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Travelnautes
Newsletter #14
 
CARNET DE NOUVELLE ZÉLANDE #3
Kia ora <<Prénom>>,
Plusieurs semaines se sont écoulées depuis la parution de la dernière newsletter et nous en sommes désolés ! On a eu du mal à gérer notre planning chargé (oui c’est possible même en voyage) et la publication d’une nouvelle newsletter. Mais nous réparons cela avec la suite de nos aventures. Vous êtes prêts? C’est parti. Rappelez-vous, nous vous avions laissé à White Island, le volcan maritime (très) actif dans la région de Bay of Plenty dans l’île nord. Une fois remis de la traversée agitée, nous avons pris la route non sans oublier de passer par le restaurant de crêpes bretonne du coin ! La galette de sarrasin étant bien installée dans notre estomac, nous nous sommes dirigés vers Taupo. Pour vous faire le topo (ahah), il s’agit d’une ville au nord du plus grand lac de Nouvelle Zélande. Il s’avère que ce lac, dont la profondeur peut atteindre 186 mètres, n’est pas comme les autres puisque c’est en fait un immense cratère de volcan ! Il est le résultat d'une éruption super volcanique il y a 26 500 ans, connue pour être la plus grande éruption que la Terre ait connue. On vous laisse imaginer le chaos que cela devait être à cette époque où le pays n'était peuplé que de kiwis. 

Le lac n’a aussi qu’une seule issue : les Huka Falls. L’eau entre dans un grand entonnoir et prend énormément de vitesse. Il y a tellement de débit que ces rapides peuvent remplir une piscine olympique toutes les 11 secondes. C’est assez impressionnant et les plus aventureux y font même du jet boat mais nous passons notre tour et choisissons un plus petit bateau pour faire une croisière sur le lac. La traversée ne pouvait pas être pire que pour aller sur le volcan, quoi que… Nous avons été bien présomptueux puisque de grosses vagues se sont formées sur le lac ce matin-là et les enfants à l’intérieur du bateau se sont tous mis à vomir, déclenchant de terribles nausées aux adultes présents. Heureusement, nous avions choisi de notre mettre à l’extérieur, pour profiter de l’air pur et surtout des belles sculptures maories de 14 mètres de haut et gravées dans la roche en 1980. Mais finalement, ce qui nous a le plus étonné à Taupo restera le McDonald’s dans un ancien avion qui a fait la Seconde Guerre Mondiale.
Nous décidons de quitter la grisaille de Taupo pour le soleil de Napier. Cette ville sur la côte pacifique de la Nouvelle Zélande est très particulière. Après un tremblement de terre de 7,8 de magnitude en 1931, le gouvernement a décidé de reconstruire la ville dans la mode de l’époque qui était l’Art Déco.
Aujourd’hui, on a alors l’impression de se promener dans les rues de la ville de Gatsby le Magnifique, et c’est le principal atout de cette petite ville perdue à l’est du pays avec le fait qu’elle profite d’un climat méditerranéen qui nous a fait beaucoup de bien.
310 km plus tard, nous voilà arrivés à Porirua, une petite ville aux portes de Wellington. Une mauvaise surprise nous attend au réveil : la valve du pneu gauche avant se perce et l’air du pneu s’échappe. Nous décidons alors de mettre la roue de secours, le genre de chose qu’on ne fait pas tous les jours. Et évidemment, cela tourne mal. Pod essaye tant bien que mal d’enlever les boulons (après avoir regardé une vidéo sur Youtube) et casse le boulon dans la roue ! Fort heureusement, nous avions souscrit une assurance qui est venue dans la demi-heure constater le problème puis qui nous a envoyé un dépanneur Samoan très gentil. Nous avons donc changé la valve et le boulon dans deux garages différents (le fonctionnement des garages est différent et c’est encore assez obscure pour nous). Nous avons surtout appris que le sens de dévissage n’est pas le même à gauche et à droite sur notre Vanette… Après ces petites aventures mécaniques, nous sommes enfin arrivés à Wellington. Enfin pas tout à fait car la ville se trouve dans une péninsule et est entourée d’eau. Il est donc impossible pour nous de trouver un camping proche mais nous nous installons à une dizaine
de kilomètres, prêts à aller visiter cette ville dont on a tellement entendu parlé dans les reportages. Contrairement à Auckland qui compte plus d’un million d’habitants (soit un quart du pays), Wellington est une petite ville de 204 000 habitants mais avec le dynamisme d’une capitale. Pour rassembler les Kiwis autour d’une ville centrale, le gouvernement a décidé en 1865 de quitter Auckland et de poser ses bagages à Windy Welli ("la venteuse Welli-ngton"), surnom affectueusement donné par ses habitants en permanence décoiffés. Nous avons découvert une ville tournée vers la culture et vers l’ouverture sur le monde avec des influences culinaires et artistiques étrangères nombreuses. Wellington ressemble bien plus à un quartier de Londres et c’est assez agréable pour nous qui n’avons pas eu accès à autant de culture depuis que nous avons quitté le vieux continent en juillet dernier. On peut le dire, nous avons eu un petit coup de cœur pour cette ville et nous envisageons sérieusement de nous installer pour y travailler les mois qu’il nous restera avant la fin de notre visa en novembre prochain.
Normalement, l’étape suivante de tout voyageur en Nouvelle Zélande est de prendre le ferry pour aller explorer l’île du sud, mais nous avons d’autres plans. Les parents de Pod arrivent bientôt à Auckland pour passer trois semaines au pays des Kiwis. Nous faisons donc demi-tour vers le nord et en profitons pour découvrir des endroits qui nous ont échappé à l’aller. Nous commençons par le Cape Palliser. Proche de Wellington sur une carte, il nous faut plus de deux heures pour arriver sur les lieux. Nous décidons de dormir dans un petit campement qui se trouve être plutôt le jardin d’une famille du coin où nous avons rencontré un couple de Suisses et surtout un couple d’Américains de Las Vegas qui a tout quitté il y a un an pour voyager sur un bateau de 12 mètres de long et faire le tour du monde pendant quatre ans ! Imaginez comme cela a été inspirant de les rencontrer. Nous en avons aussi profité pour parler de l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, ce qui les choquait autant que nous apparemment. Une fois la soirée et la matinée passées à six à refaire le monde, nous prenons notre courage à deux mains et entamons une petite randonnée
pour découvrir les Pinnacles, endroit qui fût un lieu de tournage pour l’équipe du Seigneur des Anneaux (pour les connaisseurs, c’est le moment où Aragorn, Legolas et Gimli prennent la route de Dimholt pour aller à la rencontre de l’armée des morts dans le troisième volet). Mais le meilleur nous attendait tout près du cap, nous avons repris la voiture et avons voyagé sur des routes de gravier où apparemment des gens habitent mais on ne sait pas vraiment comment ils se nourrissent. Nous découvrons près du phare, une colonie de phoques à fourrure et nous sommes impressionnés de voir autant de bébés phoques ! Nous avons dû passer une heure entière à les regarder, à s’approcher (parfois à moins d’un mètre) et à les photographier tant le spectacle était beau. Les adultes étaient dans l’eau à s’amuser, les mamans à se dorer la pilule et les petits à essayer de se déplacer sans trop tomber. Ils n’ont vraiment pas eu peur de nous, nous n’étions que six sur les lieux et cela valait le coup de faire autant de route pour voir ces petits êtres évoluer dans leur environnement naturel sans que l’homme n’ait son mot à dire.
Sur la route vers le Cape Palliser, nous avons fait une petite pause à Rivendel, cité des elfes dans le Seigneur des Anneaux.
En remontant vers le nord et la côte ouest, nous nous arrêtons à Martinborough pour la nuit, une des villes emblématiques des vignobles néo-zélandais. Dans le camping, les visiteurs ont des voitures qui font pâlir la Vanette.
Dans les rues, les amateurs de belles voitures se retrouvent dans cette charmante petite ville, qui parait sortir de la série Desperate Housewives, pour défiler dans leurs voitures américaines de collection amoureusement bichonnées.
Sans retourner vers Auckland, nous aurions laissé de côté une étape très importante : le mont Taranaki ou mont Edgmont (pour les anglais). On l’appelle aussi Lonely Mountain (la montagne solitaire) car ce volcan est éloigné de la ligne Taupo – White Island où se trouve la plupart de l’activité géothermique et volcanique. Selon les légendes maories, le mont Taranaki serait tombé amoureux d’un volcan du Tongariro. Mais ce volcan était déjà marié à un autre. Le Taranaki a donc décidé de s’exiler sur la côte ouest pour s’éloigner le plus possible de cet amour interdit et créa au passage la rivière du Waikato. Pour mieux le découvrir et percer ses mystères, nous avons fait deux randonnées. La première était simple et conduisait à des piscines naturelle d’eau pure creusée dans la lave, une marche qui nous a permis de croiser la route de nombreuses jolies cascades
et de beaucoup d'enfants heureux de pouvoir se baigner dedans. La seconde était un peu plus ambitieuse puisque nous avons monté plus de 700 mètres sans visibilité aucune, enfermés dans une forêt dense, pour découvrir au sommet une vue imprenable sur le parc naturel du mont Edgmont. La cerise sur le gâteau se trouvait quelques mètres plus haut que la hutte qui nous accueillit pour le déjeuner. Nous avons eu une vue exceptionnelle sur le Mont Taranaki, dégagé de tous les nuages qui l’encombraient le matin même, et avec un aperçu de mont Ruapehu enneigé, un autre volcan au sud du lac Taupo. Nous avons continué la marche pour arriver jusqu’à un petit lac où le mont se reflétait dans l’eau. Une photo comme on n’en voit que dans les magazines… Cela méritait bien de faire cinq heures de marche !
Dernière étape de notre route vers le nord, nous avons pris la méconnue Forgotten World Highway, une route très utilisée dans le temps des mines mais qui a perdu de son intérêt depuis qu’elles sont fermées. Nous avons alors emprunté cette route qui, du long de ses 180 kilomètres, n’offrent aucune station-service et aucun réseau téléphonique. Le midi, nous nous sommes arrêtés dans la célèbre ville de Whangamomona qui comptent 30 habitants. On y trouve une petite rue aux airs de Far West et un hôtel restaurant où on a pu faire tamponner notre passeport car ce qu’on 
ne vous a pas dit c’est que les habitants étant en désaccord avec la région ont décidé de l’indépendance de Whangamomona en 1989 ! Nous avons donc eu la chance de visiter un nouveau pays, au milieu de la Nouvelle Zélande, perdus entre la mer de Tasmanie et l’océan Pacifique. Heureux d’ajouter un tampon à notre passeport, nous sommes repartis vers Hamilton (décidemment, nous n’arrivons pas à y échapper), en avons profiter pour voir nos amis et sommes enfin arrivés à Auckland, prêt à accueillir Jean-Marc et Michèle au pays des Kiwis. 
COUP DE COEUR
Comme on vous le disait, Wellington a été notre coup de cœur. On s’est tout de suite senti à l’aise dans cette ville explorable à pied où nous avons croisé des musiciens, des galeries d’art, des restaurants italiens ou mexicains au design soigné, des boutiques dignes du 11ème arrondissement parisien et un musée assez grand pour y passer les journées de pluie. Car oui, le problème de Windy Welli, c’est le temps qu’il y fait. Plus de la moitié de l’année, les vents dépassent les 60 kilomètres heures dans la ville. Si nous nous y installons, il sera alors nécessaire d’investir dans des bonnets, des accessoires ou une coupe courte. Mais rien n’y fait, le charme de la plus petite et cool capitale du monde a fait effet sur nous et nous y reviendrons sûrement bientôt y poser nos sacs à dos avant un nouveau départ.
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NOS IMPRESSIONS
Quand nous avons vécu toutes ces aventures, nous étions encore au mois de janvier et donc les Kiwis et surtout les enfants profitaient encore des grandes vacances d’été. Nous en avons rencontré beaucoup sur les chemins de randonnée et souvent des tous petits, qui essayent de suivre les pas de leurs parents. Les Néo-Zélandais sont des fans absolus de randonnée. Le gouvernement a créé l’institution essentielle du DOC (Department of Conservation) qui balise tous les sentiers de randonnée possibles allant de 10 minutes à plusieurs jours, qui s’occupe de les entretenir et de protéger les randonneurs, surtout quand ils se lancent dans des randonnées de dizaines de kilomètres perdus dans des parcs nationaux où la nature est totalement préservée. Si vous êtes fans de mode, de peinture, d’art contemporain, de théâtre, ce n’est pas en Nouvelle Zélande qu’il faut venir. Ici la nature est la première source de divertissement et d’activité sportive alors autant commencer tout petit !
L'ANECDOTE 
La Nouvelle Zélande a trois particularités qui nous permet de voir les ciels de nuits les plus beaux du monde : une pollution atmosphérique quasi inexistante, une très faible pollution lumineuse et le fait que le pays soit tourné vers le coeur de la Voie Lactée. Pour mieux comprendre le ciel de l'hémisphère sud, nous sommes allés à l'observatoire astronomique de Wellington, le Carter Observatory, où après avoir visité une exposition détaillée, nous avons pu assister à une projection commentée. On nous a présenté le ciel du soir avec toutes les constellations importantes ainsi que les différences avec le ciel de l'hémisphère nord, qui est apparemment plus simple pour se repérer. Nous n’allons pas dire que nous sommes maintenant incollables sur les constellations, mais chaque nuit, nous sommes désormais capables de repérer la Croix du Sud et la Ceinture d’Orion, c'est déjà ça !
La Voie Lactée vu de Tekapo
(à vous de trouver les deux étoiles filantes sur la photo)
Quelques infos sur la Nouvelle Zélande
Monarchie parlementaire dont la reine est Élisabeth II
Devise nationale : God Defend New Zealand
4,7 millions d'habitants dont  67,6% d’européens néo-zélandais, 14,6% de Maoris, 9,2% d’asiatiques et 6,9% d’îliens du Pacifique
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