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Le Temps de la RAM Newsletter n° 12
Mars 2017

L’Allemagne : sa stratégie RAM ; Sénégal, A. Coll Seck, modèle pour l’Afrique. Un aperçu de AMR Control 2017

À La Une dans ce numéro

 

Un aperçu de AMR Control 2017
  • « Répondre à la RAM dans toutes les politiques : la stratégie allemande » par Mme Karin Knufmann-Happe (MinSanté)
     
  • La ministre de la Santé du Sénégal, le Dr Awa Coll Seck, met le contrôle infectieux au cœur de son modèle de lutte contre la RAM en Afrique
La RAM dans l’actualité 
  • Dans le bulletin de l'OMS sur la RAM, le Dr Marc Sprenger congratule ACdeBMR et AMR Control
     
  • L'OMS publie une liste de bactéries pour lesquelles de nouveaux antibiotiques sont nécessaires
     
  • L'Union proteste contre l’absence de la tuberculose dans la liste OMS et appelle à ce que la TB soit au cœur des initiatives du G20
     
  • BioVersys et Aptuit deviennent partenaires sur les cibles et les composés multirésistants
     
  • Inde: L'ICMR veut lutter contre la résistance aux antibiotiques chez les animaux
     
  • Urgent: combler les lacunes des systèmes de soins des tuberculeux dans les pays les plus touchés
     
  • La création d’une discussion en ligne sur les diagnostics
     
Exclusif: Un centime pour sauver un patient de la RAM? Interview Rajiv Nath, Hindustan Syringes
Aperçu de l’AMR Control 2017


«Répondre à la RAM dans toutes les politiques : la stratégie allemande»
Présenté par Mme Karin Knufmann-Happe, Directrice Générale de la Protection de la Santé, Contrôle des Maladies et Biomédecine

 
La stratégie allemande de résistance aux antibiotiques DART 2020 a été lancée en 2015. Et selon Karin Knufmann-Happe DART 2020 poursuit six objectifs avec une approche « Une Seule Santé » puisque « tous les objectifs visent équitablement la médecine humaine et animale. » Dans un article à paraître dans AMR Control 2017, Mrs Knufmann-Happe explique les six objectifs du programme :

 
  1. Renforcer l'approche ‘Une Seule Santé’ au niveau national et international
  2. Reconnaître les changements dans la résistance à un stade précoce
  3. Conserver et améliorer les options thérapeutiques
  4. Stopper rapidement les chaînes de contagion et éviter les infections
  5. Sensibilisation et renforcement des compétences
  6. Appuyer la recherche et le développement
DART, qui est développé « conjointement par le ministère fédéral de la Santé et les ministères fédéraux de l'Alimentation et de l'Agriculture et de l'Education et de la Recherche, représente un concept commun pour la réduction de la RAM ».
En effet, DART mérite son nom, compte tenu des initiatives audacieuses et rapides prises par la République fédérale d'Allemagne, qui, on peut le rappeler, a inscrit la RAM à l'ordre du jour du G7 et l'amène au cœur du G20 qu'elle accueille cette année.
AMR-Times a noté les caractéristiques principales suivantes du programme allemand présenté :
  • Intégrer la santé humaine et animale dès le début ainsi que le secteur ambulatoire (où la majorité des prescriptions antibiotiques sont réalisées)
  • Conserver l'environnement dans l'approche One Health
  • Engager le pays pour la sécurité des patients, avec le deuxième congrès mondial à Bonn, fin mars.
  • Insister sur le renforcement du contrôle infectieux avec la Commission pour l'hygiène hospitalière et la prévention des infections (KRINKO) en comprenant qu'il est essentiel d’éviter que les systèmes de santé soient des amplificateurs de la RAM (comme rappelé par le G7 l'année dernière).
  • Développer un système de surveillance de la RAM à l'Institut Robert Koch, en définissant des normes pour le diagnostic et la thérapie, à partir de la Commission sur les anti-infectieux, la résistance et la thérapie de 2011 (ART).
  • Établir des réseaux régionaux pour améliorer la collaboration entre acteurs concernés dans une région.
  • Lancer un programme de formation en gestion des antibiotiques et insister sur le diagnostic.
  • Développer la R&D pour les nouveaux antibiotiques.
  • Engager un accord de coopération avec les pays les moins avancés pour les aider notamment à améliorer le contrôle infectieux ainsi que les mécanismes de surveillance.
 
Dans l'UE, l'Allemagne est depuis longtemps un chef de file en matière de gouvernance de la RAM, le pays ayant placé la RAM au premier rang des priorités du G7 et faisant de la santé une des priorités du G20 qu'elle accueille cette année.
 
Un rapport de Partnerschaften Deutschland, Le Boston Consulting Group et de TU Berlin « Breaking through the Wall – Supporting research and development of antibiotics in science and industry » a été préparé dans le cadre de la présidence allemande du G7 en 2015.

Web=links:
Pour commander le prochain AMR Control 2017, écrire à l’éditeur en chef : garance@waaar.ch
Pour consulter/télécharger la version précédente en ligne : AMR Control 2016 http://resistancecontrol.info/

 
La ministre de la Santé du Sénégal, le Dr Awa Coll Seck, met le contrôle infectieux au cœur de son modèle de lutte contre la RAM en Afrique

Dans un article exclusif à paraître dans AMR Control 2017, Mme la Ministre part du constat que la mise en place de programmes nationaux de lutte contre la RAM est une entreprise difficile sur l’ensemble du continent africain, et que le rapport intermédiaire OMS de mai 2016 déplore un retard important.
Cependant, le Sénégal, dit-elle, montre « une avance certaine, par rapport à la grande majorité des pays africains », avec des campagnes de promotions de l’usage rationnel des antimicrobiens chez l’homme et l’animal; le Sénégal avance très vite grâce à deux structures :
  • Le Programme national de Lutte contre les Infections Nosocomiales (PRONALIN) lancé en 2004 qui a permis de réduire efficacement les infections associées aux soins, et qui est clef pour réduire l’acquisition et la transmission de bactéries multi résistantes en milieu de soins.
     
  • Et, depuis 2012, la Direction des Laboratoires, qui a mis en place un système national de surveillance des résistances aux antibiotiques à travers les laboratoires.
Ainsi, quand bien même des améliorations restent nécessaires, notamment dans la surveillance et la coordination, le Sénégal est un modèle afin de « permettre la réalisation de progrès rapides au niveau de la région, à condition de rendre opérationnelles ses acquisitions en les alignant sur le nouveau contexte de recommandation d’une politique dite « One Health », ainsi que sur les nombreux nouveaux recommandations et outils techniques élaborés par l’OMS à l’issue des leçons tirées de la récente grande épidémie à virus Ebola. »

Note de l’AMR-Times: La composante ‘Contrôle infectieux’, est élevée au rang de priorité absolue dans le Plan d’action AMR voté par l’AMS, en mai 2015. Pourtant, la plupart des pays du monde ignorent cette nécessité, comme on a pu l’observer lors des déclarations des Etats à l’AG des Nations-Unies, le 21 septembre dernier. Là encore, le Sénégal fait exception et montre l’exemple. On y voit aussi l’influence du Médecin Colonel Babacar N’Doye, architecte du PRONALIN, et récemment présent en Guinée pour la lutte contre Ebola. A cet égard, ce dernier faisait remarquer dans un MOOC que l’insuffisance du contrôle infectieux était la « faille fatale » dans la propagation d’Ebola.

Web=links: Pour commander le prochain AMR Control 2017, écrire à l’éditeur en chef : garance@waaar.ch
Pour consulter/télécharger la version précédente en ligne : AMR Control 2016 http://resistancecontrol.info/


LA RAM dans l’actualité  


Dans le bulletin de l'OMS sur la RAM, le Dr Marc Sprenger congratule ACdeBMR et AMR Control à propos du Prix UE pour les ONG
 
"Le 3e prix a été décerné à la World Alliance Against Antibiotic Resistance (ACdeBMR). Le Dr Marc Sprenger, directeur du secrétariat de l'OMS contre la RAM, a rendu hommage à ACdeBMR ‘pour son engagement de longue date contre la RAM et sa publication annuelle AMR Control’. L'édition AMR Control 2017 sera publiée à temps pour la réunion des ministres de la Santé du G20 qui se tiendra à la mi-mai à Berlin. »

Web=links: WHO Newsletter N 23, 1-14 March 2017 http://www.who.int/antimicrobial-resistance/news/newsletter/en/
 
L'OMS publie une liste de bactéries contre lesquelles il est urgent d’avoir de nouveaux antibiotiques
 
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié aujourd’hui sa première liste «d’agents pathogènes prioritaires» résistants aux antibiotiques, énumérant les 12 familles de bactéries les plus menaçantes pour la santé humaine.
Cette liste a été établie pour essayer d’orienter et de promouvoir la recherche-développement de nouveaux antibiotiques, dans le cadre des efforts de l’OMS pour lutter contre la résistance croissante aux antimicrobiens dans le monde.
Elle met plus particulièrement en avant la menace des bactéries à Gram négatif résistantes à de nombreux antibiotiques. Elles ont des capacités intégrées de trouver de nouveaux moyens de résister aux traitements et peuvent transmettre le matériel génétique permettant à d’autres bactéries de devenir elles aussi résistantes.
«Cette liste est un nouvel outil pour veiller à ce que la recherche-développement réponde aux besoins urgents de la santé publique», indique le Dr Marie-Paule Kieny, Sous-Directeur général à l’OMS pour le Groupe Systèmes de santé et innovation. «La résistance aux antibiotiques augmente et nous épuisons rapidement nos options thérapeutiques. Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps.»
La liste de l’OMS comporte trois catégories selon l’urgence du besoin de nouveaux antibiotiques: critique, élevée ou moyenne.
 
Cette liste a été élaborée en collaboration avec la Division des maladies infectieuses de l'Université de Tübingen, en Allemagne, au moyen d'une technique d'analyse décisionnelle multicritère validée par un groupe international d’experts. « Les nouveaux antibiotiques ciblant cette liste prioritaire d'agents pathogènes contribueront à réduire les décès dus aux infections résistantes dans le monde », explique Evelina Tacconelli, chef de la Division des maladies infectieuses de l'Université de Tübingen.
 
Le fait que la liste de l’OMS ne comprenne pas la tuberculose, qui est pourtant un problème majeur, a créé une tempête internationale en opposition à cette omission à laquelle l'Union s'est ralliée, voir ci-dessous.
 
Le Temps de la RAM a noté: Ne serait-il pas utile de finalement composer une liste des antimicrobiens les plus irrationnellement prescrits - quand l'ordonnance ne correspond pas à l'indication? M. El Yamani

Web=links: http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2017/bacteria-antibiotics-needed/fr/
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2017/bacteria-antibiotics-needed/en/


L'Union proteste contre l’absence de la tuberculose dans la liste OMS et appelle à ce que la TB soit au cœur des initiatives du G20

Le 28 février, l'Union International Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires (l’Union) a déclaré qu'il était inacceptable que la tuberculose (TB) soit exclue de la liste mondiale publiée la veille par l'OMS des «agents pathogènes prioritaires» résistants aux antibiotiques. L'Union a demandé à l'OMS de réviser sa liste pour y inclure la TB - principale maladie infectieuse mortelle au monde - avec effet immédiat et a appelé la communauté internationale à appuyer les demandes d'inclusion de la TB dans le catalogue des bactéries présentant la plus grande menace pour la santé humaine pour lesquelles de nouveaux antibiotiques sont nécessaires de toute urgence.
Les bactéries qui causent la TB tuent plus de personnes que tout autre pathogène infectieux. Selon les derniers chiffres de l'OMS, en 2015, 1,8 million de personnes sont mortes, dont 210 000 enfants. On estime que 580 000 personnes seraient atteintes de tuberculose multirésistante (TB-MR) ou ultrarésistante (TB-UR), tandis que le nombre de personnes affectées pourrait être encore plus élevé.
La seule façon de traiter la TB est avec les antibiotiques. Les traitements actuels des formes résistantes de la tuberculose sont ardus et accompagnés d'effets secondaires incluant la surdité et la psychose, ainsi que des difficultés pratiques pour les familles, les communautés, les systèmes de santé et les moyens de subsistance.

La R&D de la TB a été systématiquement sous-financée au cours de la décennie précédente. Les dépenses actuelles de 620 millions de dollars pour la R&D (vaccins, diagnostics et traitement) ne représentent que le tiers de l'objectif de financement annuel de 2 milliards de dollars prévu dans le plan mondial 2011-2015 de l'OMS. Le financement de la R&D sur les médicaments antituberculeux ne représente que 28% des 810 millions de dollars prévus dans le Plan mondial de lutte contre la tuberculose 2016-2020. (...)
«Alors que les dirigeants du G20 se réuniront et discuteront d'un programme de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, l'Union les exhorte vivement à … inclure la tuberculose dans toutes les initiatives du G20 visant à accroître les investissements en R&D et les modèles pilotes pour fournir de nouveaux médicaments utilisés pour traiter les maladies résistantes aux antimicrobiens», a déclaré le Dr Jeremiah Chakaya Muhwa, président de l'Union.

Web=links:https://www.theunion.org/francais/centre-de-medias/actualites/lunion-adresse-une-lettre-a-loms-pour-denoncer-lexclusion-injustifiee-de-m-tuberculosis-de-la-liste-des-agents-pathogenes-qui-necessitent-en-priorite-de-nouveaux-antibiotiques
Le prochain sommet sur la TB : http://guadalajara.worldlunghealth.org/

  
Urgent: combler les lacunes des systèmes de soins des tuberculeux dans les pays les plus touchés
 
Dans un article majeur, Pr Madhukar Pai (Directeur de la santé mondiale, Université McGill, Canada) et collaborateurs soulèvent un problème primordial au même moment où les Nations Unies mettent l'accent sur la « couverture santé universelle ». Il s'agit du fait qu'’universel’ doit avoir non seulement une dimension géographique, mais du contenu. Dans le cas de la tuberculose, la couverture universelle a été adoptée il y a de nombreuses années, mais une prise en charge de piètre qualité entraîne 1,8 million de décès par an et la montée de la tuberculose résistante aux médicaments.
« Malgré la couverture élevée de la stratégie DOTS (de l'anglais, directly observed treatment, short-course), la tuberculose (TB) continue d'affecter 10,4 millions de personnes chaque année et tue 1,8 million. La forte mortalité de la tuberculose, le grand nombre de cas de tuberculose perdus pendant le suivi, l'émergence de formes sévères de résistance aux médicaments et le déclin lent de l'incidence de la tuberculose, indiquent que le simple élargissement de la couverture des services de la tuberculose est insuffisant pour mettre fin à l'épidémie. À l'ère de la Stratégie de lutte contre la tuberculose, nous devons réfléchir au-delà de la couverture et commencer à nous concentrer sur la qualité des soins de la tuberculose qui sont systématiquement offerts aux patients dans les pays les plus touchés, dans les secteurs public et privé. »
 
Le Dr Madhura Pai est l'un des initiateurs du groupe de discussion sur les diagnostics : la GHDonline diagnostics discussion avec la Fondation FIND. L'article est excellent, détaillé, et à lire pour toute personne engagée dans la lutte contre la tuberculose.
Il est heureux que la Fédération de Russie organise un sommet ministériel de la tuberculose en novembre prochain et que les Nations Unies tiennent une Assemblée générale sur la tuberculose prochainement, comme le demandent les Sud-Africains.
 
Au Temps de la RAM, nous partageons pleinement cette idée et nous suivons quotidiennement et avec grand intérêt les discussions du GHDonline. (Plus ci-dessous)

Web=links: https://www.ghdonline.org/home/
International Journal of Infectious Diseases: http://dx.doi.org/10.1016/j.ijid.2016.10.016


Créer une communauté pour faire progresser les diagnostics de santé mondiale
 
Cet article très intéressant du Dr Madhura Pai met en évidence l'importance du diagnostic dans la prévention et le contrôle des épidémies, ainsi que la surveillance. L'un des problèmes rencontrés en matière de diagnostic est la faible accessibilité dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où ils sont probablement les plus nécessaires. Il est également mentionné dans l'article que, bien que l'OMS dispose d'une liste des médicaments essentiels depuis 1977, elle n'a créé une liste de diagnostics essentiels qu'en 2017. Pour compenser le manque d'attention appropriée aux diagnostics, une nouvelle communauté de diagnostic a été lancée par le Global Health Delivery Online (GHDonline), avec la FIND Foundation, hébergée par le Global Health Delivery Project à l'Université d'Harvard, et GHDonline offre une plate-forme de communautés virtuelles pour les professionnels de la prestation de soins de santé pour favoriser la discussion et le partage de ressources entre collègues. Cette initiative permet aux membres de créer un réseau professionnel qui autrement ne serait pas disponible dans des environnements professionnels ou géographiquement isolés.
Avec Rebecca Weintraub, Pr Pai écrit que: «Malgré l'importance cruciale du diagnostic, les tests diagnostiques et les capacités de laboratoire reçoivent beaucoup moins d'attention que les vaccins et les médicaments dans le domaine de la santé mondiale (...) La capacité des laboratoires reste l'un des maillons les plus faibles des systèmes de soins de santé dans de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire.»

Web=links: Creating A Community To Advance Global Health Diagnostics, http://www.huffingtonpost.ca/dr-madhukar-pai/creating-a-community-to-a_b_14926798.html

BioVersys et Aptuit deviennent partenaires sur les cibles et les composés multirésistants (MR)
 
BioVersys, une biopharma suisse, collabore avec Aptuit dans le but d’identifier et valider de nouvelles cibles et molécules pour les bactéries à Gram négatif, ainsi que les souches pharmacorésistantes. Aptuit est une Société de Recherche Contractuelle (SRC) de découverte et de développement de médicaments. BioVersys, elle, se concentre sur la R&D en matière de technologie de régulation transcriptionnelle TRIC (Transcriptional Regulatory Inhibitory Compounds) et sur de nouvelles cibles pour faire face à la menace sanitaire mondiale causée par les bactéries multi-pharmacorésistantes (MR). La technologie TRIC utilise de petites molécules interférant avec les mécanismes de résistance des bactéries, ce qui améliore alors l'efficacité des antibiotiques. Cette technologie biotechnologique moléculaire de BioVersys répondra aux besoins urgents de nouveaux traitements contre les infections bactériennes potentiellement mortelles qui ont émergé ces dernières années en raison de la résistance des souches bactériennes aux antibiotiques existants.
La société utilise sa technologie TRIC pour identifier et développer des médicaments qui inactivent les mécanismes de résistance bactérienne. Les collaborations de BioVersys en cours incluent la collaboration avec GlaxoSmithKline (GSK) et un consortium de l'Université de Lille pour développer un candidat préclinique pour le traitement de la TB-MR et des infections nosocomiales. Une série de pistes contre la bactérie M.tb multirésistante ainsi que les souches bactériennes d’infections nosocomiales ont été développées. Dans le cadre d'un projet international visant à développer des approches pour bloquer les gènes de résistance bactérienne, BioVersys a également établi un partenariat avec SARomics au début de 2014. BioVersys PDG Marc Gitzinger, Ph.D., a déclaré que sa société est heureuse de collaborer avec Aptuit sur ce projet, car ils ont fait leurs preuves dans la découverte de médicaments antibactériens. Entre-temps, le PDG d'Aptuit, Jonathan Goldman, M.D., a ajouté qu'il était ravi qu’Aptuit ait été choisi pour soutenir le développement des projets novateurs de BioVersys. Il a également fait remarquer que cela est le fruit de leur investissement continu et de leur approche collaborative dans ce domaine de recherche.
Aletha Wallace pour AMR-Times, tiré du communiqué de presse de BioVersys.

Web=link: Birgit Schellhorn et al., (2017). Switching-off antibiotic resistances

Inde: L'ICMR veut lutter contre la résistance aux antibiotiques chez les animaux
 
Cet article a mis en évidence l'importance des dispositions réglementaires dans l'utilisation des antimicrobiens chez les animaux en Inde, compte tenu des préoccupations soulevées par le Conseil Indien de la Recherche Médicale (ICMR), qui prévoit de mettre en place un système de surveillance de la résistance aux antimicrobiens et de l'utilisation des antibiotiques chez les animaux.
"À l'heure actuelle, les chercheurs prédisent une plus grande augmentation de la mortalité humaine causée par la résistance aux antimicrobiens que toute autre maladie, à l'avenir. C'est également une préoccupation majeure pour la santé animale au vu du fait que la résistance aux antimicrobiens devient de plus en plus commune", a déclaré un expert vétérinaire de New Delhi, Avinash Srivastava.
«Les vétérinaires ont peu d'options d'antimicrobiens, ce qui les oblige à recourir à certains médicaments humains courants dans leur pratique. Certains des médicaments plus anciens sont maintenant utilisés à une dose plus élevée pour obtenir le résultat souhaité. C’est une préoccupation, car ils restent dans notre écosystème. Il y a un besoin urgent d'introduire plus de médicaments à usage vétérinaire et d'adhérer strictement à la vente de médicaments sur ordonnance », a déclaré le Dr Srivastava.
 
Selon les responsables de l'ICMR, le projet se concentrera également sur l'élaboration de stratégies pour le diagnostic et le traitement des infections causées par des bactéries multi-résistantes aux médicaments.

Web=link: http://www.dnaindia.com/india/report-icmr-to-tackle-antibiotic-resistance-in-food-animals-2342711

Ceva donne 3000 £ à la recherche estudiantine sur la résistance aux antimicrobiens
 
Allison Henry, directrice de produit chez Ceva Animal Health, a déclaré: «Nous avons de très bonnes relations avec la Royal Dick School of Veterinary Studies. C'était alors une décision facile pour nous de soutenir ses étudiants avec ce don. La résistance aux antimicrobiens est un sujet très en vogue pour la santé humaine et animale et en tant que fabricant nous avons le devoir d'y contribuer autant que nous le pouvons. Les étudiants sont la prochaine génération de vétérinaires et si nous pouvons les éduquer sur la résistance antimicrobienne au début, cela aura un effet positif à long terme, assurant que ces produits seront utilisés aussi rationnellement que possible et seulement lorsque cela sera nécessaire."

Web=link: https://www.vetsurgeon.org/news/b/veterinary_news/archive/2017/02/27/ceva-donates-163-3000-to-student-led-antimicrobial-resistance-research.aspx

Le sang des dragons de Komodo pourrait nous aider à tuer la résistance aux antibiotiques
 
Une équipe de l'Université George Mason a prélevé du sang de dragons de Komodo et l'a analysé pour voir si elle pouvait trouver des traces de ce que l'on appelle les peptides cationiques antimicrobiens (CAMP). L'équipe a synthétisé huit de ces peptides, et les a testés contre le Pseudomonas aeruginosa, et le Staphylococcus aureus, aka SARM. Parmi les huit peptides synthétisés, sept étaient efficaces pour tuer les deux bactéries dans des cultures en laboratoire, alors qu'une seule était efficace contre le P. aeruginosa. L'équipe écrit dans leur article que « bien que la bioprospection établit la présence de séquences de peptides naturels intacts dans l'échantillon, elle ne fournit pas d'informations sur les mécanismes par lesquels ils sont produits ou leur régulation. »
 
« Les efforts futurs chercheront à déterminer si les peptides sont constitutivement produits ou le résultat de la détection de pathogène, et si ce phénomène est limité aux dragons de Komodo ou s'il se produit dans d'autres espèces, y compris les humains. »
Les résultats sont rapportés dans le Journal of Proteome Research.

Web=link: http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.jproteome.6b00857
http://www.sciencealert.com/the-blood-of-komodo-dragons-could-help-us-to-slay-antibiotic-resistance


La lutte contre la résistance aux antimicrobiens dans l'UE: le réseau One-Health de l'UE s'est réuni à Bruxelles le 22 février
 
Les représentants des officiers vétérinaires en chef et des responsables des services de santé publique des 28 pays de l'UE se sont réunis le 22 février à Bruxelles pour la première réunion du réseau « One Health » / « Une Seule Santé » de l'UE sur la RAM présidé par la Commission. L'ordre du jour comprenait les objectifs et les méthodes de travail du Réseau, un échange de points de vues, la contribution des États membres au prochain plan d'action de la Commission sur la RAM ainsi que le rôle que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Agence européenne des médicaments (EMA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies pourraient jouer dans la lutte contre la RAM, en mettant l'accent sur les contributions éventuelles, les possibilités de soutien et de coopération des États membres.
Un centime pour sauver un patient de la RAM?
 
Entretien exclusif avec Rajiv Nath
 
Rajiv Nath, Co-Directeur général de Hindustan Syringes & Medical Devices Ltd, Inde. Rajiv Nath est un défenseur passionné de la sécurité des injections et dirige HMD India, l'un des principaux fabricants de seringue et d'aiguilles dans le monde. Il est également le coordinateur du forum de l'AiMeD (Association of Indian Medical Device Industry) et a mené de nombreuses initiatives pour faire de l'Inde le centre manufacturier des dispositifs médicaux abordables et de haute qualité.
 
 
Question: La lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM) a été adoptée par tous les pays et l’ONU comme prioritaire. Pourtant, le rôle des systèmes de soins de santé comme «amplificateurs» n'est pas bien compris, pouvez-vous expliquer le concept ?
 
Rajiv Nath: Le contrôle de la résistance aux antimicrobiens (RAM) dans la plupart des pays comme l'Inde est simplement compris et limité à la question de la résistance aux antibiotiques résultant de l'accès illimité aux antibiotiques. Cependant, toutes les stratégies globales de contrôle des maladies contagieuses sont nécessaires pour lutter contre cette guerre microbienne! 
Outre le fait que la prescription systématique d’antibiotiques conduit à la résistance, les plus grands incubateurs de microbes résistants sont les centres hospitaliers. En effet, les patients sont admis dans les hôpitaux pour y être soignés sans se rendre compte qu’ils y sont exposés à des infections mortelles, en particulier dans les pays en développement. Car beaucoup de ces hôpitaux sont, soit si sales, soit si superficiellement propres, qu’ils deviennent des incubateurs de microbes, propageant les infections qu’elles soient transmises par le sang, par fluides corporels ou par simple contact.
 
Question: Vous pensez, par exemple, à la transmission des infections par l’utilisation dangereuse des objets tranchants?
 
Rajiv Nath: Vous avez des pratiques d'injection dangereuses allant de la réutilisation par inadvertance d'une seringue sur un patient en salle d’opération, qui replongée dans un flacon à doses multiples (en ne changeant que l’aiguille), transférant alors des microbes au flacon et l'infection à un autre patient (cela même en utilisant une nouvelle seringue pour cet autre patient), ou de la réutilisation consciente des seringues ou autres instruments à usage unique sur des patients multiples, jusqu'à la réutilisation non sécurisée d'ensembles interveineux, IV, sur le même patient lors du changement de son cathéter IV ou lors de la réutilisation d'instruments inoxydables: Par exemple un spéculum vaginal ou une pince dentaire sans stérilisation à la vapeur, etc. Toutes ces pratiques dangereuses sont courantes et malheureusement on ne s’en préoccupe pas dans les hôpitaux des pays en développement (mais pas seulement ceux-ci) et ces installations de soins de santé deviennent des amplificateurs d'infections.
Vous hospitalisez un patient pour une simple opération d’une hernie pour un ou deux jours et il attrape des infections secondaires durant les soins postopératoires, puis vous lui perfusez des antibiotiques auxquels ses microbes peuvent être résistants, tout en devenant, par la perf même, exposée à l'un des 12 microbes potentiellement mortels transmis par de mauvaises et dangereuses pratiques d’injections ou de perfusions. C'est alors une bataille avec son système immunitaire déjà affaibli. Maintenant, imaginez qu’un patient avec le VIH, avec la tuberculose multirésistante ou encore l'hépatite est admis dans cet hôpital qui est déjà contaminé par ces microbes. Vous avez, alors, la recette d'un cocktail d'infections - bonne chance aux antibiotiques et aux médecins essayant de lutter contre ces hordes toujours croissantes de microbes de plus en plus résistants.
Alors, comment gagnez cette guerre? C'est simple - La première étape est de briser, isoler et dominer le cycle des infections nosocomiales et des infections croisées. Nous connaissons le contrôle infectieux et ses outils. Malheureusement, ce n'est pas suffisamment accrocheur pour les politiciens. Les mauvaises nouvelles oui !
 
Question: Lors de l'adoption du GPAMR par l'ONU (Plan d'Action mondial contre la RAM), figuraient en tête des priorités, le contrôle infectieux, qui a également été abordé lors des réunions du G7 et du G20. Cependant, peu de pays ont adopté des politiques et des financements pour améliorer celui-ci. Que faudrait-il faire à votre avis?
 
Rajiv Nath: Comme je viens de le dire, les politiciens se concentrent sur ce qui fait les gros titres. Mais, nous avons besoin de champions pour faire un travail sérieux et sincère sur la mise en œuvre des stratégies d'intervention pour le Renforcement des Systèmes de Santé. Il s'agit, en pratique, d'une chose assez simple et de bon sens. Or, ce qui est simple n'est pas populaire. En effet, les annonces pour restreindre l'accès libre aux antibiotiques, et demander des ordonnances médicales sont monnaie courante. Mais avez-vous entendu des annonces sur le déploiement de Seringues autobloquantes autodestructibles non-réutilisables dans les services curatifs des hôpitaux afin d'aider à briser les cycles d'infections croisées ? 
Il en va de même de la politique qui stipule qu'à chaque fois qu'une canule intraveineuse (IV) est changée, l'ensemble IV doit être changé? Lorsque la buse mouillée d'un ensemble IV touche un lit contaminé, un support IV sale ou l'uniforme d'infirmières soi-disant propre, elle devient porteuse de microbes. Ainsi, lorsque l’ensemble est remonté à une canule IV, des microbes présents sur la buse humide sont injectés au nouveau malade. 
Est-ce que vous savez qu'une épidémie de VIH a éclaté à partir de la réutilisation d'une seringue utilisée sur UN SEUL PATIENT, au Cambodge, en 2014? Il en a résulté que des membres de la famille du patient ainsi qu'un grand nombre de villageois ont été infectés avec son virus. Il est très rare que les CDC (Centers for Disease Control) des États-Unis soient appelés à faire une enquête sur une épidémie de VIH, ce qui fut le cas dans cette épidémie. Cela a été officiellement rendu public en 2015 et publié dans le MMWR. Quelques années auparavant, vous aviez même aux États-Unis, un pays développé, une flambée d'hépatite C au Nevada, qui résultait également de la réutilisation de seringues avec des flacons multidoses. En plus, la résistance aux antirétroviraux des virus VIH se développe dans tous les pays. Or des soins de santé sales peuvent répandre un VIH résistant aux médicaments d'un patient à l'autre. De nouveaux cas d’infections à VIH dès le départ porteurs de résistance aux ARV sont de plus en plus courants.
 
Question: Donc qu’est-ce que vous suggérez pour protéger les gens?
 
Rajiv Nath: Alors, de quoi avons-nous besoin? Il ne suffit pas seulement d'une simple politique pour un accès à un traitement curatif gratuit aux antirétroviraux qui offre aux politiciens l’image de pourfendeurs des maladies. Nous avons besoin de budgets alloués et de politiques cohérentes sur la sécurité des injections et la mise en œuvre de stratégies de mise en place du Contrôle Infectieux pour prévenir, et circonscrire les épidémies pour pouvoir parler de lutte contre la RAM. Nous avons besoin d'un suivi périodique, d’un monitoring de ces stratégies d'intervention et d’améliorations et de responsabilisation.
Dans la gestion des problèmes habituellement on suit la règle de Pareto 80:20. Concentrez-vous sur les 20 principaux facteurs pour atteindre 80% de succès. Or, dans la prévention des infections, vous ne pouvez pas avoir ce luxe d'ignorer ne serait-ce qu’UN SEUL facteur. TOUTES les interventions doivent être appliquées simultanément, et ne parlons pas des prix quand il s'agit de la guerre contre les microbes. Par exemple - Combien avons-nous à payer en plus pour utiliser des seringues autobloquantes ? Un centime! C'est trop ? - hmmm ... et le coût quotidien que représente la journée supplémentaire à l'hôpital, des antibiotiques et du risque que cette journée expose le patient aux infections ? 
Il vaut mieux prévenir que guérir – Alors, faisons-le!
 
Question: Au moment de l'anniversaire de SIGN à Genève (Safe Injection Global Network, 30 nov.-2 déc. 2009), des estimations du secteur privé communiquées à l'OMS rapportaient que 6 à 8 milliards d'injections annuelles dans les soins de santé seraient "pas sûres". Qu'est-ce qui peut être fait à ce sujet?
 
Rajiv Nath: 6-8 milliards d'injections par an ne sont pas sûres ! Et ainsi chaque jour, cela représente plus de 20 millions de patients recevant des injections non pas seulement d'antibiotiques ou autres médicaments, où pour un soin quelconque, mais aussi, souvent, avec cocktail microbien ! 
L'OMS a elle-même déclaré que pour chaque dollar investi dans la sécurité des injections, les économies de coûts des soins de santé sont de 14$, et que ce rapport est presque au niveau des immunisations où chaque dollar permet d'économiser 16$! 
Avec un tel bon RSI (Retour sur Investissement), pas besoin d’être sorcier ! Mais il y a les sceptiques, alors au lieu de mettre en place la recommandation même de la Directrice générale de l'OMS, Dr Chan, à tous les pays en développement pour les SMART Syringes – Les Seringues Intelligentes, utilisables qu’une seule fois – on traîne, et on fait des études et encore des études pour voir, pour valider, et attendre que les prix baissent pour sauver un quart de centime, tandis que quotidiennement, 20 millions de patients continuent à être mis en danger d’être infectés par le VIH, l'hépatite, la tuberculose résistante ou n'importe lequel des douze supermicrobes, et on ignore les millions de dollars consacrés au traitement de ces malheureux patients.
 
Question: Les patients et les ONG peuvent-ils s'allier avec le secteur privé pour imposer un sérieux système de contrôle infectieux dans les soins de santé?
 
Rajiv Nath: Oui, ils le peuvent, mais où se concentre le problème ? Dans les régions où le progrès économique est faible et qui ne peuvent ainsi pas se permettre d'avoir des soins de santé privés qualifiés, et donc les populations dépendent de la santé publique ou des charlatans mal équipés. 
Il est donc évident que nous devons nous concentrer sur le renforcement des systèmes et des institutions de santé publique rurales et urbaines, de sorte qu'il ne soit pas nécessaire pour les villageois et les habitants des taudis d'accéder aux charlatans. Les ONG et la sensibilisation du public peuvent faire en sorte que même les ‘charlatans’ (les personnes faisant des injections sans aucun diplôme ou formation médicale) deviennent plus conscients de l’hygiène et ne distribuent pas inutilement des antibiotiques. 
Combien de personnes sont conscientes des directives de l'OMS pour ne pas injecter d'antibiotiques après la chirurgie, à moins qu'il n'y ait une infection connue?
 
Références:
«Bactéries résistantes: Un phénomène naturel et amplifié par d’autres facteurs… de simple IPC et mesures d’hygiènes au niveau des soins de santé ou dans l’élevage. » / “Resistant bacteria : a natural phenomenon but amplified by other factors… Poor IPC and Hygiene measures in health care settings and at farm level.“
Source : http://ec.europa.eu/dgs/health_food-safety/dgs_consultations/docs/ag/sum_20150430_pres9_en.pdf
The Cambodia village HIV outbreak investigation : Cluster of HIV Infections Attributed to Unsafe Injection Practices — Cambodia, December 1, 2014–February 28, 2015, MMWR https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/65/wr/mm6506a2.htm
Nevada Hepatitis outbreak:https://www.cdc.gov/hepatitis/populations/nevadaoutbreak.htm
WHO WPRO http://www.wpro.who.int/mediacentre/factsheets/fs_20120204/en/,
Ces articles sont de bonnes références dans l’évaluation des situations d’injections insalubres. Les rapports ultérieurs ont témoigné d'une augmentation du taux d'injections sûres sur la base d’une évaluation statistique par le chercheur Jacques Pepin, en sous contract avec l’OMS pour faire une évaluation. Or, la base de données était si faible que la directrice générale adjointe de l’OMS a refusé de publié le rapport Pépin. (source privée, AMR-Times).
Rappel: Interview du professeur W. Keevill dans notre numéro de mai, sur l’importance du cuivre pour les surfaces de contact
 
Professeur Bill Keevil, Directeur de l'Unité Santé environnementale à l'École des Sciences biologiques de l'Université de Southampton, est un chercheur spécialisé sur la contamination des surfaces, les biofilms et les mécanismes physiologiques d’adaptation de survie des pathogènes. Il est également membre du groupe de pilotage du réseau NAMRIP, « UK Network for Anti-Microbial Resistance and Infection Prevention.»
Pour plus d'informations: 
http://www.antimicrobialcopper.org/fr/r%C3%A9sistance-antimicrobienne
www.southampton.ac.uk/biosci/about/staff/cwk.page

Agenda des conférences et événements sur la RAM


22-25 avril 2017, Autriche

ECMID European Congress of Clinical Microbiology and Infectious Diseases
27th Congrès annuel 2017 ,Messe Wien Exhibition & Congress Center



19-20 mai 2017, Allemagne 

G20 Ministers of Health meeting, Berlin


 

22-31 mai 2017, Suisse

ONU, Genève, Assemblée mondiale de la Santé, Genève


 

1-2 juin 2017, Suisse

OMS, réunion du Conseil exécutif, Genève


 

1-2 juin 2017, USA

The 8th Annual International Antimicrobial Stewardship Conference, Washington University in St. Louis Department of Pediatrics, Pediatric Infectious Diseases Society, PEW Charitable Trust and Society of Infectious Diseases Pharmacists, St. Louis, MO. USA.
Web=link: http://www.sidp.org/event-2446166


 

20-23 juin 2017, Suisse

4th International Conference on Prevention & Infection Control (ICPIC 2017) / 4ème Conférence internationale sur le Contrôle Infectieux. (La RAM y est toujours au programme)

International Conference Centre Geneva (CICG), Genève

Web=link: http://www.icpic.com/conference-2017/


 

26-28 juin 2017, Allemagne

7th Symposium on Antimicrobial Resistance in Animals and the Environment (ARAE 2017) Johann Heinrich von Thünen Institut in Braunschweig – Allemagne. 

Sujets: Monitoring and epidemiology of AMR ; AMR in the environment ; AMR in animals and zoonotic pathogens; Novel and alternative approaches in fighting AMR; Novel diagnostic tools

Conférenciers principaux:

  • Engeline van Duijkeren, Bilthoven, NL: Epidemiology of ESBL-E. coli from the One Health perspective 

  • Seamus Fanning, Dublin, IE: Pandoras box – full of eastern (AMR) delights! 

  • Laurent Poirel, Fribourg, CH: Plasmid-mediated resistance to polymyxins; animals as reservoirs for humans? 

  • Rene Hendriksen, Lyngby, DK: Metagenomics analysis – surveillance of all AMR genes from sewage 

  • Thomas U. Berendonk, Dresden, DE

  • Scott McEwen, Guelph, CA: CIA list of the WHO

Comité scientifique: L. Kreienbrock, Hannover, S. Schwarz, Berlin, K. Kadlec, Neustadt-Mariensee, A. Käsbohrer, Berlin/Vienna, G. Werner, Wernigerode, H. Kaspar, Berlin, A. Cloeckaert, Tours
Web=links: http://arae2017.de/arae-2017/    

http://arae2017.de/abstract-submission/ (Date limite : le 24 mars)


 

23-26 juillet 2017, France

9th IAS Conference on HIV Science (IAS 2017), the Palais des Congrès, Paris.

Web=link: http://www.ias2017.org/


 

11-14 octobre 2017, Mexique

IUATLD/UICTMR L’Union internationale contre la Tuberculose et les Maladies respiratoires, 48ème Conférence mondiale annuelle. Expo Guadalajara Convention Centre, capitale de Jalisco, Mexique

Web=link: www.theunion.org

Le Temps de la RAM/AMR-TIMES
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-Mostafa El Yamany (Egypte/Pays-Bas), Pharmacien, Ph.D. Candidat sur AMR, rédacteur en chef(m.elyomni@maastrichtuniversity.nl)
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-Natasha Frank (Suisse), designer, version imprimable
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-Jérome Larché, (France), MD, chercheur et collaborateur 
-Nora Mahfouf, (Algérie) Ph.D. chercheur sur la RAM, traducteur & collaborateur
-Jean-Jacques Monot, (France) Ingénieur informatique, base de données et édition
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AMR CONTROL 2015 / 2016: L’ACdeBMR publie annuellement un livre -l'AMR CONTROL- avec plus de 30 experts de renommée mondiale pour chaque édition (2015 et 2016 et bientôt 2017) qui peut être librement téléchargée ou envoyé en format papier en remplissant le formulaire sur le site de l'éditeur londonien : www.globalhealthdynamics.co.uk

Vous pouvez consulter les numéros précédents de ce bulletin en cliquant ici, et si vous souhaitez vous abonner à la newsletter, cliquez ici. Vous pouvez également consulter la publication annuelle de WAAAR (Alliance mondiale contre la résistance aux antibiotiques) / ACdeBMR sur AMR ici: AMR control 2015 (ou à la nouvelle édition 2016).

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