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Ce que je veux faire plus tard ?...
Par Marina et Julia Barreau
Avec en moyenne 900 heures annuelles dans les salles de classe, les élèves français sont, au niveau mondial, ceux qui passent le plus de temps à l’école !
Entre le CP et le bac, ils auront passé près de 11 000 heures sur les bancs de l’école. Lorsque nous leur posons la question : qu’est-ce qu’une semaine de classe idéale pour vous ? Les réponses pleuvent, peu élogieuses : « Une semaine où tous les profs sont absents », « Quand on n’a pas cours », « Quand on est en voyage scolaire », « Quand on n’a pas de contrôles ni de devoirs ».
Serait-ce le signe que ces jeunes ne s’intéressent à rien, qu’ils sont feignants ?
Pour nous, la réponse est claire : pas du tout !
Au cours des séjours que nous organisons, les occasions sont nombreuses d’avoir de l’espoir et de la confiance pour ces nouvelles générations. Les jeunes que nous rencontrons sont intelligents, passionnés, vifs, pleins d’envies, de talents et de projets. Le sont-ils tous ? Nous en sommes convaincus ! Ouvrez leur le monde des possibles en leur donnant un coup de pouce pour qu’ils prennent confiance en eux, et vous découvrez tout le potentiel qu’ils abritent.
Ces nouvelles générations ( X, Y, et demain Alpha), sont celles qui trouveront, demain, les solutions aux problèmes d’aujourd’hui. Ils vont voir le monde se transformer, drastiquement. Un rapide coup d’oeil aux transformations attendues dans le monde du travail permet d’appréhender l’ampleur de ces grands changements :
- Les jeunes lycéens d’aujourd’hui exerceront en moyenne 13 métiers différents au cours de leur vie,
- 60% des métiers exercés en 2030 n’existent pas aujourd’hui (d’ailleurs, parmi les 10 emplois les plus sollicités aujourd’hui, aucun n’existait en 2004...),
- 34% des jeunes disent vouloir entreprendre (un parallèle intéressant avec le chiffre indiquant que 80% des salariés ne sont pas épanouis dans leur travail).
Des observations similaires peuvent être faites concernant les enjeux sociaux et environnementaux actuels et futurs. Crises économiques, planète en danger, conflits mondiaux, terrorisme… la liste est longue et les besoins pressants ! Devant la morosité des actualités mondiales et les nombreux défis qui nous sont offerts, nous pouvons compter sur les nouvelles générations, et nous avons besoin de tous.
Alors, qu’est-ce qui permet aux jeunes de trouver des solutions innovantes, durables et responsables à ces enjeux majeurs ? Comment leur donner en-vie, et leur permettre d’exploiter au mieux leur potentiel ? Pour les jeunes, et les moins jeunes, voici quelques à adopter au quotidien :
Bien se connaître pour trouver sa place
C’est le pari que nous faisons : aider les jeunes à mieux se connaître pour bien s’orienter. On l’a vu, et revu : quand on sait qui on est et ce qu’on aime, ce qui nous motive, c’est beaucoup plus facile de s’impliquer et de trouver un sens à sa vie.
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie »
Confucius
Pour ce faire, nous utilisons (entre autres) une méthode basée sur les sciences cognitives et comportementales, qui identifie 8 types de personnalités. A découvrir dans notre livre blanc.
Un premier pas ? Identifiez un centre d’intérêt et donnez-lui de l’importance, investissez du temps pour le nourrir… vous serez surpris des résultats !
Développer les compétences clés de demain
Nous vous invitons à découvrir cet article qui reprend brillamment les conclusions dressées par le World Economic Forum. Le message à retenir ? Les compétences de demain sont les « softs skills » : demain, il sera plus important d’être agile, innovant, capable de travailler en équipe, curieux… que d’accumuler diplômes et compétences techniques. Intelligence émotionnelle, communication interpersonnelle, leadership, résolution de problèmes, etc. ; autant de compétences qui se démarquent des compétences « classiques » et qui sont essentielles pour faire face aux nouveaux défis !
Comprendre le 50/50
dans la vie, 50% nous appartient, et 50% appartient à la vie. Notre rôle ? Faire les 100% de nos 50%. Il y a des choses qui sont hors de notre portée, sur lesquelles nous n’avons aucune influence (le temps qu’il fait dehors, les opportunités présentées, les problèmes de santé…) ; et puis il y a les choses sur lesquelles nous pouvons agir : contacter un ami perdu de vue, lire des livres, faire du sport, provoquer les opportunités,… Nous sommes donc responsables de ces 50%.
Philippe Gabilliet nous le dit dans sa vidéo « Comment avoir de la chance ? », pour provoquer sa chance, il faut : être curieux, se constituer un réseau, utiliser ses échecs comme matière première pour rebondir et l’anticiper (avoir un projet d’avance !).
« Souvent tu n'y penses pas, prisonnier de tes croyances anciennes ; mais, presque toujours, tu as le choix : parler ou bouder, construire ou détruire, grogner ou sourire. »
Christophe André
Essayer, échouer, recommencer !
C’est la clé de la réussite : pour savoir si quelque chose nous plaît, il faut d’abord tenter l’expérience. Pour devenir un expert, il faut surmonter des échecs et, toujours, se remettre à l’ouvrage.
D’autre part, et cela va dans le même sens, essayez de nouvelles choses ! Prenez le risque de sortir de votre zone de confort, dites-vous bien « Je n’ai jamais fait ça, mais j’ai déjà fait des choses que je n’avais faites avant… et ça s’est bien passé ». C’était quand la dernière fois que vous avez fait quelque chose pour la première fois ?
Adopter la bienveillance comme règle de vie
La bienveillance est un outil puissant, à mettre en place dans le cadre familial comme partout. Première étape ? L’appliquer envers vous-mêmes : vous pouvez vous entraîner à éliminer l’autocritique et ces petites phrases assassines qui ponctuent le quotidien (« Je suis trop bête », « Je n’y arriverai jamais », « Je suis nul(le) », etc.). Puis envers les autres et le monde qui vous entoure. Un mode de vie basé sur la bienveillance est la promesse de meilleures relations avec les autres, d’une meilleure estime de soi, et surtout, d’avoir une influence positive sur le monde. Nous apprécions particulièrement la définition de la bienveillance faite par Christophe André, psychiatre :
« La bienveillance, c'est voir le bien chez les autres et aussi vouloir leur bien. C'est porter sur le monde un regard amical : ne jamais perdre de vue ce qu'il y a de bon, de fragile, de touchant chez les humains. Ne pas s'arrêter à ce qui agace ou ce qui déçoit, mais aller au-delà. La bienveillance, c'est le regard qui transperce la carapace des mauvaises manières et des sales habitudes, des défenses et des provocations, pour aller au cœur des autres et de leur fragilité. Elle déblaye les oripeaux de la souffrance ou des croyances dont les humains s'affublent pour paraître forts ou malins. La bienveillance est une décision existentielle : celle de s'avancer vers la vie avec le désir de voir ses bons côtés. Pas que des bons côtés mais d'abord ses bons côtés.
La bienveillance est la meilleure base pour rencontrer le monde et ses habitants. On commence toujours par la bienveillance ; puis on avise : elle n'empêche pas le sens critique. Mais l'idée est qu'elle soit première, à la différence de ce que font les grincheux, qui commencent toujours par un regard critique et malveillant. Attention : la bienveillance n'est pas la tolérance à ce qui nous dérange. Elle n'est pas du registre de la neutralité mais de la générosité, pas du registre du retrait mais de l'avancée. »
Alors en accompagnant vos petits ou grands enfants sur le chemin de l’école, glissez-leur un petit mot de notre part : « on a confiance en vous, vous êtes talentueux, et porteurs d’espoir ! ».
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A voir, à revoir ou à écouter !
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« Faire des choses pour la première fois » Faire des choses pour la première fois et savoir rebondir après un échec : les clés de la réussite !
« Comment avoir de la chance ? », de Philippe Gabilliet, qui explique que la chance se provoque : Pasteur le disait bien « La chance ne favorise que les esprits préparés »
« Le système scolaire entrave le fonctionnement naturel de l'enfant », Céline Alvarez dans le 7/9 de Patrick Cohen sur France Inter : Ancienne institutrice aujourd'hui pédagogue, elle tente de repenser notre système éducatif notamment en associant les neurosciences à l'enseignement.
« Demain » et « En Quête de Sens » pour découvrir des projets innovants et inspirants, qui donnent foi en l’avenir.
« Good Will Hunting » l’histoire d’un adolescent surdoué qui, au cours de chemins détournés, parvient à trouver le moyen d’exprimer son plein potentiel. |
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------ Ticket For Change : un tour de France de l’entrepreneuriat social pour permettre à chaque jeune de devenir entrepreneur du changement
------ Makesense : pour permettre à chaque citoyen d’avoir un impact social en aidant les entrepreneurs sociaux à résoudre leurs défis… en 2 heures !
------ Bloomr Plate-forme d'orientation, nouvelle génération.
------ Les ateliers du Bonheur à l'école : une initiative de la Fabrique Spinoza, Prochaine édition prévue en octobre 2016.
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© Julie Alquier
En attendant de vous retrouver le mois prochain, je vous souhaite une belle rentrée !
Enthousiastement vôtre,
Aurélie Vaneck
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