Délégation de la Ville de Grenoble en Israël et Palestine
Du 25 au 31 mars, une délégation de la Ville de Grenoble s’est rendue en Israël et Palestine. Aux objectifs multiples, les rencontres réalisées ont permis de renforcer des collaborations anciennes et de prendre connaissance des projets audacieux menés en faveur du développement et de la paix.
La Ville de Grenoble s‘est rendue en Israël et Palestine du 25 au 31 mars.
Ce déplacement fut d’autant plus signifiant que des porteurs grenoblois de projets sur ces territoires, ont pu réaliser leurs missions d’expertises aux mêmes dates que la délégation, et partager ainsi leurs projets sur le terrain.
La volonté était de se rendre tant en Israël (en lien avec l’Ambassade de France à Tel Aviv), qu‘en Palestine (en lien avec la Ville de Bethléem, Hébron et le Consulat général de France à Jérusalem).
Côté palestinien, terre de résilience, c’est bien entendu la découverte et le suivi des projets de coopération qui était la priorité de ce déplacement, permettant de rencontrer les acteurs de terrain, qui dépassent le conflit et réalisent des projets audacieux, porteurs d’espoir.
Un programme riche qui fut l‘occasion de pérenniser les liens forts qui se sont tissés avec ces territoires, tout en prenant conscience du contexte géopolitique singulier et d‘affirmer les valeurs défendues par la politique municipale de Grenoble, en accord avec la position de l'Etat français.
C‘est ainsi que la délégation de la Ville de Grenoble s‘est rendue dans plusieurs villes telles qu‘Haïfa, Nazareth, Jérusalem, Hébron, Bethléem, Jéricho. Outre les rencontres officielles et diplomatiques, ces visites furent l‘occasion de réunir le comité de pilotage du sentier d‘Abraham et de faire un point avec l‘ensemble des acteurs investis dans ce projet aux retombées très positives, tant sur le territoire palestinien que pour les acteurs locaux impliqués dans celui-ci.
Grenoble-Okayama : une collaboration pour un développement durable et international!
En mars dernier, 14 lycéens d’Okayama sont venus à Grenoble pour rencontrer leurs homologues de la Cité scolaire internationale de Grenoble (CSI). Outre la rencontre de leurs correspondants et la découverte de Grenoble, leur séjour a été consacré à des entrevues et des échanges sur la thématique du développement durable.
En mars dernier, 14 lycéens d’Okayama sont venus rencontrer leurs 21 correspondants lycéens de la Cité scolaire internationale de Grenoble (CSI), pendant 5 jours.
Leur bref séjour a été bien rempli : visite de la ville de Grenoble avec leurs correspondants français, finalisation des 10 posters créés ensemble, à distance au Japon, depuis septembre 2016, sessions de travail intensif au lycée, et une journée entière passée à l’ESRF (European Synchrotron Radiation Facility).
Leur séjour s’est clôturé, mercredi 22 mars 2017, par un colloque « Global Science Campus (GSC) » à l ’École nationale supérieure de l’énergie, l’eau et l’environnement (ENSE3).
Ce colloque a été le point d’orgue du projet CSI Grenoble-GSC Okayama, initié il y a un an, sous la forme de 3 classes virtuelles, dans le cadre des « United Nations Sustainable Development Goals 2030 ».
Les élèves français et japonais ont été accueillis par le directeur de l’ENSE3, Yves Maréchal, qui leur a présenté l’école autour du thème : « Engineers for a world in transition ». Delphine Riu, responsable des études, leur a ensuite fait une présentation pédagogique sur le thème des « Renewable energies ». Puis, un groupe d’étudiants de l’ENSE3 a proposé un «Creativity lab », dans une ambiance à la fois sérieuse et ludique, sur le thème « Energy awareness ». Enfin, les groupes de travail franco-japonais ont présenté leurs 10 posters et 3 groupes franco-japonais ont défendu leur travail, dans un format « ma thèse en 3 minutes ».
Les professeurs accompagnateurs du projet ont permis aux élèves de vivre une expérience enrichissante, par le biais de leur participation à un travail « pluridisciplinaire » et ouvert à l’international (Sciences Physiques, Sciences de la Vie et de la Terre, Anglais).
Des projets qui se concrétisent à Sfax
Le projet de valorisation des déchets à Sfax s’établit progressivement. Une délégation grenobloise s’est rendue dans la ville tunisienne du 26 mars au 1er avril. L’opportunité de rencontrer l’ensemble des acteurs rattachés à ce projet ainsi que de poursuivre ceux d’ores et déjà débutés. Un programme qui fut riche, à l’image du jumelage.
Du 26 mars au 1er avril, plusieurs acteurs grenoblois, étroitement impliqués dans les projets menés dans le cadre du jumelage Grenoble/Sfax, se sont rendus à Sfax.
Jacques Ginet, Technicien aux Espaces verts de la Ville de Grenoble spécialiste dans la valorisation des déchets, Gérard Faiella du comité de jumelage de la Ville de Grenoble , Bernard Vallerie de l’IUT 2 en Carrières Sociales, Afaf, étudiante en design urbain à l’Institut d’Urbanisme de Grenoble et Monique Muth en charge du jumelage avec Sfax à la Ville de Grenoble ont rencontré les acteurs sfaxiens.
Dans le cadre de cette mission, deux projets principaux ont été conduits.
Tout d’abord l’installation du service civique, Agnès Daugreilh, qui durant 6 mois est amenée à mettre en place un dispositif de sensibilisation à la collecte, au tri et à la valorisation des déchets.
De plus, un programme de formation, déployé sur 3 ans, s’est finalisé durant le séjour. Il consistait à optimiser et donner des compétences aux agents afin de valoriser leur travail et à apporter une amélioration de la situation des enfants handicapés. Une formation qui s’est appliquée auprès de 380 agents des associations : Aouleouna, El Mouroua et UTAIM1. La visite à Sfax a été l’occasion de remettre les diplômes à l’ensemble des participants.
En parallèle, la présence à Sfax a permis de rencontrer Monsieur Slim Tissaoui, nouveau gouverneur de Sfax, qui a montré tout son intérêt pour la coopération entre les deux villes, notamment autour du projet avec la SMTC (Société Mixte de Transport en Commun) qui prend forme petit à petit.
Cette venue fut l’occasion de rencontrer l’équipe pédagogique de l’école primaire Nour El Maaref, et d’évoquer un futur jumelage avec le groupe scolaire Menon.
Pour finir, la délégation a profité de sa visite pour rencontrer les trekkeurs cyclotouristes partis de Sfax le lundi 17 avril, et dont l’arrivée est attendue à Grenoble le vendredi 28 avril.
Concert de saxo à la MIG par les élèves du Conservatoire de Grenoble
Jeudi 4 mai, la Maison de l’International, en partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Grenoble, vous propose une balade en Europe. Pour cela les saxophones, du ténor au baryton, seront à l’honneur avec des œuvres interprétées par des élèves du conservatoire de Grenoble. Rendez-vous à la Maison de l’International à 18h30 !
Le Conservatoire est un établissement d’enseignement artistique de la Ville de Grenoble, en théâtre, musique et danse, qui accueille chaque année environ 1 850 élèves.
Les élèves qui seront présents le 4 mai à la Maison de l’International de la Ville de Grenoble sont en fin de 2ème cycle, 3ème cycle et CEPI (Cycle d’Enseignement Professionnel Initial). Pour avoir un ordre d’idée de l’apprentissage demandé pour atteindre le niveau de 3ème cycle, un élève en fin de 2ème cycle a environ 7 ans de pratique instrumentale.
Cet ensemble d’élèves, dirigé par Alexandre Doisy, enseignant du Conservatoire, est constitué de 11 saxophones, du ténor au baryton.
Le concert proposé est une balade en Europe avec des œuvres d’Anton Arensky (Russie), Lars Erik Larson (Suède), Fernande Decruck (France), Gustav Holst (Grande-Bretagne) et Kurt Weill (Allemagne).
Un concert proposé à la Maison de l’International, 1 rue Hector Berlioz, 38000 Grenoble.
Jeudi 4 mai à 18h30.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Des projets autour de la médecine chinoise entre Grenoble et Suzhou
Grenoble a accueilli deux délégations venues de Chine dans le cadre de la coopération entre le CHU de Grenoble et l’hôpital de médecine traditionnelle de Suzhou. Des rencontres qui se sont tenues du 28 au 29 mars dans le cadre de la création d’un projet commun.
C’est dans le cadre du volet santé du partenariat entre les Villes de Grenoble et de Suzhou que ces deux délégations ont été accueillies.
Une première délégation était présente du 28 au 29 mars. Elle était composée de plusieurs membres de l’hôpital de médecine traditionnelle de Suzhou.
Cette mission avait pour objectif d’étudier la faisabilité du projet de programmation d’une exposition sur les médecines traditionnelles chinoises à l’UFR de Pharmacie. Cette exposition a été proposée par la Ville de Suzhou à la Ville de Grenoble. La programmation de la Maison de l’International étant malheureusement complète pour l’année 2017, d’autres lieux d’exposition ont été recherchés. Naturellement, cette recherche s’est orientée vers le CHU de Grenoble dans le cadre du volet santé du partenariat entre les deux villes.
Finalement, c’est l’UFR de Pharmacie de Grenoble, particulièrement intéressé par le sujet, qui accueillera cette exposition en octobre prochain à Grenoble. Elle sera l’occasion d’organiser une conférence grand public sur le sujet (dans le cadre de la Fête de la Science) et des conférences scientifiques pour les étudiants de l’UFR.
La deuxième délégation était consacrée à une mission en partenariat avec l’Université de Pharmacie de Suzhou, avec la présence à Grenoble du Professeur Xue Chu Zhen, du 26 mars au 31 mars.
Les objectifs de cette mission étaient, d’une part de resserrer les liens entre la faculté de Pharmacologie de Soochow (que représente le Prof. Zhen) et, d’autre part, de négocier une convention de mobilité étudiante (études ou stages) pour les Masters de l’UFR de Pharmacie, notamment dans le cadre de l'obtention du label "Erasmus Mundus" pour le Master International Health for Life Engineering de l’UFR. Ainsi, des étudiants de Suzhou participeraient au master Erasmus Mundus « Biohealth Computing », construit en partenariat entre les Universités de Grenoble, Barcelone et Turin. Par la suite, des étudiants grenoblois seraient accueillis à l’Université de Pharmacie de Suzhou.
Les fruits des liens Constantine - Grenoble
Grenoble est une ville qui accueille depuis de nombreuses années des étudiants venus du monde entier. Selma Zambrana-Arbaoui est arrivée de Constantine, il y a de nombreuses années, pour étudier à Grenoble. Une ville qui reste encore aujourd’hui très présente dans sa mémoire. Pour cette newsletter, Selma nous offre une partie de ses souvenirs. En voici le récit.
Selma nous a contactés dernièrement pour nous exprimer son attachement à Grenoble. De ces retours touchants, elle a accepté de faire un court récit qui décrit son expérience grenobloise et les souvenirs qu’elle en garde. Un témoignage qui démontre toute l’importance de ces échanges.
« J’ai quitté Constantine pour Grenoble en Septembre 1988. Jeune ingénieure de 23 ans, j’aspirais à poursuivre mes études de troisième cycle en France. Ma candidature a été acceptée au sein du laboratoire CRISS de l’université Pierre Mendès- France, dans lequel j’ai évolué jusqu’à l’obtention de mon doctorat en 1993. Durant ces 5 années, j’ai pu pleinement profiter de Grenoble et du beau cadre de vie qu’offre son campus. J’ai vécu les premières années du tram et j’ai pu pratiquer le vélo de façon intensive ! Mon budget de l’époque était plus compatible avec ce dernier mode de locomotion. Je tiens à préciser que je n’ai pas pu retrouver dans d’autres villes cette sécurité et tous les aménagements que proposait cette ville pour encourager la pratique du vélo ! Après des premiers mois timides où mon univers était réduit au campus, à ma résidence universitaire (Berlioz) et au centre commercial de Saint martin d’Hères, j’ai pu petit à petit m’aventurer dans la ville. J’appréciais les dimanches matin au marché Saint-Bruno ! Des amis, de l’époque et de toujours, m’ont également initiée au plaisir de la montagne. Je n’oublierai jamais les longs week-ends paisibles passés à Saint Hilaire du Touvet. Jamais je n’ai ressenti de sentiment de « jamais vu » ou d’inconnu. Je me suis rendue compte que je connaissais déjà Grenoble. Deux raisons à cela: tout ce que nous racontait mon père (Mr Med Tahar Arbaoui) à la maison concernant cette ville, les similitudes avec Constantine, le jumelage des deux départements, celui des deux universités, etc. La deuxième raison est justement que je vivais « en direct» ces similitudes et je les reconnaissais : le rocher, le froid sec l’hiver, la chaleur l’été, et jusqu’aux noix !! Effectivement les noix sont à la base de pâtisseries typiquement constantinoises comme el jawzia et la baklawa ! Que puis-je dire d’autre si ce n’est que je suis arrivée en 1988 avec le cœur rempli de Constantine et qu’aujourd’hui, comme une jumelle, Grenoble y cohabite pleinement ! »
Selma Zambrana-Arbaoui.
