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Bulletin - mars 2017
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Le médecin qui dirige l’équipe du PCRA à l’Université de Calgary, Sean Dukelow, fait une démonstration du robot à l’Hôpital pour enfants de l’Alberta.

Les robots en évaluation et soins de l’AVC 

lAu Centre médical Foothills et à l’Hôpital pour enfants de l’Alberta, ces appareils coûteux (de plus de 300 000 $) mesurent avec précision à quel point les patients sont capables d’utiliser et de contrôler le membre affecté par l’AVC et de percevoir quelle place il occupe dans l’espace.

« Ce que le robot nous apporte en termes de précision et de répétabilité nous aide énormément à mesurer et à dépister les moindres changements », dit le Dr Sean Dukelow, chef d’une équipe de chercheurs du Partenariat canadien pour le rétablissement de l’AVC de la FMC et grand spécialiste de la réadaptation. « Le robot détecte les changements subtils », ce qui permet aux chercheurs d’établir des plans de soins très ciblés.
 
Les robots en question sont bien différents de ceux que l’on voit au cinéma. Il s’agit d’un fauteuil futuriste relié à un jeu électronique sophistiqué. Le patient, les bras attachés à des accoudoirs horizontaux qui peuvent bouger dans toutes les directions, se concentre sur les images à toucher qui apparaissent et disparaissent sur l’écran de la table devant lui.

Durant l’exercice, un ordinateur enregistre chaque geste posé dans les plus menus détails.

« Nous mesurons la perception qu’a le patient de la position du membre dans l’espace et la vitesse, le contrôle et la direction de chaque mouvement », précise Dukelow. « Nous pouvons repérer les tremblements, les aptitudes spatio-visuelles et des aspects discrets des sensations du patient. L’appareil suit les mouvements des yeux et nous permet de voir si le membre suit le mouvement des yeux ou non. »

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Le Dr Marc Poulin dans le laboratoire de l’exercice à l’Université de Calgary. Son équipe collabore à DOSE, un essai clinique du PCRA cherchant à déterminer la dose idéale d’exercice pour un rétablissement optimal post-AVC. 

La recherche vise à déterminer la dose optimale d’exercice post-AVC

Un laboratoire à Calgary se concentre sur la seule médecine prouvée comme étant en mesure de prévenir, de prendre en charge et de renverser la progression des maladies chroniques : l'exercice.

Dans la cadre d'une étude nationale appelée DOSE (Determining Optimal post-Stroke Exercise  ou déterminer l'exercice optimal post-AVC) et financée par le Partenariat canadien pour le rétablissement de l'AVC de la FMC, les Drs Marc Poulin et Sean Dukelow calculent la dose et l'intensité de l'exercice nécessaires pour obtenir les résultats les meilleurs possibles.

« L'exercice joue un rôle immense dans le rétablissement, rôle que nous ne commençons qu'à apprécier aujourd'hui », dit le Dr Poulin, qui dirige le nouveau laboratoire en recherche clinique et appliquée de l'École Cumming de médecine à l'Institut Hotchkiss du cerveau de l'Université de Calgary. « À ce jour, il n'y a pas de lignes directrices indiquant la quantité et le type d'exercice qui seraient optimaux pour le rétablissement de l'AVC. »

L'essai prévoit trois niveaux différents d'exercices réalisés pendant 20 jours. Le premier correspond au standard de soins, le deuxième à une heure d'exercices structurés par jour et le troisième à deux heures d'exercices structurés par jour. À la conclusion de l'essai, les chercheurs mesurent les changements intervenus dans la santé cardiovasculaire, la marche, la mobilité, la cognition et la qualité de vie.

L'étude compte 75 participants dans deux établissements à Calgary, quatre à Vancouver et un à Toronto.
À chaque séance les participants sont encouragés à s'exercer le plus vigoureusement possible.

« L'hypothèse est que plus le patient est poussé et plus longuement il est poussé, meilleurs seront les résultats », explique le Dr Dukelow, physiatre (médecin spécialisé en réadaptation), neuroscientifique et chef d'établissement du PCRA à Calgary. « Nous ne connaîtrons les résultats qu'à la fin de l'essai », au printemps prochain. « Mais c'est bien la première fois que j'ai vu un thérapeute et son patient avec AVC courir dans les corridors. » 


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Rencontre d’un participant à l’étude

« Je veux me remettre sur pied »

Un patient reprend ses forces et sa confiance grâce à l’étude du PCRA à Calgary.
En août 2016, à l’âge de 48 ans, Chris Duffield, conseiller en technologie de la région de Calgary, travaillait chez lui lorsque soudainement il a eu « l’impression qu’on lui jetait un produit chimique sur les joues et les yeux ».

Il s’est couché pendant une vingtaine de minutes et la sensation a disparu. Mais elle est revenue peu après. Il était fort étourdi et peinait à parler clairement.

Sa fille de dix ans était à la maison – il est le père de trois enfants – et l’a accompagné en larmes dans l’ambulance. À l’hôpital local, il a été vu par un médecin qui l’a retourné chez lui. Quelques heures plus tard, il s’est effondré et, cette fois, ce sont les pompiers qui l’ont transporté dans l’ambulance. Un caillot de sang dans le cerveau l’avait paralysé complètement du côté gauche. Un jour plus tard, Chris Duffield était transféré au Centre médical Foothills.

« Je suis très chanceux de ne pas avoir perdu mes capacités cognitives, sauf celle de parler », dit-il à son entrevue au laboratoire de recherche clinique et translationnelle dans le bâtiment consacré à l’enseignement, à la recherche et au bien-être de l’Université de Calgary. « Ma gorge et mes cordes vocales étaient paralysées. Je n’étais pas en mesure de bouger la langue ni d’avaler sans aide. »

Les progrès accomplis en peu de temps par M. Duffield sont impressionnants grâce en partie au programme de réadaptation financé par le Partenariat canadien pour le rétablissement de l’AVC de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC (PCRA).

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Association nationale des stagiaires du PCRA
 

Appel à tous! Le mentorat vous intéresse? Plus d’occasions en 2017!


Nous avons pris acte de vos suggestions et apporté quelques modifications au programme pour qu’il soit plus convivial et réponde mieux aux besoins des mentors et des mentorés.

En 2017, ce seront les mentorés qui seront aux commandes. Pourquoi avoir un mentor? Quels sont les avantages escomptés? En quelques mots : vous aider dans votre carrière. Parmi les avantages soulignés par les mentorés dans le passé figurent l’occasion de tisser des liens et de recevoir des conseils sur les projets de recherche, les publications, les étapes à franchir dans la carrière et les orientations futures. 

Intéressé(e) à trouver un mentor? Voici quoi faire :
  1. Partez à la recherche d’un mentor potentiel : Consultez la liste des membres de l’ANS du PCRA. Tous les membres de l’Association nationale de stagiaires du PCRA sont des mentors potentiels; après tout c’est l’un des atouts de l’adhésion à l’ANS du PCRA. La liste précise l’emplacement, le statut actuel et les intérêts (recherche fondamentale/recherche clinique) des stagiaires. Si vous êtes davantage intéressé à avoir comme mentor un chercheur plus chevronné, consultez la liste des chercheurs du PCRA intéressés à agir comme mentor. Nous avons fait appel à nos chercheurs et leur avons demandé de signaler leur intérêt à agir comme mentor. En cliquant sur la liste vous verrez quels sont nos chercheurs qui sont prêts à servir de mentor.
  2. Envoyez un courriel initial : Votre choix d’un mentor potentiel fait, envoyez un courriel. Vous avez besoin d’aide pour ce courriel? Cliquez sur le lien qui suit qui ouvre une ébauche de courriel : draft initial email @ potential mentor. Vous pouvez également utiliser le gabarit en cliquant sur draft email template; il ne vous reste qu’à remplir les détails. N’oubliez pas de noter vos coordonnées et d’envoyer une copie conforme à training@canadianstroke.ca, cela nous permettra de suivre les partenariats mentor/mentoré.  
  3. Faites le suivi – de votre courriel initial et dès que vous recevez une réponse décidez des prochaines étapes à suivre. Un appel par Skype à quelques mois d’intervalle? Des courriels mensuels? Une rencontre en personne à l’occasion d’une réunion à laquelle vous participez tous les deux (p. ex., la conférence annuelle du PCRA Progrès en rétablissement de l’AVC, l’atelier SPiN (Stroke Program in Neurorecovery), le Congrès canadien de l’AVC, trois événements qui auront lieu au début de septembre 2017 à Calgary. Envisagez d’utiliser le gabarit de plan de Mentorat du PCRA pour dresser le calendrier de vos rencontres avec votre mentor et bien préciser vos communications et vos attentes. Cela dit, il vous revient, à vous et à votre mentor, de décider de la meilleure façon de communiquer.
Plus de précisions figurent sur le site Web du PCRA sous les rubriques Formation... Mentorat. Envoyez vos questions à training@canadianstroke.ca.
Les webinaires du mois de mars sur des sujets de recherche en rétablissement de l’AVC seront dirigés par les stagiaires Liam Kelly, à gauche, de l’Université Memorial et Cherie Kuo, à droite, de l’Université de Calgary. Participez en cliquant sur le lien qui suit. 
Série de webinaires de l’Association nationale des stagiaires du PCRA le lundi 27 mars 2017 de 14 à 15 h (HNE)
 
Sollicitation cardiométabolique de l’entraînement physique axé sur la tâche chez les survivants d’un AVC
Liam Kelly

Physiologue de l’exercice et doctorant
Laboratoire sur le rétablissement et le rendement, Faculté de médecine, Université Memorial Superviseure : Dre Michelle Ploughman

 
Plasticité intra-corticale induite par intervention chez les enfants hémiparétiques avec AVC périnatal
Dre Cherie Kuo

Postdoctorante
Programme de l’AVC pédiatrique, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de l’Alberta
Université de Calgary
Superviseur : Dr Adam Kirton
 
Les webinaires du PCRA ont lieu le dernier lundi de chaque mois de 14 h à 15 h (HNE).
Chaque webinaire est d’environ 30 minutes (soit une présentation de 15 minutes suivie de 15 minutes de questions et réponses).

Il y a 2 présentations par rencontre (l’une de 14 h à 14 h 30 et la seconde de 14 h 30 à 15 h).
 
Joignez-nous par ZoomConference https://zoom.us/j/651533870
Avis aux stagiaires :
 
Atelier SPiN 2017 (Stroke Program in Neurorecovery)
Septembre 2017, Calgary (Alberta)


L’atelier du PCRA appelé Stroke Program in Neurorecovery (SPiN) est prévu en septembre 2017 à Calgary, Alberta (en parallèle à Progrès en rétablissement de l’AVC et au Congrès canadien de l’AVC). Les préparatifs vont bon train en vue d’un atelier de plusieurs jours conçu afin d’intéresser particulièrement les stagiaires qui se destinent à la recherche sur le rétablissement de l’AVC. Comme l’an dernier, nous proposerons de multiples démonstrations concrètes et interactives en laboratoire, une conférence thème, des occasions de s’entretenir avec des scientifiques et des patients avec AVC et du temps pour tisser des liens.
Si vous êtes un stagiaire actif dans le domaine de la recherche sur le rétablissement de l’AVC cet atelier est une occasion à ne pas manquer!
Plus de précisions suivront. Restez à l’écoute! 
Intéressant
 
L’aphasie est un effet secondaire très fréquent de l’AVC. Le tiers environ des survivants éprouvent des difficultés de communication – parler, comprendre, lire ou écrire – après un AVC.
 
Récemment Cœur et AVC a organisé un webinaire avec la Dre Aura Kagan, directrice exécutive de l’Institut de l’aphasie, dont le sujet était « moyens pratiques permettant de réduire les barrières qu’éprouvent les patients aphasiques ». À voir sur YouTube à :
https://www.youtube.com/watch?v=GioxutNQGYI&index=9&list=PLlLH6D8gy0OxINJHlfW6KIi_YssImeuZ1.
Venez rencontrer nos stagiaires
Dans le cadre de notre série de portraits de membres de l’Association nationale des stagiaires du PCRA, nous avons rencontré ce mois-ci Ayan Dey, à gauche, de l’Université de Toronto et Kate Hayward, à droite, de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Institut Florey d’Australie. 
Ayan Dey
  
Parlez-nous un peu de vous. D'où venez-vous?
Né au Bangladesh je suis venu au Canada quand j’avais un an. Même si avec ma famille j’ai déménagé souvent dans ma jeunesse, j’ai vécu principalement à Hamilton où j’ai fait mes premières études en psychologie et neurosciences à l’Université McMaster avant d’aller en 2011 suivre un programme maîtrise/doctorat combiné à l’Université de Toronto. Je termine actuellement mon doctorat à l’Institut de sciences médicales sous la direction du Dr Brian Levine de l’Institut de recherche Rotman (Baycrest). Ma cosuperviseure non officielle et mon mentor est la Dre Sandra Black (Sunnybrook).
 
Qu'est-ce qui vous a motivé à entreprendre des recherches dans le domaine de l'AVC?
Depuis longtemps je m’intéresse au cerveau. La neuroplasticité du cerveau qui se remet d’une lésion est le sujet le plus fascinant quant à moi. Dans un contexte de vieillissement de la population et d’un nombre croissant de survivants de l’AVC, j’ai rapidement conclu que le domaine de la recherche sur l’AVC était fait pour moi. Ce n’est pas seulement la demande croissante en prévention et réadaptation de l’AVC, mais ce sont également la complexité et l’hétérogénéité de l’AVC et son interaction avec les autres maladies neurodégénératives ainsi que l’approche multidisciplinaire utilisée pour l’étudier qui m’ont décidé.  
 
Quelle est la cible de vos recherches?
Mes recherches portent sur le lien entre les déficits cognitifs et la maladie légère à modérée des petits vaisseaux cérébraux chez les adultes plus âgés. On associe parfois la maladie des petits vaisseaux aux « AVC silencieux » qui se manifestent en imagerie médicale par la présence d’un grand nombre de lésions de la substance blanche et de petits infarctus (dans le cerveau profond), appelés lacunes. La maladie des petits vaisseaux figure parmi les causes les plus communes du déficit cognitif d’origine vasculaire et est associée à des troubles de la fonction exécutive et de la rapidité de traitement des communications. L’effet qu’à la maladie des petits vaisseaux varie d’individu en individu et tous ne présentent pas d’handicaps. J’utilise des techniques avancées d’imagerie neurologique autant structurale que fonctionnelle combinées à des tests du comportement afin de dépister les facteurs qui peuvent contribuer aux différences individuelles au chapitre du rendement cognitif. J’essaie de trouver une réponse à la question pourquoi certains individus font mieux face à la maladie des petits vaisseaux que d’autres en tenant compte de l’âge, de la scolarité et du fardeau des lésions. J’espère obtenir des résultats qui éclaireront l’élaboration et l’évaluation de programmes de réadaptation destinés à cette population de patients.
 
À quelle étape sont vos recherches et quels sont vos projets d'avenir?
J’en suis à ma sixième année du programme maîtrise/doctorat combinés à l’Université de Toronto – en alternant avec les études de médecine j’ai terminé deux ans de médecine et je suis à la quatrième année du doctorat. La collecte de données pour ma thèse vient de prendre fin et j’ai entamé l’étape de la rédaction. Après le doctorat, je retournerai aux études médicales pour terminer mes stages cliniques avant d’entreprendre une formation en résidence dans une spécialité qui me permet de continuer mes recherches en neuro-réadaptation. Ce que j’envisage pour l’instant c’est une spécialisation en neurologie et physiatrie; cela pourrait changer toutefois à mesure que progresseront mes études médicales. Je souhaite éventuellement faire partie d’une équipe multidisciplinaire qui œuvre à l’amélioration de la vie des survivants de l’AVC et d’une lésion cérébrale.  
 
Quels sont les avantages que les autres stagiaires et vous-même obtenez en adhérant à l’Association nationale des stagiaires du PCRA??
J’ai participé depuis des années aux événements organisés par l’association dans différents coins du pays. Chacune de ces expériences m’a ouvert les yeux et permis de constater l’envergure considérable de la recherche en AVC menée à l’échelle du pays. J’y ai également trouvé de nombreuses occasions de tisser des liens avec des stagiaires également passionnés par notre domaine – et je reste régulièrement en contact avec plusieurs d’entre eux.
 
Quels sont vos autres intérêts?
Mes intérêts personnels sont fort divers. Ils vont des voyages à la photo, à l’amélioration de la qualité et à la santé des réfugiés. Pour ce qui est de voyager, j’essaie de le faire deux à trois fois par année, chaque fois dans des endroits différents. Il y a plusieurs années, j’ai dressé la liste de 101 endroits à visiter et j’en ai déjà vu le tiers. Dernièrement j’ai visité le Japon et la Grèce. J’essaie de marier mon intérêt dans la photographie avec mes intérêts en réadaptation. À ce sujet, j’ai dernièrement lancé un atelier d’initiation à la photographie pour des patients de l’Institut de réadaptation de Toronto, atelier que j’organise environ une fois par mois. Également à l’institut de réadaptation je participe à un projet d’amélioration de la qualité des communications au sujet des listes de médicaments entre les patients et les cliniciens. Quant à mon intérêt dans la santé des réfugiés j’ai fondé en 2011 avec d’autres étudiants en médecine le projet IREACH améliorant l’accès des nouveaux immigrants aux soins de santé par une petite carte format de poche énumérant leurs antécédents médicaux. Le projet en est déjà à sa cinquième année et est organisé en collaboration avec le conseil scolaire du district de Toronto. 
 

Kate Hayward
 
Parlez-nous un peu de vous. D'où venez-vous?
J’ai grandi en Australie où je suis née. Et suis donc habituée au soleil et à la chaleur tout au long de l’année tout comme aux délicieux expressos. J’ai fréquenté l’école sur la côte des îles Whitsunday – porte d’accès à la Grande barrière de corail. Après mon déménagement à Townsville j’ai entrepris une formation de physiothérapeute à l’Université James Cook. J’ai quitté les tropiques pour m’installer à Brisbane, où j’ai exercé ma profession tout en terminant un doctorat à l’Université du Queensland.
 
Qu'est-ce qui vous a motivée à entreprendre des recherches dans le domaine de l'AVC?
J’ai eu le privilège d’avoir un mentor, la Dre Ruth Barker, dont la passion pour la neurologie est littéralement contagieuse! En laboratoire de neurologie j’ai été impressionnée par ce que pouvait accomplir un survivant de l’AVC en voie de rétablissement et heureuse de pouvoir jouer un rôle significatif dans cette démarche. Mon projet de recherche sous la direction de Ruth Baker durant mes études en physiothérapie a éveillé ma passion de suivre l’évolution du rétablissement des membres supérieurs chez des personnes gravement handicapées par un AVC; je poursuis l’étude d’un tel groupe de survivants depuis lors.
 
Quelle est la cible de vos recherches?
Mes recherches ciblent les personnes avec un grave déficit de mobilité des membres supérieurs peu après avoir été victimes d’un AVC. L’utilisation de nos mains et de nos bras est cruciale pour tout ce que nous faisons et la manière dont nous le faisons. Chez trois quatre survivants d’un AVC sur dix, un handicap grave est une triste réalité qui bien souvent persiste. C’est aussi le groupe chez lequel les plus importantes améliorations peuvent être accomplies en réadaptation. La manière idéale de stimuler ce rétablissement nous échappe encore. Je cherche à combler cette lacune en me concentrant sur les biomarqueurs du rétablissement ainsi que sur la réponse aux nouvelles approches de réadaptation qui cherchent à mobiliser le potentiel neurobiologique de rétablissement du patient.
 
À quelle étape sont vos recherches et quels sont vos projets d'avenir?
J’en suis encore aux premiers pas dans ma carrière de chercheure et ma formation postdoctorale. J’ai obtenu une bourse internationale de début de carrière attribuée par le National Health and Medical Research Council of Australia. J’ai eu l’occasion de passer trois ans avec la Dre Lara Boyd et son équipe de chercheurs dans le laboratoire sur le comportement du cerveau à l’Université de la Colombie-Britannique et de me concentrer sur le dépistage des biomarqueurs du rétablissement. Fin 2017, je retournerai en Australie pour travailler avec la professeure Julie Bernhardt et l’équipe de l’essai AVERT à la Florey Institute of Neuroscience and Mental Health, où je ciblerai davantage les approches de réadaptation et de formation.
 
Quels sont les avantages que les autres stagiaires et vous-même obtenez en adhérant à l’Association nationale des stagiaires du PCRA??
Quant à moi, l’Association nationale des stagiaires du PCRA fait œuvre de pionnier en offrant aux stagiaires en recherche des occasions de créer des réseaux, d’apprendre et d’obtenir de l’aide financière. J’ai tiré profit des événements annuels tels que l’atelier SPiN, des occasions de présenter mes travaux et de la bourse de voyage qui m’a permis de visiter Nick Ward, professeur agrégé à l’University College London.  
 
Quels sont vos autres intérêts?
J’ai mis tous mes avoirs dans deux valises et pris mon vélo en quittant l’Australie. Je suis folle du vélo! J’ai avalé bien des kilomètres depuis Vancouver – quoique davantage en vélo stationnaire à cause du grand nombre de jours pluvieux. Mes préférences vont au café, au vin rouge, à la randonnée et au temps de qualité passé avec ma famille et mes amis.
Publications

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