Tenez-vous prêts : le mois de la Colombie approche !
Dans le cadre de l’année France-Colombie, c’est au tour de Grenoble de se mettre à l’heure colombienne au mois d’octobre ! Cet automne festif et chaleureux débutera à la Maison de l’International le jeudi 5 octobre lors d’une grande soirée d’ouverture du mois de la Colombie. Tout au long du mois d’octobre la Maison de l’International reste mobilisée pour vous faire découvrir ce pays -objet de tant de fantasmes- à travers une série d’expositions, de rencontres et d’animations.
Colombia … Foyer du réalisme magique de Gabriel Garcia Marquez, entre exotisme et mystère, ce pays attire autant qu’il intrigue. La Ville de Grenoble fait venir à vous la Colombie et vous propose un voyage qui mobilisera tous vos sens …… concerts, dégustations, expositions, danses et rencontres rythmeront le mois d’octobre.
Une mise en bouche vous sera proposée par la Ville de Grenoble durant le mois de septembre, notamment à travers du théâtre, des concerts et une rencontre avec la Ville de Medellin le 29 septembre dans le cadre du Forum Creative mobilities.
La Maison de l’International accueillera durant le mois d’octobre des expositions, des spectacles, de la musique et des rencontres littéraires ouvertes à tout public et sur entrée libre. Ces évènements seront l’occasion d’aborder la culture colombienne par le regard d’artistes mettant leur créativité au service du passé, du présent et du futur de la généreuse Colombie.
Rendez-vous à la Maison de l’International de Grenoble du 5 au 27 octobre, située au 1 rue Hector Berlioz, 38000 Grenoble.
Venez célébrer la Journée Européenne des Langues à la Maison de l’International !
Cette année, 19 structures participent à la Journée Européenne des Langues de Grenoble, qui ne se limite d’ailleurs pas aux langues européennes. Au programme : des animations pour petits et grands afin de découvrir les langues et cultures du monde ! Venez nombreux le mardi 26 septembre, de 14h à 21h, à la Maison de l’International.
La Journée Européenne des Langues a été créée durant l’Année européenne des langues en 2001, à l’initiative du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne. L’objectif général était de promouvoir la richesse du patrimoine linguistique et culturel de l’Europe.
La diversité linguistique est une voie vers une meilleure compréhension interculturelle. Ainsi, les institutions européennes ont décidé de célébrer les langues européennes chaque 26 septembre afin de sensibiliser le grand public à l’importance de l’apprentissage des langues, de leur diversification et , plus généralement, promouvoir la diversité culturelle et linguistique européenne.
La journée se divisera en trois temps afin de permettre l’accueil d’un large public :
De 14h à 21h, un village associatif linguistique : des stands et animations avec de nombreuses langues (anglais, arménien, roumain, italien, espagnol, japonais, polonais, russe…).
De 17h à 19h, une bibliothèque vivante : Dans cette bibliothèque, les livres sont des personnes aux origines diverses qui racontent, dans un moment d’interactivité, une expérience…
De 19h à 20h30, déclamation de poèmes en langues étrangères par les structures participantes, complétée par un recueil qui reprend les poèmes récités et leur traduction.
Rejoignez-nous le 26 septembre à la Maison de l’International, de 14h à 21h, 1 rue Hector Berlioz (jardin de ville), 38000 Grenoble.
Rencontre avec le CCREG - Citoyens étrangers : participons à la vie locale !
Dans une perspective de « mieux vivre ensemble », le Conseil consultatif des résidents étrangers grenoblois veut encourager toutes les initiatives permettant à chaque résident étranger de trouver sa place en tant que citoyen de sa ville. Louise-Hortense Dibam, la nouvelle coprésidente du CCREG, invite à cette rencontre toutes les forces vives, les associations, les personnes morales ou physiques, les personnes désireuses de s’impliquer dans la vie de la ville, afin d’échanger sur leurs préoccupations, leurs envies, leurs projets. Pour cela la Maison de l’International vous donne rendez-vous jeudi 28 septembre à 18H30, 1 rue Hector Berlioz.
Depuis 1999 le Conseil consultatif des résidents étrangers grenoblois, qui est une instance municipale, joue le rôle d’interface entre citoyens résidents étrangers et représentants publics à l’échelle locale. Aujourd’hui, il est co-présidé par Emmanuel Carroz, Adjoint à l’Egalité des droits et à la Vie associative de la Ville de Grenoble et Louise-Hortense Dibam.
Le CCREG donne la parole aux résidents étrangers, privés du droit de vote et d’éligibilité au niveau local afin qu’ils participent, comme citoyens à part entière, à la qualité de la vie locale. C’est ainsi par le dialogue et la réflexion autour de thématiques telles que la lutte contre les discriminations, la coopération décentralisée ou le droit de vote et d’éligibilité que le CCREG veille à pérenniser des mécanismes de démocratie participative dans la Ville de Grenoble. Les résidents étrangers sont encouragés à faire part, notamment, des expériences qu’ils ont pu observer dans leurs pays d’origine afin d’apporter un regard nouveau sur les politiques publiques locales et, le cas échéant, de les enrichir.
Dans cette perspective d’enrichissement mutuel, la Maison de l’International organise une soirée de rencontre avec le CCREG le jeudi 28 septembre afin d’échanger et de découvrir cette instance et ses objectifs.
Rendez-vous à 18H30 à la Maison de l’International de Grenoble, 1 rue Hector Berlioz, 38100 Grenoble.
En amont de cette rencontre, le CCREG a invité Kanandjo, artiste peintre et sculpteur sur sable, à présenter son travail à la Maison de l’International.
Exposition « Kamita… Ta culture est ta richesse » Jusqu’au 29 septembre.
« Vivons-nous en paix ? » : La Ville de Grenoble au septième Forum mondial des droits de l’Homme
Vivons-nous en paix ? Cette question simple -et pourtant si complexe- est le thème central
choisi pour animer le Septième Forum mondial des droits de l’Homme, qui a eu lieu cette
année du 14 au 17 septembre, dans la Ville de Gwangju en Corée du Sud. Bernard Macret, 4ème Adjoint du Maire aux Solidarités Internationales et Emmanuel Carroz, Adjoint à l’Égalité des droits et à la Vie Associative, ont représenté la Ville de Grenoble, dont les initiatives en la matière ont été très remarquées. Ce forum a été l’occasion de mettre en réseau les gouvernements locaux engagés pour rendre le cadre de vie urbain plus propice à la pleine jouissance des droits humains afin qu’ils échangent leurs expériences et leurs bonnes pratiques. Face à l’apparente impuissance des Etats à garantir les Droits humains les plus basiques, les villes prennent en charge ce nouveau rôle pour garantir leur réalisation concrète.
Au cœur d’une actualité internationale marquée par les vicissitudes de la dictature nord-coréenne, ce septième Forum mondial des droits de l’Homme nous rappelle que le tigre sud-coréen entretient le contraste avec son voisin et fait, généralement, figure de bon élève en matière de respect des Droits de l’Homme. La Ville de Gwangju est emblématique de cette lutte pour la démocratie et le respect des Droits de l’Homme, elle fut un bastion insurrectionnel qui se souleva le 18 mai 1980 contre la dictature de Chun Doo-hwan avant d’être durement réprimée. C’est dans cette même Ville que fut signé la charte asiatique des Droits de l’Homme en 1998, tout un symbole donc … Gwangju incarne la vivacité citoyenne à l’échelle locale, luttant afin d’obtenir le respect, toujours plus poussé, des droits fondamentaux au niveau global.
Promouvoir ce type de ville, dont Grenoble fait partie, à l’échelle mondiale et permettre un échange entre elles sur leurs pratiques, afin d’assurer la pleine jouissance de leurs droits à tous les hommes, est l’objectif de ce forum. Il est organisé en différentes sessions thématiques, telles que l’éducation, la démocratie, l’environnement, la violence d’Etat, les migrants et réfugiés, l’économie sociale et solidaire, la vieillesse, le handicap et l’égalité Hommes-Femmes. Bernard Macret a été chargé de mettre en relief l’action de la Ville de Grenoble en faveur de l’accueil des migrants et réfugiés Emmanuel Carroz, lui, est intervenu sur la notion de démocratie locale pour expliciter les mécanismes participatifs mis en place par la Ville de Grenoble ainsi que les mesures prises afin d’assurer une égalité réelle entre hommes et femmes, dans la vie citadine et professionnelle.
Ce forum est l’occasion de mettre en lumière l’action citoyenne et institutionnelle locale, de procéder à un partage d’expériences entre villes, mais également de réaliser un bilan mondial des pratiques en faveur des Droits de l’Homme au niveau local. A partir de cette synthèse des bonnes pratiques, un rapport onusien sera réalisé permettant de nuancer le prisme d’analyse national généralement utilisé par cette institution.
Ce bilan, de portée mondiale, au plus près de la réalité citoyenne, est une étape supplémentaire dans la reconnaissance d’un pouvoir d’action local pour penser le monde de demain.
Sfax-Bethléem-Grenoble : projet tripartite pour un commerce plus juste
La Ville de Grenoble soutient le commerce équitable et encourage le partage d’expériences entre pays dits du « Sud ». Ayant à cœur de valoriser les richesses des territoires en développement, Grenoble s’est fait l’intermédiaire d’une coopération entre Sfax, en Tunisie, et Bethléem, en Palestine, deux villes dans lesquelles la Ville de Grenoble est impliquée au travers de projets de coopération décentralisée. En effet, l’association Bethléem Fair Trade Artisans (BFTA), en partenariat avec l’université de Bethléem et l’association Grenoble équitable, ira dispenser une semaine de formation aux artisans sfaxiens durant le mois d’octobre.
Tout commence l’hiver dernier dans la Capitale des Alpes … à l’occasion des fêtes de fin d’année, le froid rencontre la chaleur à l’occasion du marché équitable et bio dénommé « Noël du Baobab ».
L’association Grenoble équitable et la Ville de Grenoble, ayant invité des artisans tunisiens, remarquent les difficultés rencontrées par ceux-ci lorsqu’il s’agit de travailler en équipe pour représenter leur pays, mais également une appréhension imparfaite de la notion de « commerce équitable ».
Si le commerce équitable est aujourd’hui connu pour être un label, il représente avant tout une relation entre producteurs et consommateurs, une relation directe basée sur la confiance. La symétrie d’information entre les deux parties à l’échange, ainsi que la reconnaissance de l’autre et la valorisation de son travail, permettent la formation d’un prix juste, à la fois pour le producteur et le consommateur. Cette forme de commerce basée sur l’équité est une alternative humaniste aux dérives des rapports marchands que nous connaissons, elle est absolument nécessaire pour rompre le cycle de pauvreté dans les pays en développement et pour adopter des habitudes de consommation plus respectueuses des Hommes et de la planète.
Néanmoins, le commerce équitable ne va pas de soi. L’association Bethléem Fair Trade Artisans (BFTA) a bien cerné les enjeux de cet avantage mutuel dans l’acte de consommation, devenant un modèle de réussite en matière de commerce équitable. C’est au regard de cet exemple, au sein d’une ville dans laquelle Grenoble est impliquée au travers de projets de coopération décentralisée, que l’idée de proposer un échange d’expérience , en matière de commerce équitable, est né. Ainsi, la Ville de Grenoble est à l’initiative d’un programme de formation, mettant à l’honneur les compétences palestiniennes à destination des artisans sfaxiens et de l’association de femmes de Jebeniana, petit bourg à la périphérie de Sfax. Cette formation dispensée dans la ville de Mahdia, en collaboration avec la Chambre de commerce de Sfax, sera animée par Suzanne Sahori (Présidente de BFTA), un membre de l’Université de Bethléem et deux membres de l’association Grenoble équitable.
La Ville de Grenoble participe activement à ce partage, entre deux de ses villes partenaires, en assurant l’aspect logistique de cette rencontre. Loin de vouloir adopter une position surplombante, la Ville de Grenoble est fière de jouer le rôle de « facilitateur » dans cette coopération entre compétences locales issues de pays du Sud.
« Migrations in images » ou le quotidien des migrants dans les villes européennes
Le projet « Migrations in images », mené par de nombreux Centres d’information Europe Direct, a pour but de sensibiliser chaque citoyen européen aux conséquences des migrations dans leur ville au travers de récits de vie de migrants imagés. Le Centre d’information Europe Direct de Grenoble vous présente sa contribution, compilation d’extraits du film « Lignes de partage » de Thierry Mennessier, qui sortira prochainement au cinéma. Ce court-métrage raconte, en mots et en images, le quotidien de ces migrants issus de divers horizons qui luttent pour retrouver une identité dans notre ville. Pour découvrir une autre facette de votre ville, appréhender les problèmes, mais également les solutions qui existent pour l’accueil des migrants à Grenoble, retrouvez la vidéo « Migrations in images- perspectives grenobloises » sur le site et le facebook du Centre Europe Direct Grenoble.
Immigrer c’est partir vivre dans un pays étranger au sien, c’est perdre son identité, devenir étranger à soi-même, c’est une mise en péril de tout ce que l’on est … La migration est faite d’attente, c’est une transition vers quelque chose d’incertain et inconnu. La ville, le cadre de vie, doit permettre de prévenir et pallier cette vulnérabilité à laquelle s’exposent les migrants. La société civile, à savoir les associations et leurs bénévoles, ainsi que les collectivités territoriales sont des relais majeurs de l’aide aux migrants dans la ville.
Ces courts-métrages réalisés par les Centres Europe Direct de différentes villes en Suède, Allemagne, Irlande, Bulgarie, Slovénie, Pays-Bas, Italie et France sont autant d’invitation à prendre conscience de l’importance du réseau associatif dans l’accompagnement des migrants, mais aussi de leurs manques et de leurs failles. Chaque film met en lumières une ville européenne avec sa propre réalité migratoire due à sa position géographique.
« Migrations in images-perspectives grenobloises » est une parenthèse touchante qui permet de poser un autre regard sur la ville de Grenoble et se rendre compte de sa pluralité. Ce film nous donne à voir la réalité de certains migrants vivant à côté de nous, réalité que l’on souhaiterait lointaine et, en cela, nous invite à l’action pour rendre notre cité aussi digne pour nous que pour l’autre.
Pour retrouver le film « Migrations in images-perspectives Grenobloises » - Site internet Centre Europe Direct Grenoble : http://www.europedirectgrenoble.eu/
