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Bonjour !

Merci de t'être inscrit·e à ma newsletter : récap semi-hebdomadaire de mon actualité d'artiste.

L'autre jour, j'ai eu une conversation sur ce qu'on voulait faire quand on était enfants. Sur le mode : "Tu vois, moi je disais que je voulais être dessinateur, je m'imaginais faire des portraits dans mon atelier à Montmartre, même si je ne savais pas très bien comment gagner ma vie avec ça" (et aujourd'hui il fait des enseignes lumineuses en bois dans son atelier à Belleville - comme quoi, hein).

Il faudrait que je demande à mes parents si j'avais des ambitions professionnelles à l'époque, mais j'ai beau chercher, il me semble que je n'ai jamais voulu être quelque chose - ni pompière, ni maîtresse, ni astronaute. Je crois que j'ai toujours eu du mal à me projeter dans l'avenir. Plus tard, après le lycée, j'ai voulu travailler dans le domaine du livre, sans me demander si, au-delà de l'objet lui-même, c'était un type d'activité qui me convenait. (Réponse : je me suis rendu compte que j'avais envie d'être dans un rôle créatif, plutôt que de coordination.) 

Quoi qu'il en soit, à l'école primaire, je ne me rappelle pas d'avoir su ce que je voulais faire. Par contre, ce dont je me souviens très bien, c'est ce que mes camarades de classe me disaient : "Toi, tu vas être artiste." Et je me souviens aussi de mes réactions : refus de ce diagnostic, plaisanterie, déni. "J'aime bien dessiner, c'est tout, ça veut pas dire que je veux être artiste !" Je ne sais plus si j'arguais qu'artiste, c'est pas un métier, de toute façon. J'aurais pu. 

C'est difficile de me rappeler exactement de mes sentiments face à cette affirmation, de ne pas projeter des choses à travers le prisme de mon expérience passée. Est-ce que je n'avais vraiment pas envie d'être artiste ? Ou est-ce que mon rejet était une façon de me protéger, de ne pas prêter le flanc à la moquerie ou la critique, de ne pas m'exposer à un possible échec futur ? De la même façon que je n'ai jamais avoué mes sentiments au petit garçon dont j'étais "amoureuse" à l'époque, de peur d'être rejetée. Je ne sais pas.

Je n'ai gardé aucun contact avec mes camarades de primaire. On n'avait pas grand-chose en commun, je pense. Mais je dois leur reconnaître une chose : parfois, les autres voient plus clairement que vous les choses qui vous sont essentielles. Même quand on essaye de (se) les cacher.
 

Sur le blog : mise à jour de ma galerie !

"Night Wings" fait son entrée dans ma galerie. Quant à "Spiderlady", "La Sirena", ou "Painting Myself", dont je m'étais contentée de mettre en ligne une ou deux photos, j'ai ajouté quelques mots sur la genèse ou le sens de chacun d'eux. 


Du nouveau aussi dans ma boutique Etsy ! 
"Painting Myself", "La Sirena", "Nights at the Circus" et  "Les Bottes" sont désormais disponibles en tirage A5 ou A4 (pour "La Sirena").

A propos de... la mort

Ce que j'ai aimé cette semaine

  • Pique-niquer avec des amies. Dîner avec d'autres. Les longues soirées d'été chaudes juste ce qu'il faut. 
  • Commencer une nouvelle mini série de dessins mixant shibari et Art nouveau façon Alfons Mucha.
  • Le Fanzines! festival à la Villette, dont je suis revenue avec plein d'inspiration et d'envies (et quelques zines, bien sûr). Et j'y ai découvert au passage les superbes illustrations de Fanny Blanc.
  • An Incredible, One-of-a-Kind Expanding Tiny House: "Steamer trunks, caravans, old clipper ships, vintage train cars and Tudor-styled timber framing inspired this tiny house that was built from scratch. Oh — and it's expandable." <3 !
A la semaine prochaine ! xxx
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