Copy
envoyer à ses amis
si ce message n'apparait pas correctement, cliquez ici
pour répondre à cet email veuillez utiliser cette adresse : info@neosante.eu
Néosanté hebdo
mercredi 10 août 2016

Docteur Placebo et Mister Nocebo

portrait de Yves Rasir

L’autre jour, j’étais en voiture et j’écoutais une radio diffusant un programme amusant, à savoir un florilège de chansons  cataloguées comme « tubes de l’été ». Evidemment pas de quoi meubler la grille de France Culture, mais bien une tranche de nostalgie apte à réveiller des souvenirs  ensoleillés et à mettre de bonne humeur malgré le climat belge. À un moment donné, l’animatrice de l’émission prend une auditrice sur antenne et celle-ci confie qu’elle est un peu grippée mais qu’elle se sent déjà mieux depuis qu’elle a allumé la radio. « Normal, lui répond alors l’animatrice, notre station, ce n’est pas du placebo, ça marche vraiment ». Bon sang, comment peut-on encore proférer de telles âneries sur l’effet placebo ? Comment peut-on encore ignorer, à notre époque, que la meilleure des médecines est précisément la faculté de l’esprit à agir sur le corps ? Comment peut-on encore confondre ce mécanisme autoguérisseur avec une impression imaginaire ? Mieux inspirée, la radioteuse aurait dû inverser sa réplique et revendiquer l’action thérapeutique de son hit-parade estival. Il marchait vraiment parce que c’était du placebo !

Bien sûr, il ne faut pas jeter la pierre à cette gentille animatrice : dans l’usage courant, l’effet placebo rime en effet  avec « effet zéro ». C’est ce qui ne fonctionne pas  alors que les « vrais médicaments », eux, donnent des résultats objectifs et mesurables. Or c’est justement là que le bât blesse : cette vision est complètement dépassée par des décennies de recherches scientifiques. Il est  amplement prouvé que l’effet placebo  intervient pour beaucoup dans l’efficacité de TOUTES les médications, même les moins homéopathiques. Pour les  remèdes allopathiques évalués avant leur mise sur le marché,  la croyance en leur potentiel curatif  peut expliquer de 20 à 40% de leurs bienfaits,   jusqu’ à 60% pour les psychotropes,  voire 100% pour certaines catégories d’antidépresseurs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les laboratoires pharmaceutiques éprouvent tant de difficultés à lancer des molécules innovantes:  l’écart entre l’effet placebo et l’action pharmacologique est devenu si ténu que le jeu n’en vaut plus la chandelle. Il est également démontré  que dans le cerveau, le placebo agit de la même manière que les « vrais » médicaments. L’imagerie cérébrale a permis de voir que les remèdes fictifs activent les mêmes zones et empruntent les mêmes circuits  neuronaux. Par exemple,  la sécrétion d’endorphines stimulée par un faux analgésique peut réduire la douleur aussi bien que 5 mg de morphine intraveineuse. Le processus biochimique est parfaitement identique.  

Bref, il y a bien une force intérieure qui soigne aussi bien, si pas mieux, que les aides médicales extérieures. Et le plus réjouissant, c’est que la science découvre de plus en plus que ce pouvoir interne peut être mobilisé et favorisé par le patient lui-même, notamment par la pratique de la méditation de pleine conscience. Ces découvertes feront l’objet du dossier de septembre du mensuel Néosanté, un dossier rédigé par notre journaliste Carine Anselme, auteure par ailleurs d’un ouvrage sur le sujet (*). Il y a tout juste un an, notre talentueuse collaboratrice avait également signé le dossier intitulé « les effets placebo et nocebo, ou l’incroyable pouvoir de l’esprit sur le corps ». Comme il est relativement récent, ce long article ne fait pas encore partie du rédactionnel mis en ligne sur notre site et accessible gratuitement. Mais je vous en propose ci-dessous  un large extrait, histoire de rectifier quelque peu ce que j’ai entendu à la radio et de contribuer à une meilleure information sur l’effet placebo. Ce que vous ne pourrez pas (re)lire ci-dessous, c’est toute la partie consacrée à l’ « effet nocebo », autrement dit à la capacité de nous rendre malades nous-mêmes en nous exposant à des influences délétères, par exemple à une actualité anxiogène,  à un pronostic médical pessimiste, ou à nos propres idées négatives.  Je fais toutefois un cadeau aux non-abonnés à la revue (voir encadré  « offre de la semaine ») en leur permettant de recevoir pour seulement 1 €  la version numérique de ce numéro de septembre 2015 incluant le dossier sur les effets placebo et nocebo. Versants opposés d’une même réalité, ceux-ci représentent une énigme à ne plus négliger dans le domaine de la santé. Ils nous nuisent ou nous soignent à notre insu,  on peut  cependant en prendre le contrôle,  et c’est très important de le savoir !

Yves Rasir

 (*) « Abécédaire de la méditation » , aux éditions Prisma

L’incroyable pouvoir de l’esprit sur le corps

Comment se fait-il qu’un placebo - une gélule de sucre, une injection de solution saline ou une fausse chirurgie - provoque un pourcentage de guérisons surprenant ? L’effet qu’il produit, en tout cas, n’en finit pas de nous étonner... et parfois de détonner ! «  Cette substance totalement dénuée de principes actifs se révèle parfois puissamment efficace », souligne de Dr Patrick Lemoine, auteur du remarquable ouvrage « Le mystère placebo » (voir « Pour aller plus loin »). Une chose est sûre : des personnes produisent des modifications physiologiques mesurables qui correspondent exactement au soin qu’elles pensent avoir reçu. Et si se pencher sur ce phénomène était l’occasion de réveiller les forces internes de guérison ?

Du flagorneur... au soulagement de la douleur

« Ce rien, cette illusion de médicament, porte un nom. C’est le placebo », précise Patrick Lemoine.Étymologiquement, placebo vient du latin et signifie littéralement « je plairai ». Sa signification a évolué au fil de l’histoire. Au Moyen Âge, le placebo est un terme liturgique qui concerne une Prière pour les morts (Psaume 116 : Placebo Domino in regione vivorum, « Je plairai au Seigneur sur la terre des vivants »). La tradition veut que cette célébration de recueillement soit suivie avec régularité et durant un certain temps par les parents des défunts. En cas d’indisponibilité, les proches prennent l’habitude de se faire remplacer par des pleureurs professionnels pour « chanter placebo ». Ce mot prend alors naturellement un sens péjoratif, renvoyant aux flagorneurs, donc plus largement au fait de « jouer un rôle, flatter ». « Le placebo est un opportuniste qui se fait passer pour la personne véritable, mais qui n’en sera jamais qu’un succédané », spécifie la psychologue Mireille Rosselet-Capt, qui a publié « Les fabuleux pouvoirs de l’effet placebo » (voir « Pour aller plus loin »). Il faut attendre le XIXe siècle pour voir le placebo prendre une signification médicale. Et sa première définition officielle apparaît, en 1811, dans un dictionnaire médical anglais : « Épithète donnée à tout traitement prescrit plus pour plaire au patient que pour le guérir. » À l’aune de cette définition, le placebo renvoie au mieux à la tromperie, voire au charlatanisme. « Cette connotation péjorative s’explique sans doute par le fait que les médecins tendent à douter de la réalité de l’effet placebo, car admettre son importance met en danger leur image et leur pouvoir », souligne Michel Le Van Quyen, chercheur à l’INSERM et responsable d’un groupe de recherche à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière), dans son livre « Les pouvoirs de l’esprit » (voir « Pour aller plus loin »). C’est la Seconde Guerre mondiale qui va donner une description scientifique à ce phénomène, longtemps considéré comme peu sérieux. Œuvrant sur le front d’Italie, l’anesthésiste Henri K. Beecher recueille les victimes des bombardements allemands. À court de morphine, impuissant devant ces soldats qui hurlent de douleur, il décide de leur injecter une solution saline à la place de la morphine, tout en leur annonçant que cette dose allait rapidement les soulager de leur souffrance. Quelle n’est pas sa surprise de constater que cette solution, dénuée de toute efficacité pharmacologique, soulage de nombreux blessés ! Devenu professeur à l’université Harvard, il publie, en 1955, une large étude sur plus de 1000 patients qui révèle que 35 % d’entre eux répondent positivement au traitement placebo. Plus spécifiquement sur le plan de la douleur, on sait aujourd’hui que le placebo induit un effet impressionnant, équivalent à 5 mg de morphine intraveineuse.

Des résultats qui parlent d’eux-mêmes

Ces premières observations ont été confirmées et largement étendues depuis, comme le décrypte en détail Michel Le Van Quyen : « L’effet placebo se constate invariablement chez environ 30 % des patients, toutes pathologies confondues, avec toutefois de fortes variations en fonction de l’affection, allant de 10 à 60-70 % ponctuellement pour les migraines ou la dépression, et jusqu’à 90 % pour l’arthrite. Comme pour un véritable médicament, on note une intensité qui dépend de la dose administrée, des actions limitées dans le temps, voire des accoutumances avec des phénomènes de sevrage... » Ce chercheur nous apprend également que l’impact dépend du mode d’administration de la substance. Ainsi, constate-t-on que l’injection est plus efficace que la gélule, qui est plus active que la pilule, qui fonctionne mieux qu’une simple potion, etc. Même la couleur du médicament joue un rôle prépondérant : la couleur blanche est préconisée dans le traitement de la douleur, tandis qu’une gélule rouge fonctionne comme un médicament stimulant, et qu’une gélule bleue constitue un bon remède apaisant ! Prendre quatre comprimés par jour a plus d’effet que d’en prendre deux et les gros cachets agissent mieux que les petits. Encore plus étonnant : un placebo cher est également plus efficace qu’un placebo bon marché ! « L’effet placebo est si puissant qu’il oblige, depuis des dizaines d’années, tous les médecins qui réalisent des essais thérapeutiques à le prendre en compte systématiquement : pour être efficace, un vrai médicament doit montrer des effets supérieurs à ceux d’un placebo », précise Michel Le Van Quyen. Pour autant, malgré son rôle essentiel dans la pratique médicale, l’effet placebo continue toujours à être réduit à un simple phénomène d’ordre psychologique, donc inexistant, si ce n’est dans la tête du malade. « Le placebo est à la croisée des chemins. Il représente le point nodal de la thérapeutique, entre pharmacologie, psychothérapie et magie, entre science et irrationnel », souligne le Dr Patrick Lemoine. L’occasion de rappeler que nous sommes des êtres complexes, dotés d’une chimie toute particulière, certes organique mais aussi psychique et métaphysique ! 

Du placebo à l’effet placebo

C’est au couple d’historiens de la médecine Arthur et Elaine Shapiro que l’on doit une « Histoire générale du placebo » qui a servi de base à tous les travaux postérieurs. Ils nous fournissent une définition classique : « Est placebo tout traitement (incluant médicaments, chirurgie, psychothérapie et thérapie charlatanesque) utilisé pour son effet d’amélioration sur un symptôme ou une maladie, qui se trouve être en réalité inefficace ou qui n’est pas spécifiquement efficace pour la condition traitée. » (1) D’après le Dr Patrick Lemoine, il faut toutefois distinguer le placebo de l’effet placebo. « L’objet placebo, c’est la poudre de perlimpinpin qui soulage, guérit parfois, à condition que le thérapeute et son patient soient réunis dans la même conviction. L’effet placebo est quant à lui très différent ; c’est ce petit supplément qui fait qu’un médicament actif le sera plus et mieux encore. Au lieu d’agir au bout de trente minutes pendant quatre à cinq heures, l’aspirine va être efficace tout de suite ou presque et ceci pendant toute une journée. » Il nous apprend ainsi que tous les médicaments de la création sont susceptibles d’être amplifiés, optimisés par ce phénomène. « (L’effet placebo) est le reflet de la qualité de la relation thérapeutique quand patient et médecin œuvrent ensemble et que la mayonnaise relationnelle a pris. Son carburant est l’espoir partagé de la guérison », poursuit-il. Le relationnel est donc au cœur de ce phénomène. Or, que demande en premier lieu, un patient à son médecin ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, enquêtes d’opinion à l’appui, ce n’est pas « science », ni « notoriété », mais « gentillesse » et « disponibilité ». En d’autres mots, la capacité à être bienveillant, rassurant, à l’écoute, empathique... Le temps, c’est de... la guérison ! Et la consultation a force de rituel.
  
Le Placebo, c’est vous !

Nous sommes à Troyes, à l’aube du XXe siècle... Dans son officine, un jeune pharmacien est confronté à un dilemme. Une femme très malade exige de lui une potion qui seule, selon elle, est susceptible de la soulager. Problème, les composants de cette formule sont si dangereux qu’il est interdit au pharmacien de lui délivrer la précieuse potion. Toutefois, l’homme sent que refuser cet espoir à cette femme revient à la livrer corps et âme à la douleur... Tant et si bien qu’il lui remet un simple flacon... d’eau aromatisée, en lui précisant qu’il renferme bien les fameuses molécules. Et, miracle, cette femme revient voir le pharmacien-sauveur, guérie ! Ce pharmacien éclairé, c’est Émile Coué. À partir de cet événement fondateur, il accompagne les médicaments prescrits de paroles encourageantes et rassurantes, même en l’absence d’un principe actif prouvé. Ainsi est née la méthode Coué ! Elle consiste à implanter dans l’esprit des patients une pensée positive « placebo » qui, à force de persuasion, est à même de provoquer la guérison. Autrement dit, cela marche parce que j’y crois ! Revers de la médaille : le succès est tel que cette méthode a été simplifiée à l’extrême jusqu’à la caricature, en en faisant une formule tout-terrain valable pour tout et pour tous... Pourtant, les principes qui sont à l’essence même de cette méthode trouvent un écho dans les récentes découvertes de la psychologie positive, étayées par les outils de mesure des neurosciences (imagerie de pointe, etc.) : nos pensées, nos émotions ont un impact sur la matière – nous avons le pouvoir de transformer notre cerveau, notamment grâce à cette fameuse neuroplasticité. « Il y a bien une force du mental qui soigne », s’enthousiasme ainsi le très médiatique Dr Frédéric Saldmann, sur les ondes de RTL, le 5 juin dernier, lors d’une émission consacrée à son best-seller « Prenez votre santé en main » (1). « On savait que le simple fait de croire quelque chose avec force et conviction avait un effet placebo, mais on a découvert récemment que cela a aussi un effet biologique en déclenchant une production d’endorphines spécifiques, proches de la morphine, appelées enképhalines. Autrement dit, nos croyances envoient un signal à l’organisme pour qu’il fabrique ses propres médicaments pour se soigner », poursuit-il. On peut donc être acteur de sa (bonne) santé en alimentant la puissance positive, transformatrice, de notre esprit.

Mesurer l’incroyable

L’existence et la puissance du phénomène « placebo » ne font de doute pour personne, mais sont encore aujourd’hui environnées de brume métaphysique. Pourtant, ces effets sont mesurables ! « Je crois qu’il y a une intelligence, une conscience invisible, à l’intérieur de chacun de nous, qui est dispensatrice de vie. Elle nous soutient, nous maintient, nous protège et nous guérit à chaque instant. Et nous pouvons collaborer avec elle », précise le Dr Joe Dispenza qui fait en sorte de démystifier scientifiquement le mystique de ce phénomène. Il y a trente ans, lors d’un triathlon, ce chiropracteur est renversé par un véhicule utilitaire et la médecine lui laisse alors peu d’espoir sur le fait de remarcher un jour. Contre toute attente, par le seul pouvoir de l’esprit (à force de concentration et de visualisation) et en refusant l’opération proposée, il guérit. Ce pionnier de l’auto-guérison suit alors une formation postdoctorale en neurosciences, mène de nombreuses recherches scientifiques et anime des séminaires dans le monde entier, dans lesquels il enseigne comment utiliser les découvertes les plus récentes des neurosciences et de la physique quantique pour reprogrammer le cerveau, éliminer les croyances limitantes et autodestructrices, afin d’accompagner au mieux la guérison et de mener une vie plus épanouie. Joe Dispenza vient de consacrer un ouvrage passionnant et particulièrement documenté au pouvoir de transformation de l’esprit, « Le Placebo, c’est vous ! » (Voir « Pour aller plus loin »). Aussi incroyable que cela puisse paraître, durant ses séminaires, où il dispense son expérience, ses connaissances et propose notamment de la méditation, des cas de rémission spontanée se produisent. Pour comprendre et mesurer les changements produits dans l’esprit et le corps des participants, il met sur pied, dès 2012, des ateliers profondément novateurs, où il convie des experts (neuroscientifiques, techniciens, spécialistes de la physique quantique) et leur matériel sophistiqué : électroencéphalographie pour mesurer l’activité électrique du cerveau (EEG), outil pour mesurer la variabilité de la fréquence cardiaque, scintigraphie cérébrale, etc. Dès le premier événement encadré de ce protocole scientifique, les résultats s’avèrent pour le moins déroutants : « Une personne atteinte de la maladie de Parkinson n’avait plus aucun tremblement. Une autre, qui souffrait d’un traumatisme cranio-cérébral, était guérie. Des participants atteints de tumeurs cérébrales ou corporelles constatèrent que ces excroissances avaient disparu. De nombreux individus souffrant de douleurs arthritiques déclarèrent ne plus ressentir de douleur pour la première fois depuis des années... Durant cet événement étonnant, nous avons finalement été en mesure d’apporter la preuve de changements objectifs, attestés par des mesures scientifiques, tout en documentant les changements subjectifs affectant la santé des participants », témoigne ainsi Joe Dispenza. À la lumière des neurosciences, on sait en tout cas à présent que les changements biologiques qui se produisent lorsque nous pensons à quelque chose sont les mêmes que ceux qui se produisent lorsque nous vivons en vrai l’expérience. Lorsque nous pensons, notre cerveau émet des substances qui produisent un ressenti, une émotion. Le tout impacte notre corps. Donc, le pouvoir de l’esprit est très effectif. 

Carine Anselme

(Extrait du Néosanté N° 48 de septembre 2015)

 


Offre de la semaine

Comme promis ci-dessus, je promotionne cette semaine  la version numérique  du numéro 48 de Néosanté, avec le dossier sur les effets placebo/nocebo, mais aussi des articles sur la gymnastique émotionnelle, les solutions naturelles à la fibromyalgie, le sens de l’alcoolisme, le lien entre alimentation et hyperactivité, ou encore la plante antimalaria qui fait trembler Big Pharma, Pour obtenir   ce numéro au  prix symbolique de 1 € (au lieu de 4 €), allez dans la boutique à la catégorie « Promotion ». Techniquement, le payement Paypal permet d’obtenir automatiquement le lien de téléchargement.  Pour les autres moyens de payement,  on vous l’envoie manuellement, ce qui nécessite un petit délai.

disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 58 (juillet 2016) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 58
envoyer à ses amis
pour répondre à cet email veuillez utiliser cette adresse : info@neosante.eu
se désinscrire - s'inscrire