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GOPAC reçoit une bourse de la National Endowment for Democracy

GOPAC est heureux d’annoncer qu’il a reçu une bourse octroyée par la National Endowment for Democracy (NED), ce qui financera un projet d’un an sur le renforcement de politiques et de mécanismes relatifs à la lutte contre la corruption dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). L’Organisation des parlementaires de la région arabe contre la corruption (ARPAC) utilisera la bourse pour produire des rapports nationaux sur la lutte contre la corruption adaptés aux sept pays de la région MENA : le Bahreïn, la Jordanie, le Koweït, le Maroc, la Palestine, la Tunisie et le Yémen. ARPAC et ses sections nationales travailleront avec les experts locaux pour effectuer la recherche et rédiger les rapports à l’aide de l’Outil d’évaluation de la lutte contre la corruption de GOPAC et du PNUD à l’intention des parlementaires (en anglais seulement), de la documentation existante, de documents officiels et
d’entrevues avec les parties prenantes. Le projet comprendra également des discussions de groupe dans chaque pays ciblé auxquelles participeront des parlementaires, des représentants des organisations de la société civile, des chercheurs, des membres de la presse et des représentants du système judiciaire afin d’obtenir d’autres analyses et d’autres recommandations pour les rapports. En outre, ARPAC préparera un rapport régional comparatif mettant en lumière les tendances régionales, les modèles de réussite, les lacunes et les recommandations politiques.

NED est un organisme sans but lucratif établi à Washington, D.C., qui soutient des projets et des initiatives d’organisations non gouvernementales partout dans le monde visant à renforcer les institutions démocratiques. 

Des parlementaires de la Bosnie-Herzégovine participent à une séance d’information de GOPAC

Le 17 avril se tenait une séance d’information à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine visant à présenter les membres de l’Assemblée nationale à GOPAC et à aider les députés à créer une section nationale de GOPAC. L’événement a été facilité par l’initiative du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Renforcer les capacités des parlementaires et des principales institutions dans la lutte contre la corruption en Bosnie-Herzégovine, de même que le ministère des Affaires étrangères de la Norvège. L’honorable Elizabeth Lloyd Behjat, députée du Parlement d’Australie-Occidentale et membre de GOPAC Australie, et Dubravka Filipovski, députée de l’Assemblée nationale de la Serbie et membre de GOPAC Serbie, figuraient parmi les conférenciers qui ont participé à la séance d’information.

Mme Behjat a donné un survol détaillé de la mission et des activités principales de GOPAC, elle a expliqué sa structure et les objectifs de ses sections nationales et régionales, de même que le rôle de
nos Groupes de travail mondiaux (GTM) dans l’atteinte des priorités de nos programmes. Elle a également parlé plus précisément de l’expérience de GOPAC Australie, en expliquant son évolution ses réussites et ses défis.

Après l’exposé de Mme  Behjat, Dubravka Filipovski a parlé du travail de GOPAC Serbie, qui comprend l’organisation d’ateliers et de tables rondes au Parlement de la Serbie, la promotion de la mission de GOPAC pendant les séances plénières, le travail avec des autorités gouvernementales indépendantes comme l’Institution de vérification de l’État serbe, et la collaboration avec Transparency International et d’autres institutions non gouvernementales ayant les mêmes objectifs. Elle a souligné que beaucoup de travail restait à faire dans la région de l’Europe du Sud-est et a fortement encouragé les parlementaires de la Bosnie-Herzégovine à joindre la lutte mondiale de la lutte contre la corruption et à créer sa propre section nationale.

APNAC tient son assemblée générale bisannuelle au Tchad

Le réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC) a tenu son assemblée générale bisannuelle à N’Djamena, au Tchad, du 24 au 26 avril. Cette année, l’assemblée générale était organisée par GOPAC-Tchad et l’Assemblée nationale du Tchad et a accueilli des délégués de dix sections nationales de l’APNAC, de même que John Hyde, président de GOPAC Océanie et membre de l’Exécutif de GOPAC.

Les discussions qui ont eu lieu pendant la réunion de trois jours étaient axées sur le climat actuel de corruption politique et le manque de surveillance parlementaire dans les législatures nationales d’un bout à l’autre de l’Afrique. Les participants ont convenu que la corruption est de plus en plus envahissante dans les législatures de l’Afrique. Les systèmes judiciaires partout en Afrique sont devenus prédisposés aux pratiques de corruption et la confiance du public dans les tribunaux continue de diminuer. Les participants ont également discuté des
répercussions de la corruption sur les secteurs de l’extraction, qui se développent rapidement, et des mesures de surveillance qui doivent être mises en place et respectées pour que les citoyens profitent équitablement des recettes tirées de l’exploitation des ressources.

À la suite de la réunion, les parlementaires sentent l’urgence d’intensifier leurs luttes pour enrayer la corruption et mettre un terme à l’impunité dans leur pays respectif, et de poursuivre leurs efforts en matière de renforcement des capacités. Les sections nationales d’APNAC sont aussi fortement encouragées à continuer d’établir des partenariats avec les organisations de la société civile qui peuvent contribuer au succès de la mise en œuvre de mesures anticorruption. Enfin, on a demandé aux membres de l’Exécutif d’APNAC de continuer à solidifier la section régionale et d’accroître ses efforts visant à créer d’autres sections nationales au sein d’APNAC.

Le PDG de GOPAC prononce une allocution lors de la 14e séance du Comité d’experts de l’administration publique de l’ONU

Le 22 avril, le président-directeur général de GOPAC, Akaash Maharaj, a prononcé une allocution lors de la 14e séance du Comité d’experts de l’administration publique de l’ONU (ONUCEAP). L’événement avait lieu dans le bâtiment de l’Assemblée générale à New York et a accueilli des membres du Bureau et du Comité de l’ONUCEAP, des représentants des États membres de l’ONU et des organisations de la société civile. 

Dans le cadre de son allocution, M. Maharaj a présenté les efforts mondiaux de GOPAC pour faire en sorte que les crimes de corruption à haut niveau fassent l’objet de poursuites à l’échelle internationale. Il a expliqué que GOPAC étudiait actuellement quatre 
différentes avenues pour tenter d’y parvenir : accroître le nombre de tribunaux nationaux faisant respecter la compétence universelle en matière de corruption à haut niveau; utiliser les tribunaux régionaux en Afrique, en Europe et en Amérique latine; assurer l’expansion de la compétence des institutions internationales ou la création d’un tribunal international anticorruption; mettre en Å“uvre une série d’actions au civil contre les kleptocrates afin de les forcer à rendre les avoirs nationaux volés.

Nous vous invitons à lire le discours complet (en anglais seulement) de M. Maharaj devant l’ONUCEAP et de visionner la vidéo de la session.

GOPAC publie une version française d’un manuel sur le contrôle parlementaire au Congrès

C’est avec fierté que GOPAC annonce la publication en français du document Improving Democratic Accountability Globally: A Handbook for Legislators on Congressional Oversight in Presidential SystemsCette publication, à l’origine diffusée en anglais et en espagnol en 2013, fournit aux législateurs des systèmes présidentiels un outil convivial pour améliorer l’efficacité des fonctions de surveillance
d’une législature. Le manuel montre comment la surveillance parlementaire permet de réduire la corruption, comment elle peut être évaluée et quelles mesures peuvent être prises par les systèmes présidentiels pour l’améliorer.

Nous vous encourageons à transmettre la version française de cette publication à vos collègues francophones. 

Programmes et formations à venir à la International Anti-Corruption Academy (IACA)

La International Anti-Corruption Academy (IACA) est une pionnière du domaine de la sensibilisation, de la formation, du réseautage, de la coopération et de la recherche concernant la lutte contre la corruption, établie à Laxenbourg, en Autriche. Voici une liste des prochaines formations offertes par la IACA qui visent à doter les participants d’outils pratiques pour les aider à lutter plus efficacement contre la corruption :
  • Le meilleur de Luis Moreno Ocampo (date limite 15 juin);
  • Maîtrise en études sur la lutte contre la corruption (date limite 30 juin);
  • Formation sur la lutte contre la corruption dans les marchés publics (date limite 5 juillet);
  • Incitatifs législatifs à l’intégrité des entreprises (date limite à déterminer).
Tous les membres de GOPAC intéressés sont invités à s’inscrire à ces cours. Pour obtenir un complément d’information, veuillez visiter le site Web de l’IACA (en anglais seulement). 

La Banque mondiale offre un cours gratuit en ligne sur les partenariats publics-privés 

Le Groupe Banque mondiale offre actuellement le cours Public-Private Partnerships (PPPs): How can PPPs help deliver better services? (Partenariats publics-privés (PPP) : comment les PPP peuvent aider à offrir de meilleurs services?), un cours en ligne de quatre semaines ouverts à tous. Les PPP sont de plus en plus courants dans les grands projets d’infrastructure, mais ils peuvent être particulièrement la cible de la corruption, puisqu’ils ouvrent 
souvent la porte à des conflits d’intérêts et au trafic d’influence. Lorsqu’ils sont adéquatement mis en place, les PPP peuvent améliorer la prestation de services et aider à stimuler la croissance économique. La prochaine session en ligne commence le 1er juin et se poursuit jusqu’au 27 juin.

(Veuillez noter que la formation de la Banque mondiale n’est offerte qu’en français.)

Les points de référence de la Commonwealth Parliamentary Association ouvrent la voie vers des parlements plus forts

Les parlementaires partout dans le monde bénéficieront de conseils précieux sur les normes de conduite et le comportement éthique grâce au document Recommended Benchmarks for Codes of Conduct applying to Members of Parliament (Les points de référence recommandés pour les codes de conduite s’appliquant aux députés) (en anglais seulement). Il s’agit de nouveaux points de référence conçus pour améliorer le rendement parlementaire. Cette initiative novatrice est menée par Ken Coghill, professeur agrégé à la Monash University, et la Commonwealth Parliamentary Association (CPA).

La CPA, une association internationale de parlements nationaux, provinciaux, territoriaux et d’État au Royaume-Uni et dans ses anciennes colonies, reconnaît qu’un cadre était nécessaire, mais qu’on ne savait pas vraiment quels parlements avaient mis en place des codes de conduite et encore moins à quel point ces codes étaient efficaces. Pour cette raison, l’association a chargé le professeur Coghill d’élaborer des points de référence pour guider les parlements dans la création de tels codes.

« Les parlements sont plus efficaces lorsque les députés placent les intérêts de la population avant les gains personnels, le copinage avec les gens qui financent les campagnes et les autres intérêts particuliers Â», a affirmé M.  Coghill. 
Dans le cadre de ses recherches, M. Coghill a découvert que la culture établie chez les députés, tous pays confondus, représente un facteur important lors de la rédaction des codes de conduite. Il ajoute que l’efficacité des codes repose sur la réceptivité des députés et de la mesure dans laquelle leur parlement souhaite les appliquer.

Des ébauches de points de référence ont mené à des recommandations qui ont fait l’objet de débats, puis qui ont été adoptées par des députés et des greffiers des régions mondiales de la CPA, par des chercheurs et par des experts du renforcement des parlements à l’occasion d’un atelier international organisé au Parlement de l’État de Victoria, en Australie.

Les points de référence sont transmis aux parlements des pays membres du Commonwealth, qui peuvent les utiliser pour rédiger ou modifier leur propre code de conduite. Ces points de référence peuvent également être utilisés par les parlements de pays non membres du Commonwealth, puisqu’ils ont été élaborés de manière à s’adapter à n’importe quelle législature. La publication complète de la CPA est accessible ici (en anglais seulement).  
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