... qui en entraine d’autres dans son sillage : échec scolaire, chômage, exclusion… car comment vivre dans notre société quand on ne sait pas déchiffrer un mode d’emploi, une offre d’embauche, un contrat ;  quand on ne peut pas aider ses enfants lorsqu’ils sont en difficulté à l’école, quels sentiments sinon la honte, le dépit, la tristesse  peuvent-ils habiter notre cœur ? Quel chemin plus court vers la pauvreté, l’obscurantisme, la violence pour ceux qui n’ont pas l’autonomie que confèrent les apprentissages primordiaux de la lecture, de l’écriture, et du calcul élémentaire.

Sans nous substituer aux pouvoirs publics, nous pouvons apporter notre aide, et je sais que de nombreux clubs y réussissent en rendant l’accès à l’école plus facile, notamment pour les filles en Inde par exemple, ou en fournissant du matériel scolaire, ou encore en aidant les associations qui reconstruisent des écoles dévastées par les tremblements de terre, au Népal comme le propose Paul Maisonneuve, mon époux. Pensons aussi à ceux qui plus près de nous soutiennent les clubs coup de pouce clé pour la réussite des élèves de CP en difficulté. Ne l’oublions pas, c’est l’éducation qui rend libre et tolérant.