Maltraitance : Québec dépose un amendement, sitôt jugé insuffisant

Après avoir rejeté l’idée dans les derniers mois, Québec accepte finalement d’obliger le personnel des CHSLD à dénoncer les actes de maltraitance dont il est témoin. L’amendement instaure « l’obligation de signaler certains cas de maltraitance ». Ainsi, tout employé « qui a un motif raisonnable de croire qu’une personne est victime d’un geste singulier ou répétitif ou d’un défaut d’action appropriée qui porte atteinte de façon sérieuse à son intégrité physique ou psychologique est tenu de signaler sans délai ce cas pour les personnes majeures .L’amendement est un pas en avant, mais la ministre ne va pas assez loin, selon Marguerite Blais et le député caquiste François Paradis.

Lien : http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201704/07/01-5086307-maltraitance-quebec-depose-un-amendement-sitot-juge-insuffisant.php

Un congé de maternité envisagé pour les étudiantes

L’Université Laval pourrait devenir la première université de la province à reconnaître des congés parentaux aux étudiants. Un congé de maternité de six sessions est actuellement discuté entre des représentants de l’université et les parents-étudiants (APETUL). Le congé de maternité de six sessions, soit l’équivalent de deux ans, permettrait à une nouvelle maman de ne pas perdre son statut d’étudiante ou son inscription à son programme d’études. L’objectif est de permettre un retrait préventif ainsi qu’une année avec le bébé à celles qui le souhaitent.

Lien : http://www.journaldequebec.com/2017/04/02/un-conge-de-maternite-envisage-pour-les-etudiantes. Pour mieux connaitre ce que fait le L’Association de parents étudiant ou travaillant à l’Université Laval (APETUL), vous pouvez consulter cet article : http://www.lappel.com/actualites/2016/10/28/parents-et-etudiants-quand-les-etudes-n-4674441.html.

Garderies : haro sur les « faits alternatifs »

L’économiste Pierre Fortin, nous livre un long article où il s’élève contre ce qu’il nomme les faits alternatifs. Le tout pour nous préciser que les études scientifiques sont formelles : depuis 20 ans, le système de garde du Québec a fait augmenter le taux d’activité des jeunes femmes et que dans le cas du programme universel de services de garde à prix modique, on peut dire que l’État québécois en a fait un bon, du double point de vue de la conciliation du travail et de la famille et de la marche vers plus de sécurité économique et d’autonomie financière pour les femmes.

Lien : http://lactualite.com/societe/2017/03/30/garderies-haro-sur-les-faits-alternatifs/

Bilan social positif, mais inégalités persistantes

Le Canada a un  « bilan social comparatif »  supérieur à plusieurs autres États, mais la situation est moins reluisante lorsque les indicateurs se penchent plus particulièrement sur certaines réalités comme les inégalités de revenus entre hommes et femmes, où il se classe 13e sur 16 pays étudiés. Or, l’un des points faibles pour l’ensemble canadien, et  « c’est vrai au Québec aussi », c’est l’écart salarial entre les sexes, a dit l’économiste en chef du Conference Board, Craig Alexander. « Peut-être que les gens sont conscients du fait que les femmes gagnent moins que les hommes, mais lorsqu’on regarde le classement international, on est nettement sous la médiane. En d’autres termes, plus de pays ont un écart inférieur au nôtre que de pays qui font moins bien. »

Lien : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/495700/conference-board-le-bilan-social-est-positif-mais-des-inegalites-persistent.

Pour consulter la recherche : http://www.conferenceboard.ca/hcp/provincial-fr/society-fr.aspx

Concernant les inégalités de revenus, vous pouvez consulter l’étude de l’INM qui évalue la performance des budgets du Québec et du Fédéral sur la question des inégalités : http://inm.qc.ca/blog/inegalites-b-budget-morneau-b-budget-leitao/.

126 000 $ : voilà ce que vaut le travail d’une mère

En 2010, le gouvernement du Canada a adopté une motion désignant le premier mardi d’avril comme Journée du travail invisible. La valeur du travail d’une mère est le thème de la 17e journée nationale du travail invisible qui souhaite sensibiliser les gens au travail non rémunéré. L’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFEAS) milite depuis plusieurs années pour que le Canada reconnaissance la valeur du travail invisible et le mesure. [Le chiffre de 126 000 $ est tiré du guide d’animation 2016-2017 de l’AFEAS qui fait ressortir des données d’une étude américaine selon laquelle le travail d’une mère au foyer se chiffre à 94 heures par semaine et le salaire qu’elle devrait recevoir serait de 126 866 $ par année, soit environ 26 $ par heure travaillée.]

Lien : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1026133/126-000-voila-ce-que-vaut-le-travail-dune-mere

Il faut continuer à ouvrir de nouvelles classes

La semaine dernière, je faisais état d’une étude qui concluait au succès plutôt mitigé pour les maternelles 4 ans au Québec. Cette semaine, Mme Yolande Brunelle, une ex-directrice de l’école Saint-Zotique, membre du comité-conseil sur l’implantation de la maternelle 4 ans TPMD, chargée de cours à l’UQAM en supervision de stage au préscolaire, écrit pour défendre ce programme et demander que l’on poursuive ce programme.

Lien : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/495449/maternelles-4-ans-il-faut-continuer-a-ouvrir-de-nouvelles-classes

Aide à mourir – Formation médicale et soins à domicile sont au cœur de la capacité à répondre au flot des demandes

Certaines régions du Québec répondent mieux que d’autres aux demandes d’aide à mourir, au point où leurs médecins vont parfois prêter main-forte dans d’autres territoires moins bien desservis pour répondre aux patients. La formation des médecins et la collaboration étroite des équipes à domicile semblent être la clé pour offrir un accès adéquat à ce soin de fin de vie.

Lien : http://www.ledevoir.com/societe/sante/495608/aide-a-mourir-formation-medicale-et-soins-a-domicile-sont-au-coeur-de-la-capacite-a-repondre-au-flot-des-demandes