LA VEILLE POUR LE LENDEMAIN
La charte éthique : document vitrine ou véritable outil RSE ?
De plus en plus d’entreprises adoptent la charte éthique (aussi appelée « code éthique » ou « charte de bonne conduite ») pour formaliser leurs principes en matière d'éthique et de bonnes conduites.
Parce qu’elle ne fait l’objet d’aucune réglementation qui l’encadre ou la rende obligatoire, son périmètre est assez vaste : elle peut être destinée à l’interne ou à l’externe et couvrir des aspects aussi larges que la déontologie, la morale, la politique RH ou l’aspect environnemental (matériaux renouvelables, économies d’énergie, recyclage). Cette liberté rend la rédaction d’une charte éthique périlleuse pour les entreprises qui peuvent risquer de tomber dans la production d’un document « vitrine » dépourvu d’intérêt. Et malgré l’absence de cadre juridique, le non-respect des promesses listées dans une charte éthique peut être assimilé à des pratiques commerciales trompeuses ou à de la concurrence déloyale.
Pour avoir une vraie valeur, la charte éthique doit être authentique et refléter les engagements de l’entreprise : elle demande donc un vrai travail de réflexion en amont. La meilleure solution pour une charte éthique efficace reste la co-construction : embarquer les collaborateurs et les partenaires dans sa réalisation permettra de rester réaliste et de les impliquer. Évidemment, si elle s’inscrit dans le cadre d’une stratégie RSE réfléchie, c’est encore mieux !
Côté éditorial, la charte éthique doit être simple (on évite le langage trop politique ou les termes flous), courte, mesurée (inutile de s’imposer des actions que l’on ne pourra pas suivre) et bienveillante (on évite le mode punitif).
Pour plus de détails, n’hésitez pas à nous consulter !
|