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DANS CE NUMÉRO :


PRÉSÉLECTION DE LA PROPOSITION DE SUPERGRAPPE DU SECTEUR MINIER

PIERRE GRATTON FAIT L’ÉLOGE DU POTENTIEL DU SECTEUR MINIER CANADIEN

LE SECTEUR MINIER : FAÇONNER UN AVENIR À FAIBLE EMPREINTE CARBONE

L’AMC PUBLIE SON GUIDE AMÉLIORÉ SUR LA GESTION DES RÉSIDUS MINIERS


LE TEMPLE DE LA RENOMMÉE DU SECTEUR MINIER CANADIEN ANNONCE LES NOUVEAUX MEMBRES INTRONISÉS EN 2018

PRÉSÉLECTION DE LA PROPOSITION DE SUPERGRAPPE DU SECTEUR MINIER


L’initiative de supergrappe CLEER dans le secteur minier est l’une des neuf propositions sur 50 à avoir été présélectionnées par Innovation, Sciences et Développement économique Canada. Elle est par ailleurs la seule qui met l’accent sur les ressources propres.

La supergrappe CLEER (Clean, Low-energy, Effective, Engaged and Remediated [propreté, faible consommation énergétique, efficacité, mobilisation et assainissement]) a été créée par le Conseil canadien de l’innovation minière et le Centre for Excellence in Mining Innovation grâce au soutien indéfectible de l’Association minière du Canada et de ses membres. Le consortium de la supergrappe CLEER tente maintenant de franchir la prochaine étape pour le projet.

Cette initiative tire parti des supergrappes régionales existantes, y compris des centres miniers établis en Ontario, en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Québec. Elle vise par ailleurs à former un réseau pancanadien de supergrappes, c’est-à-dire une supergrappe de supergrappes, une stratégie novatrice qui reflète la diversité de l’industrie minière canadienne. La proposition de la supergrappe CLEER est la seule qui se fonde sur cette stratégie qui apportera des avantages à l’échelle du pays, y compris dans le Nord, les centres urbains et les communautés éloignées. Les responsables du projet travaillent également avec l’Alliance canadienne pour l’innovation dans les sables bitumineux dans le but de contribuer à renforcer les avantages potentiels du projet et élargir leur portée. 

Les objectifs de la supergrappe CLEER correspondent aux priorités du gouvernement et des communautés où des établissements miniers mènent leurs activités. L’initiative s’est donné l’objectif ambitieux de réduire de 50 % la consommation d’eau, l’intensité énergétique et l’empreinte environnementale d’ici 2027. 

Elle apportera plusieurs contributions essentielles à l’économie canadienne, notamment :
  • faire du Canada le premier fournisseur de solutions technologiques propres et un des principaux producteurs de minéraux et de métaux propres;
  • améliorer la productivité, le rendement et la compétitivité du secteur minier canadien afin de favoriser un développement minier durable à l’échelle du pays, y compris dans les régions nordiques et éloignées; 
  • favoriser la croissance du secteur des biens et des services miniers au Canada grâce à des investissements conjoints visant à renforcer ses capacités d’innovation et de commercialisation.
« Nous sommes ravis que le projet CLEER accède à la prochaine étape et que le gouvernement reconnaisse ainsi son important potentiel. Nous pensons qu'il aidera le Canada à devenir le premier fournisseur de métaux et de minéraux provenant de sources durables et à offrir les technologies nécessaires à leur extraction, le tout dans le but d'assurer un avenir à faible empreinte carbone. » - Pierre Gratton, président et chef de la direction, AMC
Membres de l’AMC, du Centre for Excellence in Mining Innovation et du Conseil canadien de l’innovation minière avec l’honorable Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, à l’occasion de l’annonce effectuée le 11 octobre, à Toronto. Le ministre était accompagné de ses collègues députés : l’honorable Bardish Chagger, Robert Oliphant et Mary Ng.

PIERRE GRATTON FAIT L’ÉLOGE DU POTENTIEL DU SECTEUR MINIER CANADIEN


À l’occasion d’un récent discours prononcé devant la Chambre de commerce du Grand Vancouver, Pierre Gratton de l’AMC a souligné l’importante occasion de croissance que représente la transition vers un avenir à faible empreinte carbone pour le secteur minier du Canada.

Il a évoqué de récents rapports qui en font état. Une étude de la Banque mondiale a conclu que l’utilisation accrue de technologies à faible empreinte carbone dans les secteurs de l’énergie éolienne, de l’énergie solaire et du stockage d’énergie fera croître la demande en minéraux et métaux.

Un rapport de Clean Energy Canada souligne quant à lui que le Canada et son industrie minière auraient un avantage concurrentiel dans une transition vers un avenir à faible empreinte carbone puisque le pays possède de riches gisements de nombreux minéraux et métaux nécessaires aux technologies d’énergie renouvelable. Le rapport mentionne également que le Canada accueille déjà certaines des mines qui produisent le moins d’émissions de carbone au monde et souligne l’initiative Vers le développement minier durableMD (VDMDMD) de l’AMC.

M. Gratton a présenté sa vision qui place le Canada comme premier fournisseur de métaux, de minéraux et de produits énergétiques provenant de sources durables au monde, ainsi que des technologies nécessaires à leur extraction. Cependant, pour y arriver, des mesures doivent être prises rapidement. Les décisions imminentes du gouvernement fédéral quant aux politiques liées aux lois et règlements, à l’infrastructure, aux changements climatiques, à l’innovation, à la fiscalité et au secteur minier auront une incidence directe sur la capacité du Canada à saisir l’occasion qu’offrent une économie à faible empreinte carbone et la reprise du secteur minier.

Vous pouvez consulter dans son intégralité le discours de M. Gratton, intitulé Canadian Mining in a Changing World, en visitant la page www.mining.ca/resources/speeches (en anglais seulement).
Pierre Gratton, président et chef de la direction de l’AMC, s’adresse à la Chambre de commerce du Grand Vancouver, le 27 septembre.

LE SECTEUR MINIER : FAÇONNER UN AVENIR À FAIBLE EMPREINTE CARBONE
 

Il existe une synergie naturelle entre l’industrie minière et les technologies propres. Les matières premières sont transformées en outils technologiques qui contribueront à leur tour à la réduction de l’empreinte environnementale de l’industrie, ainsi qu’à l’amélioration de l’efficacité et de la fiabilité des activités minières. Ces mêmes matières premières permettent également la transition vers un avenir plus vert.
  • Éoliennes : Il faut environ 100 tonnes de charbon métallurgique pour produire l’acier qui servira à construire une turbine éolienne moyenne. Une seule éolienne contient généralement 500 kilogrammes de nickel et 3 175 kilogrammes de cuivre.
  • Énergie solaire : La pâte de verre appliquée sur le dessus et le dessous des cellules photovoltaïques en silicium cristallin est composée à 90 % d’argent.
  • Énergie nucléaire : L’uranium canadien est indispensable à la génération d’énergie nucléaire sans émissions de carbone.
  • Voitures électriques : Une voiture électrique moyenne renferme 75 kilogrammes de fil de cuivre, soit de deux à trois fois plus qu’une voiture traditionnelle.
  • Piles : Le lithium, l’aluminium, le nickel, le cadmium, le cobalt et le zinc sont des composants clés des batteries de dernière technologie.

L’AMC PUBLIE SON GUIDE AMÉLIORÉ SUR LA GESTION DES RÉSIDUS MINIERS


L’Association minière du Canada (AMC) a publié la version révisée de son Guide de gestion des parcs à résidus miniers, reconnu à l’échelle internationale. La troisième édition du Guide sur les résidus miniers marque une autre étape du processus d’amélioration continue de la gestion des résidus miniers en vue d’atteindre l’objectif de réduire au minimum les dommages, c’est-à-dire aucune défaillance catastrophique des parcs à résidus miniers et aucun effet négatif significatif sur l’environnement et sur la santé publique. 

Cette édition comprend d’importantes mises à jour, qui reposent sur des recommandations de grands spécialistes du domaine.

« Les améliorations apportées au Guide sur les résidus miniers s’appuient sur ce qui nous a semblé être un encadrement solide, dans le cadre du programme VDMD de l’AMC, lorsque le groupe d’experts de Mount Polley, dont j’étais membre, l’a examiné. Par exemple, le nouveau guide fait état de plusieurs progrès importants, tels que l’apport des meilleures technologies existantes et des meilleures pratiques disponibles et applicables, et la nécessité de tenir de larges consultations avec les communautés d’intérêts. » - Professeur émérite Norbert Morgenstern, également président du groupe d’experts de Mount Polley

Pendant plus de deux décennies, l’AMC a joué un rôle de premier plan dans la gestion des résidus miniers. En 1998, l’AMC a publié la première édition du Guide sur les résidus miniers. Il s’agissait d’un des premiers guides complets sur la gestion des résidus miniers dans l’industrie. La gestion des résidus miniers est également un point essentiel de la norme de durabilité VDMDMD de l’AMC, qui a été lancée en 2004. 

Les directives canadiennes sur la gestion des résidus miniers sont reconnues à l’échelle mondiale. Par exemple, le groupe d’experts indépendant nommé par le gouvernement de la Colombie-Britannique, qui examiné l’incident à la mine Mount Polley en Colombie-Britannique, a recommandé que toutes les mines qui proposent d’opérer un parc à résidus miniers en Colombie-Britannique deviennent membre de l’AMC, ce qui assurerait leur participation à l’initiative VDMD, ou qu’elles adhérent à un programme semblable avec une fonction d’audit. 

Selon un rapport de Golder Associates réalisé en 2016, commandé par le Conseil international des mines et métaux à la suite de la défaillance du parc à résidus miniers de la mine Samarco au Brésil, les lignes directrices produites par l’AMC et l’Association canadienne des barrages représentaient ensemble le plus complet des cadres nationaux examinés, en plus de proposer des améliorations potentielles.

Indépendamment de cette reconnaissance, l’AMC a proactivement examiné ses méthodes de gestion des résidus miniers pour veiller à ce qu’elles continuent d’intégrer des pratiques exemplaires. À la suite de l’incident lié aux résidus miniers de la mine Mount Polley, l’AMC a mandaté un groupe de travail indépendant pour effectuer une revue externe, qui a abouti à 29 recommandations visant à renforcer les directives et les exigences liées à la gestion des parcs à résidus miniers dans le cadre de l’initiative VDMD – qui sont toutes systématiquement appliquées. Une revue interne a parallèlement été menée par des experts en résidus miniers parmi les membres de l’AMC. D’autres occasions ont ainsi été déterminées, y compris celles recensées dans le rapport de Golder Associates de 2016, afin de consolider les méthodes de gestion des résidus miniers de l’AMC.

« L’AMC a haussé la barre de la gestion des résidus miniers pour ses membres, et je crois que ses guides sur les résidus miniers seront largement utilisés, car l’industrie minière à l’échelle internationale vise à améliorer ses pratiques mondiales. » - Dirk Van Zyl, professeur en génie minier à l’Université de la Colombie-Britannique, membre du groupe d’experts de Mount Polley et conseiller spécial du groupe de travail indépendant d’examen de la gestion des résidus nommé par l’AMC

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le travail de l’AMC en matière de gestion des résidus miniers, rendez-vous à la page www.mining.ca/fr/gestion-des-residus-miniers

LE TEMPLE DE LA RENOMMÉE DU SECTEUR MINIER CANADIEN ANNONCE LES NOUVEAUX MEMBRES INTRONISÉS EN 2018


Le Temple de la renommée du secteur minier canadien a annoncé qu’il ajoute quatre champions de l’industrie, soit Ross Beaty, Bob Gannicott, Terry MacGibbon et Ed Thompson, à son prestigieux groupe composé de 177 membres. 

Ces quatre nouveaux membres seront honorés à l’occasion de la 30e cérémonie annuelle d’intronisation au Temple de la renommée, qui aura lieu le jeudi 11 janvier 2018 au Palais des congrès du Toronto métropolitain. Cette importante activité célèbre le leadership dans l’industrie minière mondiale et les personnes exceptionnelles qui ont fait avancer l’industrie et favorisé sa transformation.



Depuis trente ans, le Temple de la renommée du secteur minier canadien inspire les générations futures et souligne les réalisations exceptionnelles et le leadership individuel dans l’industrie minière. Le Canada est un joueur de premier plan dans l’industrie, et ces quatre nouveaux membres font montre d’une expertise, d’une détermination et d’un leadership exceptionnels. L’AMC est fière de commanditer le Temple de la renommée du secteur minier canadien et d’en être le partenaire.

Vous pouvez dès maintenant vous procurer des billets pour la cérémonie annuelle d’intronisation à l’adresse www.mininghalloffame.ca/fr/about/annual_dinner.
Ross Beaty, Bob Gannicott, Terry MacGibbon et Ed Thompson seront intronisés au Temple de la renommée du secteur minier canadien le 11 janvier 2018.

À PROPOS DE L’ASSOCIATION MINIÈRE DU CANADA


L'Association minière du Canada (AMC) est l'organisme national qui représente l'industrie minière canadienne. Ses membres, qui sont responsables de la majeure partie de la production canadienne de métaux de base et précieux, d'uranium, de diamants, de charbon métallurgique et de pétrole extrait des sables bitumineux, sont présents dans les secteurs de l'exploration minérale, de l'exploitation minière, de la fonte, de l'affinage et de la fabrication de produits semi-finis.

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