Dans le cadre du festival Géopolitique de Grenoble et de la Biennale des villes en transition, la Maison de l’international accueille une exposition de street art autour du thème « le Pouvoir des Villes ». Cette édition de Géopol’art est mise en œuvre par le centre d’art Spacejunk Grenoble qui présentera des œuvres de street artistes, de Grenoble et d’ailleurs, et des créations d’étudiants de l’Ecole Supérieure de design Graphique SupCréa. Exposition à venir découvrir à la Maison de l’International du 6 au 26 mars, de 14h à 18h.
Pour la 5ème édition du festival Géopol’art, Spacejunk Grenoble propose une double exposition qui portera cette année sur « le Pouvoir des Villes ». L’occasion de découvrir la vision de plus de 20 artistes très divers, du street art au lowbrow, autour d’une thématique riche et très actuelle.
Cette année encore des invités d’exception viendront exposer à la Maison de l’International dont :
Petite Poissone, passionnée, elle allie dessin et animation avec minutie et jongle entre gymnastique linguistique et typographie pour flirter avec l’absurde et créer un certain décalage avec le réel. Elle choisit ensuite soigneusement la surface de son intervention afin de susciter une rencontre esthétique et surprenante.
Etien’, peintre polyvalent grenoblois travaille aussi bien des toiles que des fresques s’essayant dès que possible à de nouvelles techniques pour aborder des sujets aussi vastes qu’hétéroclites !
M4u, pochoiriste, dont ses œuvres nourrissent au gré de ses inspirations allant de l’amour de la sensualité féminine et du féminisme, aux valeurs de respect et de maturité, aux revendications de rupture avec le système actuel, tout en passant par son amour de la musique et de certains films ou séries cultes.
Marco Lallemant, dessinateur qui travaille la matière « à l’ancienne » pour lui apporter cette âme dont lui seul a le secret.
Nesta, artiste autodidacte grenoblois dont ses cinq lettres illustrent bons nombres de murs de Grenoble.
Nicolas Thomas, gribouilleur hors pair qui nous mène au cœur d’un monde onirique pour voyager au gré des sujets traités, tous bien ancrés dans la réalité.
Une sélection des travaux d’étudiants de l’école SupCréa viendra parfaire cette exposition.
Exposition « Le Pouvoir des Villes» dans le cadre du Festival Géopol’art à découvrir du 6 au 24 mars du lundi au vendredi de 14h à 18h à la Maison de l’International – 1, rue Hector Berlioz, Jardin de Ville.
Inauguration le 9 mars à 18h30
Poésies africaines aux rimes printanières à la Maison de l’International
Ce 19ème Printemps des poètes sera l’occasion de s’aventurer vers des contrées aux rythmes poétiques encore méconnus avec la poésie africaine francophone. Cette édition vous propose un panel d’événements pour découvrir l’intensité de la poésie africaine. La Maison de l’International présentera une soirée poétique jeudi 16 mars à 18h30 autour du thème « Afrique(s) ».
Evénement créé en 1998 afin de valoriser le monde de la poésie : auteurs, enseignants, organisateurs d’événements, éditeurs, libraires, etc. Le mois de mars de chaque année est donc consacré depuis 19 ans maintenant aux rythmes poétiques qui s’articulent tout aussi bien dans la prose que dans l’alexandrine et autre forme de poésie.
Pour célébrer cet événement la Maison de l’International propose une représentation sans frontières. Ni artistique, ni géographique. Voilà ce que dévoilera le spectacle « Poésie sans frontière, poésie et danse avec les poètes » qui se tiendra le jeudi 16 mars à 18h30. Mêlant voix contant les récits poétiques d’une Afrique à plusieurs visages par la poétesse Brigitte Baumié, entrecoupés par la danse impromptue de Soa Ratsifandrihana, ce spectacle haut en couleur mettra en lumière cette Afrique multiple. Ces récits contés et dansés seront précédés de poèmes italiens d’Andrea d’Urso.
Au programme de cette soirée :
18h30 : ouverture de la soirée, « Poésie sans frontières, poésie et dans, avec les poètes »
La soirée s’ouvrira par des poèmes d’Andrea d’Urso qui viendront interroger d’un regard corrosif la propre existence de l’auteur et celle de ses contemporains, avec une ironie salutaire. Lecture de « On va de plus en plus vite sur ce type d'engin, car la vitesse des ténèbres dépasse de beaucoup celle de la lumière.
Quand descend-t-on? Je ne me souviens même pas quand je suis monté. » (Occident Express, éd. Le Grandos).
S’ensuivra la lecture de Brigitte Baumié, qui présentera son nouveau recueil « Paysages intermittents » éditée aux éditions La Boucherie littéraire. Il s'agira de superposer comme palimpseste, le passé et le présent avec un futur espéré "meilleur".
Cette lecture sera animée et entrecoupée par l’œuvre improvisée de la danseuse Soa Ratsifandrihana (qui sera à retrouver en mars à la MC2 dans Rain, chorégraphie d'Anna Teresa De Keersmaeker).
Une lecture bilingue avec l'aimable participation d'UFI de l'Université Grenoble Alpes pour la traduction.
Cette soirée sera traduite en langue des signes par Brigitte Baumié avec Dixit Poésie, Maison de la Poésie de Nantes, l'AeMD et la librairie le Square.
Rendez-vous jeudi 16 mars à 18h30 à la Maison de l’International – 1, rue Hector Berlioz, Jardin de Ville.
La « Réplique de Grenoble » !
Vendredi 17 et samedi 18 février, Grenoble donnait la réplique, suite aux 1ères Rencontres paneuropéennes qui ont eu lieu à Barcelone en avril 2016 autour de la nouvelle génération de traités de libre-échange. Plus d’une cinquantaine de réseaux et collectivités territoriales venues de France, d’Espagne, du Portugal, de Croatie, d’Allemagne, d’Autriche ou de Grèce étaient présentes. Samedi, la programmation ouverte au grand public a rassemblé plusieurs centaines de personnes autour d’initiatives et de propositions concrètes.
« La Réplique » est le fruit de cette mobilisation.
En voici le contenu :
« 60 ans après sa création, l’Union Européenne, se trouve aujourd’hui à une croisée de chemins. Les différentes crises que l’Union européenne traverse appellent une solution politique. Face aux troubles, elle doit placer ses valeurs fondamentales au cœur de son action : la solidarité, le respect des libertés et la justice. Les traités de libre-échange de nouvelle génération profitent à une minorité dans nos sociétés. Ils contredisent les droits les plus fondamentaux et accélèrent la crise écologique, au détriment des générations futures. Ces Traités menacent directement notre capacité à construire une société et une vie meilleures pour chacun, une économie socialement et écologiquement durable, le droit à la reconnaissance démocratique des habitant-e-s tout en préservant nos territoires comme des biens communs. L’urgence, pour l’Europe, est de consolider son économie en renforçant les droits sociaux, économiques, environnementaux et du travail, et non de déréguler davantage ses marchés.
Nous, maires et représentant-e-s élu-e-s des villes et territoires réunis à Grenoble ce 17 février 2017 aux deuxièmes Rencontres paneuropéennes des villes contre les accords de libre-échange :
- prenons acte de la ratification du CETA par le Parlement européen ce 15 février 2017, signifiant son application provisoire prochaine ; nous restons unis et déterminés dans notre décision de le combattre et exhortons les gouvernements nationaux des pays-membres à ne pas ratifier le CETA.,
- plus que jamais la mobilisation locale doit s’amplifier dans la phase des ratifications nationales, où les débats démocratiques peuvent être vifs et où les citoyens peuvent s'approprier concrètement le sujet, car c’est bien localement que les conséquences délétères se feront ressentir ; nous y travaillerons avec tous nos partenaires et nos communautés, et continuerons d'étendre le réseau des communes et des territoires engagés ;
- c'est la reconstruction démocratique, et la réinvention du lien avec les citoyens qui permet de combattre la montée des idées nationalistes et xénophobes tout comme des forces qui les portent, auxquelles l'extension du libre-échange a largement contribué. Il est temps de passer de l’opposition à la proposition. Affirmons, construisons tous les jours le monde que nous désirons ;
- des milliers d'alternatives sont déjà en marche tout autour de nous, dans les villes et territoires et nous voulons amplifier la coopération entre les élus et les territoires, avec la société civile engagée, les acteurs économiques locaux, pour les développer encore, promouvoir les alternatives indispensables pour engager la transition et faire naître un monde juste et solidaire ;
Pour résister à la dérégulation du commerce et de l'investissement, les villes et territoires doivent renforcer leurs capacités de résilience et de coopération pour reconquérir les biens communs, retrouver les moyens de dynamiser l'emploi local, préserver l'agriculture biologique, protéger les écosystèmes, notamment en municipalisant les services publics et en ayant une commande publique durable et responsable...
- Nous voulons définir et promouvoir des règles d'un commerce juste et durable, dans l'intérêt de tous et non celui de quelques-uns.
Nous, maires et représentant-e-s élu-e-s des villes et territoires réunis ce 17 février à Grenoble, voulons, ensemble, contribuer à reconstruire l’Europe depuis les territoires et avec les citoyens, qui font sa force et lui donnent vivacité démocratique et populaire. Une autre gouvernance est possible et déjà en marche.
Nous nous engageons à communiquer cette déclaration, proposée par les villes et territoires présents ou représentés, aux responsables de l’Union européenne, aux gouvernements nationaux et aux institutions et organismes pertinents. »
Par ailleurs, samedi 18 février fut l’occasion d’ouvrir la thématique au grand public. La question a été abordée sous plusieurs formes : théâtre, conférences, repas partagé, etc. Un moment convivial qui a rassemblé des centaines de personnes sur l’ensemble de la journée.
La communication des ONG, à quel prix ?
Jeudi 16 mars, l’association étudiante IDEES et l’association Humacoop, en partenariat avec la Ville de Grenoble, réunissent professionnels des médias et ONG afin de décrypter tous les enjeux que recoupent la communication menée par les ONG. A quel prix politique, éthique, stratégique, économique… communiquent les ONG ? Des interrogations multiples auxquelles plusieurs professionnels tenteront de répondre. Rendez-vous à 18h30 à la Maison du Tourisme de Grenoble.
Les rencontres du 16 mars, réunissant des professionnels de la communication, des responsables d’associations, des chercheurs et des spécialistes des médias ont pour objet de croiser des points de vue, décoder les enjeux qui se cachent derrière la communication des ONG. A quel prix la communication des ONG est-elle faite ? Quelle place réserve-t-on aux populations et sociétés auprès desquelles les ONG interviennent sous l’angle de la communication ?
En 2005, Humacoop (association de professionnels formant aux départ en mission humanitaire) avait organisé un forum sur le thème « Médias et humanitaire » à la MC2 de Grenoble. Une décennie plus tard, après de nombreuses crises humanitaires de grande ampleur, la thématique de la communication est récurrente : de multiples travaux, colloques et articles ont été produits. Dans ces temps d’hyper communication, les ONG mobilisent toutes formes de stratégie de communication pour collecter des fonds privés, se rapprocher d’entreprises ou de fondations, témoigner de ce qu’elles font et voient, et développer des stratégies de plaidoyer (campagne, pétitions, etc). Agences de communication, réseaux sociaux, web, presse, tous ces acteurs concourent à créer de la communication et de l’information. A quelles fins ? Au sein des ONG, des compétences de métiers spécifiques se sont développées : fundraising, marketing, relation presse, lobbyistes, collectes de rue, etc.
Venez découvrir les dessous de la communication des ONG, jeudi 16 mars à 18h30 à la Maison du Tourisme à Grenoble 14 rue de la République – accès au 1er étage par l’escalier situé rue de la République.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l’association Humacoop : info@humacoop.com ou par téléphone : 04.76.51.11.06
Préparation à la rencontre interculturelle et solidaire
Un départ ça se prépare, d’autant plus lorsqu’il s’agit de partir dans le cadre d’un projet de solidarité internationale. Pour cela le Réseau Jeunesse et Solidarité Internationale propose deux temps de rencontres et de formations. Rendez-vous mardi 14 mars à Cap Berriat puis le vendredi 31 mars et samedi 1er avril au Mont Saint Martin pour être prêt au départ !
Régulièrement, le Réseau Jeunesse et Solidarité Internationale (RJSI) organise des formations au cours de l’année pour préparer jeunes dynamiques et engagés dans la solidarité internationale à connaître l’ensemble des outils existants pour parfaire son projet et répondre à l’ensemble des questions qui taraudent avant un départ.
Pour cette formation, le RJSI a choisi deux temps forts de préparation à la rencontre interculturelle et solidaire. Ces temps permettront en échange entre jeune sur vos projets mais aussi une réflexion et un questionnement sur l’ouverture à l’autre.
Au programme :
Mardi 14 mars de 18h30 à 20h :
Présentation de différents dispositifs de financement
Réflexion sur les motivations et les craintes liées aux départs A Cap Berriat
Vendredi 31 Mars 19h au samedi 1er avril 19h :
Favoriser les rencontres interculturelles
Se questionner sur son action solidaire Au Gite d’hébergement de la ville de Grenoble au Mont Saint Martin
L’inscription est obligatoire et se fait par mail avant le 12 mars en précisant vos prénom, nom et âge ainsi que le nomde votre projet et le pays de destination à : rjsi.isère@gmail.com
La participation aux frais est fixée à 25 euros et se fait par chèque à l’ordre des Francas de l’Isère. Les repas et hébergements seront assurés sur place.
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter Sandrine du Réseau Jeunesse et Solidarité Internationale.
Le Concerto Köln revisite les Hymne Européens à la MC2
La saison 2016/2017 de la MC2 est traversée par un thème-fil conducteur : la question du politique.
La vieille Europe est en train de vaciller, ses fondements sont remis en question. A l’heure de la mondialisation, de la crise des migrants, de la montée de l’extrême-droite en Europe, certains artistes ont choisi la scène pour aborder la question de la démocratie et de ses remises en question aujourd’hui. Une autre façon de réfléchir et regarder notre époque, par le prisme du théâtre, de la musique ou de la danse. Mercredi 8 mars, la MC2 vous propose de revisiter les Hymnes Européens avec le Concerto Köln.
L’hymne fait partie des symboles distinctifs d’un pays. Mais trop souvent, ils sont interprétés de manière académique, et l’on en oublie la richesse. Le Concerto Köln, accueilli pour la première fois à Grenoble, redonne vie aux hymnes européens en explorant l’origine de ces mélodies et leurs reprises par les compositeurs des XVIIIe et XIXe siècles.
Ce concert donnera ainsi l’occasion d’entendre des variations virtuoses sur l’hymne allemand, à l’origine une mélodie de Haydn, par Carl Czerny. Johann Wilhelm Wilms a lui écrit des variations sur l’hymne de son pays d’adoption, les Pays-Bas. Ces œuvres mettent en avant le piano solo, nous permettant d’apprécier le talent du jeune pianiste allemand Tobias Koch.
Les Anglais sont également à l’honneur dans ce programme, avec des variations sur Rule britannia ainsi qu’une pièce de Johann Christian Bach, l’un des fils de Johann Sebastian, inspirée de God Save the King !
La France n’est pas en reste, avec une version de La Marseillaise composée par François-Joseph Gossec à comparer avec la version de Berlioz de cette même Marseillaise, jouée en janvier par Les Siècles.
Au moment où l’on commémore les 60 ans du traité de Rome, acte fondateur de l’Europe, il était enfin incontournable de donner l’hymne européen, l’Ode à la joie de la Neuvième symphonie de Beethoven.
Et l’expérience se prolonge en sortant du concert : dans le hall et la cantine de la MC2 sera diffusée par haut-parleur la pièce électronique Hymnen de Stockhausen, qui compile les hymnes du monde entier…
