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La Lettre du Temps Retrouvé
avril 2017

Impossible ici!

Sinclair Lewis, version française de Raymond Queneau
Éditions de La Différence
Date de parution 25-08-2016
EAN 978-2729122751, 377 pages, 20 €
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A l’occasion des élections et probablement en raison de la vague de populisme qui a soulevé l’Amérique et porté Donald Trump au pouvoir, les livres de Sinclair Lewis ont été réédités au cours de 2016 aux Etats Unis et en France. Sinclair Lewis (1885-1951) est le premier Américain à avoir reçu le prix Nobel de littérature en 1930. Auteur à l’humour caustique, dès les années 20/30, Sinclair Lewis portait un oeil critique sur l’Amérique blanche, société fermée, hypocrite, raciste, aux codes rigides. Sinclair Lewis dénonçait ainsi le monde des affaires et la vulgarité des affairistes et arrivistes de tout crin.

Si Babitt (1922) est sans doute son roman le plus connu, “Impossible ici” (it can’t happen here), publié en 1935 fait preuve d’une rare vision. Le livre est traduit par Raymond Queneau (l’auteur de Zazie dans le métro et de Exercices de style) et publié en France la même année. Cette traduction ajoute beaucoup à l’attrait de ce livre, même si, comme c’était encore le cas dans ces années là, le traducteur prend beaucoup de libertés avec la version originale. Mais n’est pas Queneau qui veut et l’on est en droit de penser que cette traduction apporte plus qu’elle ne retire. “Impossible ici” décrit l’arrivée au pouvoir du démagogue et démoniaque, Berzelius « Buzz » Windrip, dans une Amérique située quelques années plus tard, en 1941. Windrip, orateur habile, intimement lié au monde des affaires et de l’église, endort la vigilance des électeurs en leur promettant tout et n’importe quoi. Peu de temps après son élection, il se fait octroyer les pleins pouvoirs par le sénat et s’appuie sur une milice brutale (cela nous rappelle un certain maréchal…) pour faire régner son ordre par la terreur. Des solutions simples et radicales sont apportées aux grands maux des sociétés capitalistes. Le problème du chômage est ainsi résolu simplement en parquant les pauvres dans des camps et en les faisant travailler pour presque rien à de grands travaux. Une violente fable sur la faiblesse des démocraties et l’horreur des dictatures.

Des parcs à pauvres, c’est aussi ainsi que dans le dernier roman/fable/sotie politique de Philippe Claudel, se trouve résolu le problème de la “fracture sociale”.

Inhumaines, Philippe Claudel


 
 
 


 
 
 


Philippe Claudel
Stock
Date de parution 01-03-2017
EAN : 9782234073388, 176 pages ,16,50€
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“Nous sommes devenus des monstres. On pourrait s’en affliger. Mieux vaut en rire.”

Dans un style volontairement sec et froid, proche de l’écriture camusienne de l’absurde, phrases courtes, absence de structure de dialogue, Philippe Claudel, traite, avec un humour noir, parfois glaçant, souvent avec jubilation, de tous les sujets, ou presque (transhumanisme, art contemporain, mariage pour tous ( Morel, du service comptabilité, épouse une ourse), transumance des vacances d’été (village de vacances, le meilleur moment de la journée, contempler et parier sur les réfugiés qui se noient, e-commerce, petites annonces, la vieillesse, etc). Dans Inhumaines Philippe Claudel décrit une société binaire, une société dans laquelle tout est régi par l’Entreprise, et qui se réduit à deux classes, riches et pauvres. Comme dans “Impossible ici”, cette violente fracture sociale est réduite par la déportation des pauvres dans des parcs. Philippe Claudel mène tout cela tambour battant, de courts chapitres, une succession de petites nouvelles, sur fond de roman libertin à la Laclos ou plutot du divin marquis de Sade. Le style rappelle, pour sa froideur, la description du caractère frénétique, absolument non érotique, des relations sexuelles décrites dans “La vie sexuelle de Catherine M”, paru en 2001, livre qui connut un immense succès. Même distance des personnages, même froideur, même contraste entre le sujet cru de la sexualité et le style, la forme, une écriture courte et sèche, précise, quasi chirurgicale.

“J’ai choisi dans Inhumaines de m’affubler d’un nez rouge, d’exagérer le vrai pour en saisir l’atroce. Ma volonté était de cette façon de tempérer la cruauté née de notre société en la croquant de façon grotesque, ce qui permet de s’en moquer, en espérant contribuer à la corriger aussi, même si je n’ai guère d’illusion sur ce point : restons modeste.”
Philippe Claudel

Un exercice de virtuosité littéraire, une violente critique d’un monde matérialiste et déshumanisé, traité avec humour, un humour noir, un humour souvent grinçant, qui choquera sans doute certains lecteurs. Un livre, selon Philippe Claudel lui même, probablement à ne pas mettre entre toutes les mains.

Cahier de L'Herne, Houellebecq


 
 
 


 
 
 


Dirigé par Agathe Novak-Lechevalier
Date de parution : 04-01-2017
ISBN : 9782851971876, 384 pages, 33,00€
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En janvier de cette année, L’Herne publiait dans sa belle collection des Cahiers, celui enfin consacré à Michel Houellebecq.

“Insaisissable, inclassable, irréductiblement ambigu : Houellebecq, infailliblement, nous échappe. Sauf, peut-être, dans le cas précis d’un Cahier de l’Herne, nous retraçons la trajectoire d’un écrivain singulier en montrant les hésitations, les points de rupture, les multiples « bifurcations » qui contribuent à la construire.”
Agathe Novak-Lechevalier

Ce très remarquable nouveau Cahier de l’Herne contient textes inédits, essais, mais aussi des témoignages d’auteurs aussi divers que Michel Onfray, Bernard Maris ou Yasmina Reza, de Guillaume Nicloux ou Emmanuel Carrère, et de plus de soixante autres personnalités. Ces témoignages composent un saisissant et passionnant portrait de Michel Houellebecq. Un homme d’une grande complexité, sans doute l’un de nos auteurs les plus lus et les plus controversés, nous est révélé. Ce cahier nous donne un portrait de Michel Houellebecq différent de celui, assez caricatural, que nous donne le plus souvent les media.

En présence de Schopenhauer, Michel Houellebecq


 
 
 


 
 
 


Michel Houellebecq
L’Herne
Date de parution : 04 -01-2017
ISBN : 9782851978325, 91 pages, 9,00€
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Dans ce texte écrit en 2005, Michel Houellebecq, avec simplicité et conviction nous dit comment la lecture des “Aphorismes sur la sagesse dans la vie” d'Arthur Schopenhauer , alors qu’il a 25 ans, ou peut-être un peu plus, il ne sait plus et cela n’a pas d’importance, a bouleversé sa vie: “Et puis, en quelques minutes, tout a basculé”. Mis KO par Nietzsche, dont il trouve la philosophie immorale et repoussante, philosophie qu’ il aurait aimé détruire, mais “ne savait pas comment faire ; intellectuellement j’étais battu.” La lecture de Schopenhauer, et en particulier “Le monde est ma représentation”, dont il traduit de nombreux passages, change sa vie et lui donne les moyens de combattre la philosophie nietzschénne qu’il abhorre. Cependant, il n’en veut plus à Nietzsche, car finalement “il a eu la malchance de venir après Schopenhauer, c’est tout”. Quand un pessimiste rencontre un autre pessimiste, ce “philosophe de la volonté” va, pour un temps du moins car il finira par s’en éloigner pour se rapprocher du positivisme d’Auguste Comte, lui montrer le chemin en parlant de ce dont à l’époque (Schopenhauer est né en 1788 et mort en 1860, il aura connu les révolutions françaises et les empires du grand et du petit Napoléon) “on ne peut pas parler : de l’amour, de la mort, de la pitié, de la tragédie et de la douleur”, et bien entendu, de ce qui l’a finalement rendu célèbre, bien tardivement pourtant, “la tragédie du vouloir”. Même s’il s’en est éloigné, pour Michel Houellebecq, Schopenhauer reste le modèle du philosophe. Il nous rappelle que Nietzsche lui même lui rendait hommage, reconnaissant que “du seul fait qu’un tel homme ait écrit, le fardeau de vivre sur cette terre s’en est trouvé allégé.” Selon Schopenhauer, dieu n’existe pas et la souffrance est notre condition, un pessimisme dont le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui semble être la triste illustration. Cette vision du monde, Michel Houellebecq la partage, au moins en partie (l’homme est complexe, voir le Cahier de l’Herne qui lui est consacré) et a peu de foi en la capacité de l’homme à s’extirper de sa triste condition. Un formidable petit livre, accessible et clair, pour redécouvrir ou découvrir Schopenhaueur.

La Femme qui lisait trop, Bahiyyih Nakhjavani


 
 
 


 
 
 


Actes Sud, collection poche Babel
Date de parution : 2007 pour Actes Sude et octobre 2016 en Babel
ISBN : 9782330070373, 410 pages, 9,80€
Traduit de l’anglais par Christine le Boeuf
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“Téhéran, seconde moitié du XIXe siècle : la cour du Shah fourmille d'intrigues de palais, complots et autres tentatives d'assassinat plus ou moins abouties, sous l'ironique et cruel regard de la mère du souverain persan…”(4ème de couverture)

Une très belle histoire qui nous en apprend beaucoup sur la cour du Shah, ses intrigues, la dureté d’un régime et le sort peu enviable fait aux femmes au XIXème siècle en Perse. L’héroine,Tahirih Qurratu’l-Ayn, est la figure romancée d’une poétesse qui a réellement vécu à Téhéran à cette époque. Intransigeance des mollahs, lacheté du Shah et des puissances européennes, la poétesse paiera de sa vie son courage et son combat pour le libre choix de dire ce qu’elle pensait.

“Son exigence de justice, son désaveu des normes établies et sa détermination à démontrer la vérité de ses idées au moyen d’arguments raisonnés représentaient pour le statu quo une menace directe. Elle fut accusée de provoquer les crises qu’elle annonçait, de tramer les catastrophes contre lesquelles elle mettait ses contemporains en garde. C’était en ce sens qu’elle lisait trop”. Bahiyyih Nakhjavani

Un livre sur le pouvoir, sur le courage de certaines femmes osant braver l’autorité politique et domestique des hommes. Un livre d'histoire, un livre épique, au ton lancinant et doux, comme un conte des mille et une nuits. Peut-être un peu long pour certains, ce roman vous envoutera si vous vous abandonnez à sa petite musique. Laissez-vous donc emporter!

Connaissons-nous bien George Sand?
La chronique de Clément Magneau, libraire au Temps Retrouvé

George Sand, Histoire de ma vie, Tomes 1 et 2
Flammarion, Collection : Garnier Flammarion
Date de parution le 8-04-2004
ISBN: 9782080711397, 642 pages, 11,50€ pour le Tome 1
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ISBN: 9782080711403, 602 pages, 11,50€ pour le Tome 2
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Nous connaissons tous George Sand, c’est à dire que nous la connaissons sans la connaitre, comme la figure emblématique qu’elle est devenue au fil du temps : tout à la fois femme amoureuse, amante et mère, libre et indomptable, féministe avant la lettre, engagée politiquement aux cotés des socialistes de son époque, généreuse, donnant sans compter de son temps et de son argent aussi bien de sa personne, aimant le jardinage et à herboriser, amie de Delacroix, de Liszt et de Flaubert, épistolière infatigable et grand-mère à confitures etc. Enfin, et ce n’est pas le moins, nous la connaissons comme écrivain, auteur, entre autres si nombreux ouvrages, de la Mare au Diable, de la petite Fadette et de François le Champi. Mais au-delà de ce bref aperçu, qui déjà compose une riche nature et un portrait de femme peu commun, que savons-nous de ce qu’elle fut réellement, dans toute sa complexité, dans son être sensible et sa relation aux autres ? Nous en savons peut-être peu de choses, mais nous pouvons assurément apprendre beaucoup, ne serait-ce qu’en lisant ses oeuvres autobiographiques, qui de toutes sont les plus passionnantes. Ainsi, commençons par lire Histoire de ma vie, son chef-d’euvre, et un de ces rares livres à emporter sur une île déserte, avec quelques autres classiques. On pourra lire ensuite, avec non moins de plaisir, Un hiver à Majorque, dont Béatrice Didier nous dit dans sa préface : “si modeste que soit ses dimensions et ses ambitions, dans Un hiver à majorque on y retrouve sans peine une triple expérience, fondamentale à toute existence (...) une expérience des hommes dans leur devenir historique, une expérience de la nature, une expérience de soi.” Oui, plus ou mieux qu’un livre, une expérience existencielle partagée. Enfin, pour les amoureux, qui n’en finissent pas de se plaire en sa compagnie, il y a la correspondance, qui est monumentale (24 volumes!), dont on peut trouver un choix abondant en Folio, sous le itre approprié, Lettres d’une vie. Là encore on en finit pas de s’étonner comme de se réjouir devant l’intelligence et la surabondance de vie de cet incroyable petit bout de femme qui, dans La petite Fadette, écrit ceci, qui la révèle toute : “Non, l’art ne saurait me consoler de ce que souffrent aujourd’hui sur la terre la justice et la vérité. L’art vivra bien sans nous. Superbe et immortel comme la poésie, comme la nature, il sourira toujours sur nos ruines. Nous qui traversons ces jours néfastes (écrit en 1848), avant d’être artistes, tâchons d’être hommes; nous avons bien autre chose à déplorer que le silence des muses.” Ajoutons, pour les amateurs de biographies qui aimeraient en savoir plus encore, que celle d’André Maurois, Lélia ou la vie de George Sand, est la seule vraiment indispensable… avec celle de Joseph Barry, George Sand ou le scandale de la liberté.

Clément Magneau

Les événements de l’Échappée Belle en avril

Vendredi 11 avril, 20:00 heures à l’OBA
Florence Aubenas
“Un printemps français”, avec Olivier Barrot

Olivier Barrot, journaliste, créateur et animateur de l’émission “Un livre, un jour” de France 3, s’entretiendra avec Florence Aubenas, grand reporter à "Libération", "Le Nouvel Observateur" et, depuis 2012 au "Monde". Florence Aubenas a couvert conflits (Rwanda, Kosovo, Afghanistan) et procès (Outreau). Après sa libération d'Irak où elle avait été enlevée, elle publie deux livres remarquables par leur sujet et leur style, "Le Quai de Ouistreham" et "En France". Elle est de ces journalistes pour qui la presse écrite se doit d'être, précisément, écrite.

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A la cinémathèque française, au Ketelhuis en avril

Cycle Isabelle Adjani
Mars - Avril 2017
Cycle grandes actrices françaises: Isabelle Adjani

Comment choisir!
Pour le premier cycle de la cinémathèque consacré aux grandes actrices françaises, il nous fallait faire un choix, et c’est à nos amis néerlandais que nous avons demandé de désigner l’actrice comtemporaine qui représentait le mieux le cinéma français. Elisabeth Huppert, Catherine Deneuve, Romy Schneider (française d’adoption), ont été bien sûr tout de suite été évoquées mais c’est Isabelle Adjani qui a réuni le plus de suffrages, tant pour ses grands rôles les plus connus que pour ses tous premiers films. Nous avons donc retenus quatre films parmi les plus représentatifs de son immense talent et pour ce deuxième mois du cycle consacré à Isabelle Adjani deux films aussi forts qu’ils sont différents, Camille Claudel et La Reine Margot.

Avril
Camille Claudel, 1988
De Bruno Nuytten
Le 4 avril à 19 heures
Le 11 avril à 15 heures

Une des interprétations les plus inspirées d’Isabelle Adjani, superbe dans le rôle de cette femme exceptionnelle, artiste à en perdre la raison. Camille Claudel voue ses jours et ses nuits à sa passion, la sculpture. Soutenue par son père et son frère Paul, elle rêve d'entrer dans l'atelier du grand maître Auguste Rodin. Après lui avoir démontré son talent et sa détermination à travailler avec lui, Rodin l'engage comme apprentie avec son amie Jessie. Camille tombe rapidement éperdument amoureuse du maître. Leur collaboration artistique se transforme en une orageuse liaison. Inspiratrice du sculpteur, Camille vit longtemps dans son ombre. Sujette à des crises de paranoïa, elle est internée en 1913… “L'opposition entre Adjani, tourbillonnante, et Depardieu, marmoréen, est magnifique... un film d'auteur, dense et complexe, qui fuit le romanesque.” Aurélien Ferenczi, Télérama, 31/01/2015
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Ce film a été gracieusement prêté par l’Institut français

Avril
La Reine Margot, 2013
De Patrice Chéreau
Le 18 avril à 19 heures
Le 25 avril à 15 heures


« C’est avec La Reine Margot que j’ai appris à faire du cinéma », Patrice Chéreau

Sorti en 1994, le film a obtenu cette année-là le prix du jury au Festival de Cannes mais il a reçu de la critique un accueil contrasté. Il reste le plus grand succès public du réalisateur.

Belle, catholique, Marguerite de Valois, est la soeur du roi qui l'a surnommée Margot. Henri de Navarre est protestant, il est mal dégrossi et sent l'ail. Leur mariage est une manoeuvre politique qui vise la réconciliation des Français qui se déchirent dans d’atroces guerres de religion. La beauté fragile d’Adjani, l’esthétique des images baignées de rouge, la magnificence des décors et des costumes, la violence mise à nu jusqu’au massacre final, la Saint-Barthélemy tout concourt à faire de ce film une œuvre à part, majestueuse et sanglante. (Vanity Fair, 18.12.2014)

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Compte-rendus des soirées du Jeudi 23 mars, à 19:00 heures au Ketelhuis et du vendredi 24 mars au 529

Jeudi 23 mars, à 19:00 heures au Ketelhuis
Philippe Claudel, “Tous les soleils”

Plus de 60 spectateurs pour la projection de Tous les Soleils de Philippe CLaudel, film à la gaité communicative. Un hymne à la vie, à l'amour, drôle et parfois poignant.

Hans Beerekamp du quotidien NRC a non seulement traduit les nombreuses questions du public mais a aussi dialogué avec Philippe Claudel, ainsi qu’il avait eu la gentillesse de le faire quand nous avons reçu Pierre Assouline en septembre dernier. Philippe Claudel nous a charmé, nous révélant comment se déroulait son processus de création, les découvertes de ce processus, les nombreuses difficultés rencontrées dans la réalisation d’un film, les doutes et interrogations. Une simplicité et une sincérité rares qui ont faits de cette soirée un très beau moment de cinéma.

Vendredi 24 mars, à 19:00 heures au 529
Philippe Claudel, “L’arbre du pays Toraja” et “Inhumaines

Le lendemain, nous recevions Philippe Claudel au 529 pour parler de ses deux derniers livres. Beaucoup, beaucoup de demandes pour cette soirée qui été complète quelques semaines après l’envoi de l’invitation en février.

Nous avons d’abord évoqué “L’arbre du pays Toraja” un livre sur ceux qui partent. Un livre sur le chagrin et le deuil, un livre aussi sur la faculté que les humains ont de surmonter le chagrin, de transcender la mort.

Puis nous avons abordé “Inhumaines”, Un livre probablement, de l’avis de Philippe Claudel lui-même, à ne pas mettre entre toutes les mains, parce qu’il choque, volontairement. Humour noir, humour souvent grinçant.
“Nous sommes devenus des monstres. On pourrait s’en affliger. Mieux vaut en rire.”, c’est le sous-titre du livre, et c’est ce que beaucoup ont fait à la lecture par Philippe Claudel de certains passages de son livre.

Une soirée exceptionnelle, passionnante et qui nous aura, à tous, donner à penser.

Cette soirée a été organisée avec le soutien de l’Institut français.


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