Une formation qui porte du fruit
Avec le cursus Itéa, formez de façon intentionnelle des croyants prêts à s’engager
Qu’est-ce qui distingue les apprentissages «
informels » de la vie courante (comme se familiariser avec un nouveau logiciel, la réalisation d’une nouvelle recette de cuisine, etc.) de l’apprentissage : «
non-formel » (le coaching en sport, en musique, des stages en entreprise) ? Tout comme pour l’apprentissage «
formel » (en classe, à l’école, à la faculté, etc.), c’est « l’intentionnalité ». Pour le dire autrement, c’est une volonté, plus même, un engagement à « aller jusqu’au bout » pour acquérir la connaissance ou compétence voulue.
Si nous prenons du temps pour réexaminer tout ce que nous avons appris au cours des années, nous pouvons nous rendre compte que nous employons ces trois formes d’apprentissage : le formel, à l’école ; l’informel, dans la vie courante ; et le non-formel dans beaucoup de domaines, à la fois dans le cadre d’études structurées, comme les stages, ou bien, dans la vie, dès que nous mettons une véritable intention, une volonté, à la maîtrise d’une technique, d’une capacité, voire même d’une connaissance.
Dans ITEA, nous considérons « l’intentionnalité » comme un élément essentiel, important pour la formation théologique ou biblique à tous les niveaux — que ce soit pour le discipulat, la formation des responsables des différents ministères dans l’Église locale, ou la formation pastorale. C’est pour cette raison que nous avons
établi des « cursus » différents, (nos « collections ») pour répondre non seulement aux besoins, mais aussi pour y répondre d’une manière structurée, intentionnelle et suivie.
Dans une telle perspective, prenons quelques instants pour nous demander ce que Jésus a fait pour former ses disciples. Selon Marc 3.14, il prit les douze « pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher ». L’essentiel de la formation donnée par Jésus, c’était de s’entourer de ses disciples, afin qu’ils l’écoutent, mais aussi qu’ils le voient vivre, voient faire, etc. Le discipulat est tout d’abord une transmission du « savoir-être », avant d’être, également, une transmission du « savoir-faire ». Jésus a donc employé une combinaison du « formel » (son enseignement, comme le Sermon sur la montagne et les paraboles), de « l’informel » (les questions-réponses entre lui et les disciples dans les circonstances de la vie), mais aussi du « non-formel ». Ce dernier se voit tout d’abord dans le fait que, bien évidemment, il avait un but en appelant les douze : les former pour pouvoir assumer le ministère de l’Évangile et l’implantation des Églises. Mais l’apprentissage non-formel a lieu aussi de manière assez structurée, quand Jésus envoie les 70, deux par deux, avec une mission précise, puis, à leur retour, fait une « évaluation » de leur expérience.