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Quarterly update of African literature titles | books, articles, interviews, book reviews | conferences, seminars, book events
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Editorial


Dear reader,

Here's your quarterly update of African literature, poetry and literary criticism. I hope that the alerts and the two book reviews will give you lots of inspiration for your summer break.

Africa Book Link is already looking beyond the summer break: the fall edition will be dedicated to East African literature, with reviews about The Switch (Mary Karooro Okurut) and Birth of a Dream Weaver, Ngugi's autobiography, and an interview with Kenyan author Stanley Gazemba. If you have any more ideas or suggestions concerning this issue, please contact us at: info@africabooklink.com.

Also, we are working on a Southern African Literature Database (SALiD, preliminary name). Publishers and journals who would like their books and articles to be featured in this database, are also very welcome to contact us..

Enjoy your summer break!

Gilbert Braspenning (Editor Africa Book Link)
 

Book alerts

Africa General

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Northern Africa & the Sahel

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Western Africa

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Central Africa

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Eastern Africa and the Horn

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Southern Africa

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African Islands & Diaspora

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Conferences - Seminars -
Book Events

Articles - Book Reviews - Interviews


Articles Book Reviews (Alerts) Interviews

Book Reviews


L'espace urbain dans le roman africain francophone | Une critique d'Ewout Decoorne


Dans un ouvrage riche et ambitieux, Joseph Ahimann Preira plonge dans l’univers de la ville dans les littératures africaines. Plus précisément, Preira nous offre une analyse profonde de la représentation de l’espace urbain à travers la tradition romanesque de l’Afrique francophone. Avec 19 écrivains et 22 romans, le corpus étudié est particulièrement extensif. Il comprend des noms aussi divers que Ousmane Sembène, Bégong-Bodoli Betina, Aminata Sow Fall, Calixthe Beyala et Alain Mabanckou. Leurs représentations des cités africaines datent depuis l’ère coloniale ; le plus vieux roman étant Ville cruelle (1954) de Mongo Beti, le plus récent Le sous-préfet (2014) de Mosé Chimoun. Les villes qui figurent dans les récits sont perçues, nous explique la couverture, comme des espaces de rêve, de perversion et de désillusion. L’auteur, un professeur de lettres modernes basé à Ziguinchor (Sénégal), emploie des méthodes comparatistes, thématiques et sociocritiques dans ce panorama impressionnant. Ainsi, ce projet ambitieux a abouti à un ouvrage qui comprend un vaste territoire de la littérature africaine moderne, et de la critique littéraire en général.
 
L’auteur considère le roman comme une exploration par l’imagination du cadre social dans lequel l’ individu fonctionne, et des divisions interpersonnelles qu’il tente de surmonter. Preira voit le roman comme la forme d’art située le plus proche de la réalité sociale. Une fois cette conceptualisation du genre romanesque établie, l’auteur part à la recherche des ruptures et des continuités qui caractérisent l’histoire du roman en Afrique. Une constatation importante est le rôle dominant occupé par « la ville », aussi bien dans l’histoire littéraire que dans l’histoire politique, sociale et économique du continent. La ville touche tous les domaines de la vie, et par suite, elle touche toutes les couches sociales ainsi que toutes les sciences consacrées à l’histoire et le comportement de l’homme. Selon Preira, la ville est le lieu par excellence où plusieurs quêtes individuelles se rencontrent. Voilà donc la prépondérance de l’espace urbain dans cette forme d’art si proche de la vie quotidienne. Preira développe ses thèses dans un triple objectif – historique, social et littéraire – et ceci autour de plusieurs axes conceptuels. Premièrement, trois grandes régions littéraires sont mises en avant, à savoir l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Centrale et la diaspora. Deuxièmement, l’auteur reste fidèle à la périodisation classique de l’histoire africaine, divisant proprement les ères coloniale, postcoloniale et contemporaine. Les cadres théoriques appliqués sur l’interprétation des textes, par contre, semble plus multiforme et audacieux, combinant des approches psychologiques, narratologiques et sociales dans un ensemble thématiquement étendu. Le triple objectif de l’étude se reflète dans la structure de l’exposé. La première partie s’adresse aux « généralités ». Ensuite « l’impact psycho-social et littéraire de la ville » est traité d’une façon plutôt sociologique dans la deuxième partie. La troisième partie explore « l’écriture de la ville » en termes tirés du vaste territoire des sciences littéraires. 
 
Comme introduction au corpus et objectif de la dissertation, la première partie dessine l’arrière-plan de l’étude. Chapitre un présente un catalogue des biographies et contenus des différents écrivains et romans. Ceci facilite la lecture des analyses qui suivent dans les deux parties suivantes, étant donné que cet inventaire est facilement consultable lors de la lecture. Cependant, l’introduction au concept de la ville, présenté dans le deuxième chapitre, est moins réussi. Après quelques essais définitoires sur le phénomène urbain, Preira raconte, à titre d’exemple, les histoires des villes antiques comme Alexandrie et Babylone. Intéressantes mais totalement superflues, ces leçons historiques n’ajoutent rien aux thèses développées dans le reste du livre. La description de Jérusalem comme prototype de la ville chrétienne semble d’ailleurs assez discutable. Les essentialismes consacrés aux villes africaines sans motivation scientifique satisfaisante sont tout aussi douteux. Le choix des métropoles exemplaires tirées arbitrairement de la riche histoire du continent, Méroé, Abidjan et Johannesburg entre autres, reste également sans légitimation. La description de faits non pertinents, comme une énumération des communes bamakoises, y compris leur superficie et nombre d’habitants exacte, dérange une lecture agréable.  Cependant, la première conclusion partielle lance l’idée intéressante que la métropole africaine a été conçue pour une classe moyenne inexistante. Ceci annonce déjà la déception qu’est la ville, mal adaptée aux désirs des femmes et des hommes aspirants à la libération de la capitale, un thème que plusieurs romanciers ont mis en valeur comme l’étude va le démontrer.
 
La deuxième partie explore l’impact de la ville sur le plan psychologique, social et littéraire. Parcourant les motivations derrière l’impressionnante urbanisation mondiale qui a caractérisé le 20e siècle, Preira situe l’espace urbain comme le passage physique aussi bien que symbolique entre la tradition et la modernité. La ville comporte toutes les illusions et désillusions auxquelles l’aspiration à une vie moderne peut mener. Comme la vie citadine promet une libération des traditions morales étouffantes et des circonstances économiques pitoyables, elle paraît inévitablement être la réponse à l’individualisme croissant qui remplace la vie commune d’autrefois. Tradition et modernité sont alors très vite représentées par des sentiments de nostalgie et de déracinement. L’auteur renvoie constamment aux textes du corpus. Ceci donne une image très forte du lien profond qui existe entre les transitions sociales et morales qu’effectuent les communautés africaines après les indépendances d’une part, et les façons dont ces changements sont captivés dans la littérature d’autre part.     
 
Tandis que la deuxième partie part de la réalité sociale pour arriver à sa représentation littéraire, la troisième procède dans l’autre direction, fouillant « le réel » dans les textes fictifs. Ceci mène à des réflexions philosophiques intéressantes sur « la vérité historique » des textes romanesques. Ceux-ci n’entraînent, par leur nature littéraire, à première vue que des assertions mensongères. Néanmoins, nous indique Preira à travers une interprétation narratologique minutieuse, les textes peuvent bel et bien dévoiler « une vérité fictionnelle ». L’auteur démontre que la détection de ces vérités se base sur une conscience approfondie des dynamismes esthétiques, intertextuels et diachroniques qui influencent la genèse et l’appréciation des textes littéraires. 
 
Le projet de Preira contient un large spectre thématique, ce qui lui vaut d’être remarquable, et, sans doute, admirable. Malheureusement, ou plutôt inévitablement, l’ouvrage en tant qu’étude scientifique souffre d’une telle ambition. Le maintien d’un bon équilibre entre les auteurs et leurs œuvres, les périodes parcourues, et les thèmes abordés ne semble pas toujours soutenu. De plus, l’auteur s’égare dans une taxonomie méticuleuse mais parfois artificielle des genres, symboles et effets littéraires. Vue la magnitude du projet, les analyses herméneutiques relativement superficielles sont pardonnables. Plus inconvenant par contre sont les nombreuses informations superflues, l’abondance de fautes de frappe, les négligences typographiques et les erreurs fréquentes d’ordre orthographique et grammaticale. Vue le prix considérable de € 84,90, une rédaction plus rigoureuse aurait été souhaitable. Des personnes indulgentes qui s’intéressent au roman littéraire au sens large et à sa relation avec les métropoles africaines peuvent néanmoins bien jouir de cet accomplissement estimable. 

Joseph Ahimann Preira, L’espace urbain dans le roman africain francophone (Sarrebruck : Éditions Universitaires Européennes 2016). ISBN 9783841610782 ; Disponible sur www.editions-ue.com ; 388 p.

Ewout Decoorne

 

Like A Mule Bringing Ice Cream to the Sun | A Review by Elizabeth Olubukola Olaoye


Like a Mule Bringing Ice Cream to the Sun is better described as a memory, in spite of its status as a notable work of prose. The simple yet depth-imbuing prose of its narration notwithstanding, the text reverberates with recollections of people, places and pulses of events. Steven Rose’s statement that “(m)emories are our most enduring characteristics”[1] plays out so well in the narration of the aging of the female protagonist, Morayo da Silva, a retired English professor living in San Francisco. Crisscrossing Morayo’s memory lane and her present realities in this lucid prose, Sarah Ladipo Manyika proves that memory defines who we are more closely than any other single aspect of our personhood. Seldom however would one consider the barrage of memories that accompanies aging and existence on what is considered the fringe of death as one that is filled with humour, excitement, and optimism. The same way we don’t expect a mule to bring ice cream to the sun, improbable gusto and uncommon emotions drip from the pages of this thought provoking text.

Written from the first person’s point of view of several characters all connected to the protagonist of the narrative, it thrives on the inner workings of the minds of the characters; their dreams, their imaginations, their loves and hatreds as well as their remembering. This is actually more prominent in the life of our seventy-five year old protagonist who the story centres around. Morayo’s life reads like a testament of the human will’s ability to triumph over the dreariest of circumstances even in old age. Her story however thrives on her memory of places she has been, the people she has met, and the books she has read. One aspect of Morayo’s memory that is noteworthy is her memory of her home country Nigeria. Prominent in this regard is her constant reference to Lagos, Nigeria’s commercial capital. The city of Lagos has become a prominent feature in several post-millennial Nigerian novels due to its imposing presence in these texts not just as setting but sometimes also as a character in such texts. Lagos has featured in texts like Chris Abani’s Graceland, Sefi Atta Everything Good Will Come, Teju Cole’s Everyday is for the Thief, Nnedi Okorafor’s Lagoon and recently in the crime fiction, Easy Motion Tourist authored by Leye Adenle. What however sets Manyika’s narrative apart from these other texts about Lagos is the beautiful way Lagos features as a contrasting memory to San Franscisco where Morayo lives. For instance, in the opening chapter of the text the protagonist tells us that “when I open the folds of cloth I’m delighted to find the smell of Lagos markets still buried in the cotton-diesel fumes, hot palm oil, burning firewood. The smell evokes the flamboyance craziness of the megacity that was once mine in between my husband’s diplomatic postings.” (p. 4) Morayo’s vivid recollections here contrast sharply with her total forgetfulness at other times.

Apart from her memories with which she struggles at times, Morayo appears anxious about becoming senile. Determined to live life to the fullest, she prepares for her seventy-fifth birthday with several anxieties. Chief among Morayo’s anxieties over aging is her impending driving test which she is not sure to pass due to her failing sight. Communing with books and literary characters like Mrs. Dalloway and Sir Galahad, Morayo reveals more about herself; her idiosyncrasies and her extreme love for literary texts. She seems to place her literary characters on the same pedestal as actual humans and a reader who is not familiar with the texts she refers to might be lost at some point. Dripping with literary allusions, Manyika’s text invites the reader to roam in the wilderness of her literary adventures: English, Caribbean and African literature converge in the memory of Morayo, our aging but elegant protagonist.

We also perceive this aging protagonist’s character through other characters’ who the author bequeaths the gift of voice to. They sometimes illuminate Morayo’s opinions by shedding more light on her convictions and other times, their opinions differ sharply from her own and in a subtle way draw attention to her wrong judgments. Morayo’s divorced husband, Sunshine her young friend, Savage the homeless young woman she meets on the street, and the husband of one of the people she met at the old people’s home where she is recovering from a hip injury after an unexpected fall, all provide alternative versions of Morayo’s reality through their opinion of her.

One thing that however lights this narrative is Morayo’s enthusiasm, her will to remain bright and optimistic in the face of the complex emotions of aging in an individualistic society. Making the most of every acquaintance in San Francisco, she manages to court and value her memories as she learns to let go of uncontrollable circumstances. Morayo’s time in the hospital after a fall, her lost books and her impending inability to drive; seem to challenge her natural optimism. But making the most of these challenges, and even making few more friends in the process, Morayo appears poised to embrace her old age gracefully.

Like a Mule Bringing Ice Cream to the Sun is a delicate dramatization of the complexity of aging; the difficulties, the wrong perceptions, the misunderstandings as well as the pleasures, the joys and the possibilities embedded in it. The protagonist’s life also appears to embrace Taye Selasi’s concept of “Afropolitanism” in her popular essay Bye-Bye, Babar or What Is an Afropolitan? (2005)[2] . Being an Afropolitan, Morayo appears as “a citizen of the world”, made prominent so by what Selasi describes as “New York jargon, African ethics, and academic successes”. Packed with positive cross-cultural relations or meetings (the mailman is Chinese, the shopkeeper is Palestinian, her friend Sunshine is Indian, the homeless woman is white), Morayo seems to be a citizen of a world where diversity is strength rather than weakness. Since the narrative is woven around the life of a seventy-five year old African woman, there appears to be an age-bequeathed grace and balance in the analysis of these things. I see this narrative as an eye opener for anyone who is curious about life after retirement for single African women living in the USA.

Like A Mule Bringing Ice Cream to the Sun by Sarah Ladipo Manyika, 2016, Abuja/London: Cassava Republic, ISBN: 978-1-911115-04-5, 118pp.

[1] Steven Rose. The Making of Memory. London: Bantam Books, 1993

[2] Quoted in Rebecca Fasselt’s ““I’m not Afropolitan — I’m of the Continent”: A conversation with Yewande Omotoso” in The Journal of Commonwealth Literature 2015, Vol. 50(2) 231 –246.

Elizabeth Olubukola Olaoye

Board

  • Editor: Gilbert Braspenning
  • Advisory Board:
    • Dr. Daniela Merolla (Associate professor Leiden University)
    • Dr. Julius-Adeoye Rantimi Jays (Redeemer’s University, Nigeria)
    • Dr. Elisabeth Bekers (Vrije Universiteit Brussel)
    • Dr. Gitte Postel (Scholar / Translator)
    • Dr. Abdelbasset Dahraoui (Prins Bernhard Culture Fund)
    • Dr. Elisa Diallo (S. Fischer Publishing)
  • Editorial Board:
    • Prof. dr. Austin Bukenya (Makerere University)
    • Dr. Elizabeth Mahenge (University of Dar es Salaam)
    • Katrien Polman, M.A. (African Studies Centre Leiden (retired))
    • Prof. dr. Ruth Finnegan (The Open University, Londen)
    • Dr. Sola Adeyemi (University of Greenwich)
    • Prof. dr. Inge Brinkman (Ghent University)

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