Après la rencontre de notre ami Akuli, un turc originaire de la Géorgie, nous décidons de nous rendre pour sentir le pouls de son pays. La Géorgie est limitrophe à la Turquie dans le nord-est du pays. Ce pays faisait partie de l’URSS. Aucun visa n’y est maintenant requis ni pour les Européens, ni les Canadiens. Nous traversons la frontière en 15 minutes. Le pays est catholique. Les femmes se promènent en camisoles et short, en robe soleil. Quel contraste! La ville de Batum nous accueille. Le diésel se vend à 0,60 euros ou 0,92 $ le litre. Nous en profitons pour faire le plein. Puis nous allons à l’épicerie. Les aliments se vendent moitié prix de la Turquie. Ça vaut la peine, et nous faisons des provisions pour quelques jours. Les gens sont sympathiques, mais ne parlent que très peu anglais. La ville nous étonne par son architecture. Pierre vous en parlera. Nous passons la journée à nous promener à l’ombre dans l’immense jardin botanique. En soirée, c’est dans la mer Noire que nous nous relaxons. Nous plantons la tente près de la mer.

Nous sortons de la Turquie ou dans beaucoup de villes on voit dans les rues 80 % d’hommes et 20 % de femmes. Quand nous arrivons a Batoumi, le contraste est frappant à divers points de vue, on voit plus de femmes que d’hommes et elles ne sont pas voilées. Le deuxième point frappant est l’architecture riche et très moderne de la ville. Une multitude d’édifices aux formes complexes rivalisent pour emporter le premier prix d’originalité. Nous sommes cependant allés faire un saut de puce dans une autre ville pour valider si cette première impression de richesse est valide pour l’ensemble du pays. Batoumi la belle, la grande est une vitrine alléchante, mais une tout autre réalité se dessine à quelques lieux.

On s’est baigné dans la mer Noire juste à côté de l’ou on a dormi. L’eau était chaude et bonne. J’ai vu que papa et Jean-Cristoph regardaient les filles en bikini. Car, ici en Georgie, les madames ne portent pas le voile.

En Georgie, on a visité un grand jardin botanique. Les arbres y sont très gros, il y pousse du bambou et toutes sortes de variétés d’arbres, d’arbustes et de fleurs. Il y a un arbre qui était très spécial. C’est un arbre qui était tombé, mais il continuait à grandir... Des repousses ont retigé sur le tronc couché. Il y avait sept ou huit troncs qui poussaient verticalement.

Ce n’est un au revoir, Géorgie. Nous reviendrons. En quittant le pays, nous apprenons qu’une tentative de coup d’État a eu lieu en Turquie à Istanbul et à Ankara, la capitale du pays. Que s’est-il réellement passé? Est-ce dangereux? Nous allons vérifier les recommandations du gouvernement canadien. Il faut éviter de se rendre dans ce pays qui nous apparait calme à 1000 kilomètres des lieux chauds. Jeux de mots rigolos, car en juillet et en aout, en Turquie, en Grèce et en Géorgie, la température monte à 45 o Celcius. La baignade nous rafraichit agréablement. Sinon, il est astucieux de monter en altitudes dans les montagnes, ou la température descend de 1 o tous les 200 mètres. Finalement, nous traversons la frontière et poursuivons notre voyage en Turquie. Suite dans la prochaine infolettre...

Merci! Et à bientôt!