011)
  • Santé mentale : les Lanaudoises ont un niveau de détresse psychologique élevé à 26% comparativement à 15,8% chez les hommes. (2008)

ET qu’en est-il de l’état de situation de la présence des femmes dans Lanaudière?
Devant ce constat, il est encore nécessaire que les instances locales et régionales, au cœur du développement, tiennent compte de la réalité et des besoins des femmes afin de réduire les inégalités sociales. C’est dans cet esprit qu’au cours des prochains mois, nous vous enverrons des chroniques d’information sur les efforts qui doivent être encore accomplis à cet effet, spécifiquement sur la participation des femmes au pouvoir.


Francine Rivest
Coordonnatrice

Source des statistiques :
Site web de SYLIA, Agence de santé et services sociaux de Lanaudière, 2015
Site web Institut de la statistique Québec, 2014
Portrait statistiques de Lanaudière, Conseil du Statut de la femme, 2010

 

Cette chronique est rendue possible grâce à la participation financière du Secrétariat à la condition féminine.
Fondée en 1991, la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière (TCGFL) est un regroupement régional de défense collective des droits. Elle favorise la participation active du mouvement des femmes de Lanaudière au développement socio-économique de leur région, en vue d’améliorer les conditions de vie et de santé des femmes et ce, dans une perspective d’égalité entre les sexes.


 



Prochaine chronique


Mars 2015
Participation des femmes au pouvoir

 
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