Les mots de l’Atelier
Confiture : si ce mot nous inspire saveurs et souvenirs, qu’en est–il de la confiture en littérature ?
C’est Françoise Sagan qui nous vient d’abord à l’esprit : "La confiture c’est comme la culture, moins on en a plus on l’étale ».
Confiture dérive du verbe confire qui vient du latin conficere : préparer.
On confectionne une réserve de pots pour l’hiver pour garder le souvenir d’un fruit d’été que l'on a parfois cueilli soi-même.
La confiture c’est avant tout un rêve à réaliser, celui de pouvoir conserver précieusement les fruits et de les manger hors saison : Avec les rèves on peut aussi faire des confitures. Il suffit d’y ajouter des fruits et du sucre (Stanislaw Jerzy)
La confiture c’est aussi l'illustration du souvenir, notre madeleine de Proust posée sur le buffet de notre Grand-mère, ses effluves qui se dispersent un dimanche après-midi, ses fruits cueillis dans le verger. Alexandre Vialatte disait que la confiture n’est bonne que s’il faut monter sur une chaise pour attraper le pot dans le placard. Elle nous renvoie tous à notre enfance, et bien plus que de conserver des fruits dans un bocal, elle y garde nos souvenirs avec.
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