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Newsletter du PDC fribourgeois – mars 2017
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Chers membres et sympathisants du PDC fribourgeois,
Madame, Monsieur,
 
L’organisation du congrès du 10 juin 2017 se déroule très bien et la motivation des membres engagés dans la préparation est grande afin de permettre aux militants et aux élus de débattre activement et en toute liberté sur des valeurs et des lignes directrices du PDC fribourgeois.
Notre parti cantonal se doit de répondre avec pragmatisme aux attentes élevées de nos membres et de nos militants. Un sondage est prêt et vous sera transmis ces prochains jours. Merci de le remplir pour donner les orientations souhaitées à notre parti cantonal.
 
Le succès en politique se façonne avec un programme précis et rassembleur ainsi qu’avec les compétences reconnues de nos élu-e-s. Le PDC fribourgeois veut rester le grand parti centriste populaire avec sa diversité des avis exprimés et surtout ses valeurs humanistes si importantes dans ce monde en mutation qui souvent déstabilise la population.
 
Après la brillante élection de nos 3 Conseillers d’Etat le 6 novembre dernier, le PDC a aussi fait très fort le 19 mars 2017 avec un grand succès en Valais. Ces résultats démontrent que la population fait confiance au PDC pour gérer efficacement les cantons.
 
Le PDC doit toutefois trouver les solutions et les stratégies utiles pour reconquérir des sièges dans les parlements cantonaux. Un point crucial qui devra être valorisé rapidement : retrouver le militantisme de nos membres durant ces années à venir. Il faut que les membres du PDC soient plus présents dans la rue pour parler de notre parti et aussi dans les comités des multiples associations qui font la richesse de la vie culturelle, sociale, sportive et économique de notre canton.
 
Réservez déjà toutes et tous le samedi 10 juin 2017 pour notre grand congrès du PDC fribourgeois ! D’ici là, nous vous souhaitons de belles fêtes de Pâques et un magnifique printemps.
 
André Schoenenweid, président
 

Grand Conseil


Être conseiller communal à 16 ans ? Une fausse bonne idée, pour les députés fribourgeois réunis la semaine passée en session du Grand Conseil. Ils ont ainsi enterré une motion du benjamin du Parlement, le socialiste Simon Bischof. En séance de préparation, le groupe PDC a longuement discuté cette proposition, plusieurs députés étant sensibles à l’argument d’une sensibilisation précoce aux droits et devoirs civiques. Mais si le droit de vote à 16 ans était une option potentiellement intéressante, le droit d’éligibilité a rapidement fait pencher la balance du côté du non : comment engager une commune lorsqu’on est soi-même mineur, donc juridiquement non-responsable ? Et puis, a plaidé en plenum la députée PDC Marie-France Roth Pasquier, « le droit de vote à 16 ans ne fait pas partie des préoccupations des adolescents. » 

Autre objet de cette session de mars : les députés PDC, sous l’égide de leur Conseiller d’Etat Georges Godel, ont soutenu le décret de CHF 23'070'000.- pour l’achat des biens immobiliers de l’entreprise Elanco. Il s’agit de 150'000 m2 en zone d’activités à Marly ainsi que de 277'000 m2 en zone d’activités et de 986'000 m2 en zone agricole à Saint-Aubin. Cet investissement pour le futur correspond parfaitement au contexte de la politique foncière active du canton. Ces grandes surfaces, en main des autorités publiques, sont un atout déterminant pour la venue de grandes entreprises.
 
A noter que le 100% des votes et résolutions du Grand Conseil lors de cette session correspondent au mot d’ordre du PDC !
 

 

Marchés publics


Lors du dernier apéritif politique en présence de nos trois parlementaires fédéraux, l’attribution des marchés publics a été l’un des thèmes les plus discutés par les participants. Plusieurs personnes ont émis le souhait de se réunir pour évoquer plus longuement les « règles du jeu » actuelles et les améliorations qu’il faudrait idéalement y apporter. Les personnes intéressées peuvent s’annoncer à magali.corpataux@pdc-fr.ch jusqu’au 10 avril. 
 
 

Un OUI résolu à la « Prévoyance vieillesse 2020 »,
par Dominique de Buman, vice-président du Conseil national


Le peuple suisse et les cantons voteront le 24 septembre sur leur future prévoyance vieillesse. Ce dossier majeur de la politique fédérale aura nécessité des années de travaux parlementaires. Grâce au soutien sans faille du groupe PDC, le Parlement a pu mettre in extremis une révision raisonnable sous toit.
Certes, il a fallu « avaler » la baisse du taux de conversion de 6,8 à 6% ; certes, les femmes devront progressivement travailler jusqu’à 65 ans. Mais il n’y a ni automatisme de relèvement de l’âge de la retraite, ni suppression de la rente de veuve notamment. Et l’augmentation de charges sociales – 0,15% pour l’employeur et 0,15% pour l’employé – ainsi que la hausse du taux de TVA, perceptible seulement dès 2021, sont plus que modérées par rapport à des faits inéluctables : la baisse du rendement des capitaux et l’allongement de l’espérance de vie.
Pour compenser la baisse à terme des retraites du 2ème pilier, les nouveaux rentiers individuels recevront Fr. 70.- supplémentaires par mois, tandis que les couples toucheront Fr. 226.- de plus. Cette allocation nouvelle sera linéaire et favorisera les assurés les moins aisés.
Cette réforme n’est pas parfaite. Il n’y a pas de réforme parfaite. Mais un refus du compromis le 24 septembre entraînerait l’absence des recettes indispensables et l’aggravation de la situation financière des fonds du 1er et du 2ème pilier. Un nouveau projet serait encore plus difficile à mettre sous toit ; il nécessiterait de nouvelles années de travail, sans garantie de succès. Un refus le 24 septembre serait ainsi irresponsable.
Je voterai donc OUI avec détermination.
 


Beat Vonlanthen : un an au Conseil des Etats


Beat Vonlanthen, le temps passe vite ! Cela fait un an que vous avez endossé votre nouveau costume de Conseiller aux Etats. Comment s’est passée cette prise de fonction, qu’est-ce qui vous a surpris ?

J’ai été très impressionné par la sérénité des débats au Sénat. Les discussions sont constructives, elles dépassent généralement les clivages partisans. Le cadre est très formel, il y a une ambiance studieuse et sérieuse. Au début, j’ai été un peu surpris par le fait que les appareils électroniques étaient bannis de la salle, ce qui était une façon d’exiger de chacun d’être absolument présent et attentif. Cela impliquait pour moi un véritable effort : je devais imprimer tous mes dossiers, ce qui n’est ni pratique, ni écologique. Entretemps, l’utilisation des tablettes a été autorisée, en raison aussi d’une certaine pression des nouveaux Conseillers aux Etats d’ailleurs…

En tant que PDC, qu’apportez-vous dans un débat de plus en plus polarisé ?

Contrairement à ce que l’on entend parfois, notamment dans une certaine presse, le PDC défend des positions très claires, par exemple dans son soutien aux familles, à la classe moyenne, à l’économie. Le fédéralisme constitue également un repère important de notre politique. Enfin, le PDC est connu pour son pragmatisme : nous savons prendre des décisions raisonnables et c’est la seule façon de remporter l’adhésion d’une majorité autour d’un projet crédible.

Comment jugez-vous le résultat de la votation populaire sur la RIE III ?

Le résultat de la votation sur le RIE III nous montre que notre parti doit encore être plus strict dans la défense de ses idées. Nous étions par exemple contre la déduction de l’intérêt notionnel, un dispositif qui a contribué pour une grande part à faire échouer le projet. Pour ne pas retarder trop longtemps la RIE III, nous avons quand même, et un peu à contrecœur, soutenu la réforme lors du vote final. Dorénavant, je pense que nous devons clairement refuser de tels projets qui ne peuvent pas rencontrer l’adhésion de la majorité du peuple. La réforme des retraites 2020 nous a donné l’occasion de rejeter une politique UDC et PLR qui ne convenait pas à la majorité.

Vous avez dû jongler l’année passée entre un législatif fédéral et un exécutif cantonal : c’était le grand écart ?

Non. Il y avait beaucoup de synergies dans les contenus, en particulier dans le dossier de l’énergie. Comme ancien Président de la Conférence des directeurs/directrices cantonaux de l’énergie, je connaissais bien ce dossier. Au niveau fédéral, en tant que membre de la commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie (CEATE), j’ai pu défendre les intérêts des cantons et proposer des ajustements dans ce sens lors des débats sur la stratégie énergétique 2050. Le bémol évidemment résidait dans une gestion du temps pour le moins serrée. Il était indispensable de fixer des priorités. Le double-mandat impliquait des journées de travail très longues qui se prolongeaient souvent jusqu’à tard dans la nuit. 

Comment défendez-vous Fribourg à Berne ?

D’une part, le travail dans les commissions et en plénum permet de faire valoir les intérêts du canton de Fribourg tout au long du processus législatif. D’autre part, la fonction de conseiller aux Etats donne l’occasion d’avoir de nombreux échanges informels et discussions au niveau fédéral. On est là où les choses se passent et se décident. En vue de l’accueil de requérants d’asile à l’institut de La Gouglera, il nous paraissait important que les PME fribourgeoises puissent obtenir des mandats. Christian Levrat et moi avons alors rencontré la vice-directrice du secrétariat d’Etat à la migration, qui a donné suite à notre demande. Au cours de la première année de mon mandat, j’ai par ailleurs déposé des interventions pour soutenir la presse régionale, notamment fribourgeoise, et pour défendre les intérêts de Fribourg en tant que lieu de recherche et de formation.

Depuis les bords de l’Aar, quel regard portez-vous sur votre parti cantonal ?

Je suis très optimiste ! Le PDC est certes sous pression, mais il reste un grand parti. Des groupes comme les JDC ou les 60+ apportent de vraies pistes de réflexion. Au Conseil d’Etat, nous avons pu définir des stratégies très claires, alignées avec les positions du PDC. Être cohérent, avoir une ligne et s’y tenir, c’est important ! Je me réjouis aussi que le cadre donné par un PDC suisse en transition apporte de nouvelles impulsions. Enfin, nous devons encore plus rassurer les électeurs, leur dire que nous les entendons et que nous prenons leurs soucis au sérieux.

Beat Vonlanthen est donc un homme heureux dans son nouvel habit ?

Très heureux ! Bien sûr, il y a eu un petit temps d’adaptation. La première session était avant tout l’occasion de découvrir le nouveau cadre. Au Parlement, je peux compter sur des collègues bienveillants et plus expérimentés, provenant parfois aussi d’autres partis. Et puis, vous savez, à mon âge, on a un certain recul et, surtout, une précieuse liberté : celle d’être absolument authentique.
 
 

Agenda

  • 4 mai : Assemblée des délégués fribourgeois, 19h, L’aigle noir, Neyruz
  • 10 juin : Congrès du PDC fribourgeois, 8h, HEIA, Fribourg
  • 17 juin : Apéritif politique, 10h, Chez Blanc, Matran
 


Merci de votre soutien !


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