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Tip #53 - Arrêtez de donner votre avis  
 
Laissez-moi vous rapporter un échange, entre collègues, que nous appellerons scénario 1:
  • Je suis complètement submergé(e) et vais devoir venir au bureau ce week-end en plein été.
  • Tu devrais prendre la fin de semaine de congé, tu en as besoin!
  • Je ne peux pas ou bien je vais «disjoncter» lundi matin. J’ai un millier de courriels qui m’attendent dans ma boîte de réception!
  • Pourquoi ne travaillerais-tu pas depuis chez toi cette fin de semaine.
  • J’ai du mal à me concentrer à la maison, il y a trop de distractions!
  • Alors viens au bureau tôt le matin.
  • Eh bien, je suppose que je devrais en passer par là pour une de ces deux journées. Soupir.
Cela contraste avec le second scénario:
  • Je suis complètement submergé(e) et vais devoir venir au bureau ce week-end en plein été.
  • Qu’arrivera-t-il si tu ne travailles pas ce week-end?
  • 1000 courriels sont en attente dans ma boîte de réception … une histoire sans fin.
  • Qu’arrivera-t-il si tu ne prends pas ce week-end de congé?
  • ………
  • Eh bien, peut-être que je pourrai prendre une belle journée de congé puis pourrai travailler le lendemain pendant 5 heures tôt le matin et revenir à la maison pour passer le reste du temps avec ma famille et mes amis. Certains d’entre eux pourraient  mettre en marche le barbecue!
  • Merci bien! Passe un bon week-end!
Qu’avez-vous noté au sujet de ces deux scénarios?

Le scénario 1 laisse entendre que l’autre n’a pas la réponse et a besoin de vous pour trouver une solution. Nous sommes tellement habitués au mode de résolution de problème que nous tombons naturellement dans ce type de dialogue. Toutefois… vous ne vivez pas leur vie, vous ignorez les tenants et les aboutissants de leur situation et ne pouvez que deviner les causes sous-jacentes du symptôme qu’ils manifestent.

Dans le scénario 1, vous devez tenter de trouver des solutions et finissez par presser l’autre de questions. Au fil du temps, vous créez des conditions telles que l’autre dépend de plus en plus de vous et se retrouve de plus en plus désarmé: «Que devrais-je faire à présent?»  Une tâche interminable pour celui qui tente d’apporter son concours!

 

Après avoir passé toute une existence à donner et à recevoir des conseils non souhaités, je m’appuie maintenant sur le coaching pour aider les autres à trouver leur voie. Une formule moins onéreuse pour moi, moins susceptible de glisser comme l’eau sur les plumes d’un canard ou moins à même d’essuyer un échec. «Voyez-vous, j’ai essayé votre solution et cela n’a pas marché!»

Vous remarquerez que le second scénario invite l’autre à parler davantage, vous emmène entièrement hors de l’équation et incite l’autre à penser par lui-même et à se faire confiance! C’est parfait!

La question doit être aussi ouverte que possible, en s’assurant qu’il n’y a pas de solution qui se cache entre les lignes. Parfois quand la personne est vraiment coincée, on peut proposer certains choix, mais ce devrait être en dernier ressort, étant donné que cela tend à limiter les solutions aux seuls choix que vous présentez.

La prochaine fois que quelqu’un dit: «Que devrais-je faire?» Traitez cela comme une question de rhétorique.
  • Qu’avez-vous essayé?
  • Que n’avez-vous pas essayé?
  • Quel résultat désirez-vous réellement obtenir?
  • Qu’y a-t-il d’important à ce sujet?
  • Qui pourrait contribuer à votre plan?
  • De quoi avez-vous besoin?
  • Que feriez-vous si vous aviez une baguette magique et pourriez faire ce qui vous chante?
Vous avez saisi l’idée.  Aidez-la, aidez-le dans leur quête et laissez-leur les coudées franches! Cessez cet été de donner des conseils et profitez de vacances bien méritées.
 
~ Dominique

 
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