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  REVUE DE PRESSE  
I. RÉNOVATION DU SITE WEB AMM :  http://amm-mali.net/
Avec l’appui de VNG International, le site web AMM a été rénové :
www.amm-mali.net .
Cette rénovation a pour but de rendre plus facile sa manipulation par les visiteurs. Il existe aussi sur ce nouveau site l’application mobile (AMM-MALI) téléchargeable pour les téléphones mobiles.
II. L’ATELIER DE REFLEXION DES EXPERTS SUR LE PROCESSUS D'INTEGRATION DES AGENTS DE SANTE COMMUNAUTAIRE DANS LA FONCTION PUBLIQUE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
Du 27 sept. au 06 oct. 2016, s'est déroulé l'atelier de réflexion sur l'intégration des Agents de Santé Communautaire (ASC) dans la Fonction Publique des Collectivités Territoriales à Hôtel Résidence de Kangaba. L'atelier était organisé par la FENASCOM avec l’appui technique et financier de ses partenaires (PSI, HP+, AKF/SECPRO et ONG Muso). Il a réuni les structures publiques : la DGB, la DGCT, la DFM de la Santé, la DNS ; les Organisations de la Société Civile : AMM, FENASCOM et les PTF : UNICEF, USAID, PSI Mali, HP+, AKF/SECPRO et ONG Muso.
L’objectif général de la rencontre était de produire un avant-projet de loi et son décret d’application favorisant la prise en charge pérenne des Salaires/Motivations des ASC. 
A l’issu des travaux de l’atelier, les recommandations suivantes ont été formulées :
  • transmettre officiellement le rapport techniquede l’atelier au Ministre en charge de la santé (responsable : FENASCOM) ;
  • organiser une restitution des conclusions de l’atelier à tous les acteurs concernés (responsable : MSHP) ;
  • mettre en place une commission chargée de l’organisation du processus d’intégration des ASC dans la fonction publique des Collectivités Territoriales avec l’implication de la Direction Générale des Collectivités Territoriales (responsable : MSHP).
Boubacar SANGARE, Chagé Santén Hydraulique et Environnement à l'AMM
III.SEPTIEME RENCONTRE DE LA DNH SUR LE SYSTEME DE SUIVI TECHNIQUE ET FINANCIER STEFI
Le mercredi 05 octobre 2016, une réunion de partage d’information sur les opérateurs évoluant dans le domaine de l’hydraulique s’est tenue dans la salle de réunion de la DNH  (Direction Nationale de l’hydraulique) . Elle était présidée par le Directeur Adjoint Monsieur Yaya Aboubacar de la dite structure.
Un seul point était  à l’ordre du jour: échanges sur les contrats en cours d’exécution dans le cadre de l’optimisation  STEFI (Système de Suivi Technique et Financier).
A l’issu des discussions, il a été constaté sur 70 contrats,  20 seulement sont signés, soit un taux d’exécution de 29%.
Aussi, il a été recommandé de faire l’état de lieux de tous les contrats avant la manifestation d’intérêt en perspective avec un seul opérateur par région.
 
Habiboulaye DICKO, Assistant à l'AMM
IV. DEUXIEME COMITE DE PILOTAGE DE TRACKFIN ELARGI AU COMITE TECHNIQUE
Le lundi 03 octobre 2016 s’est tenu à l’hôtel ONOMO, Bamako, le deuxième comité de pilotage de TRACKFIN élargi au comité technique et placé sous la présidence du  Représentant du Ministre de l’Environnement.
La deuxième  rencontre du comité de pilotage élargi au comité technique a réuni 31 participants représentant presque totalité des membres des deux comités.
L’objectif de cette deuxième  rencontre était de présenter et valider les premiers résultats de l’initiative TrackFin et définir de nouvelles orientations et les perspectives de la deuxième phase.
La rencontre a été marquée par quatre présentations suivies de questions réponses.
A l’issue de la rencontre, les participants ont formulé les recommandations suivantes
Concernant les travaux de la première phase :
  • Adresser des courriers officiels aux structures concernées pour les données manquantes;
  • Pour finaliser la première phase suivre la collecte des données jusqu’au 20 octobre 2016 pour les institutions n’ayant pas encore contribué. . A noter que les participants concernés se sont d’ores et déjà engagés;
  • Partager les résultats avec les plus hautes autorités du WASH, de préférence avant le lancement de la deuxième phase.
Concernant la deuxième phase :
  • Elargir le périmètre de l’étude à la GIRE, le WASH à l’école et dans les établissements de Santé ;
  • Avoir un format harmonisé pour la collecte des données auprès des structures ;
Les membres du Comité de Pilotage et du Comité Technique devront conduire des réflexions sur la place d’un mécanisme institutionnel pour la collecte des données.
 
Boubacar DICKO, chargé Coopération Décentralisée à l'AMM
    ACTIVITES INTERNATIONALES 
I. MISSION CONJOINTE EXPERTS VNGI ET ANCB
Du 23 au 27 septembre, M. Gerrit Jan SCHEP, Expert International VNGI et Eusobio SANTOS et Sandrine DOSSOU tous deux Experts de l’ANCB (Association Nationale des Communes du Benin), ont effectué une mission de travail à l’AMM. Durant les 04 jours les Experts ont travaillé sur les points suivants :
  • L’installation de la base de données sur les ordinateurs servants à enregistrer les réponses recueillies sur l’étude des besoins des communes vis-à-vis de l’AMM ;
  • La saisie des données dans la base de données installées ;
  • L’état des lieux de Call Center et de l’archivage.
Le processus d’analyse des données saisies dans la base est en cours avec l’expert international néerlandais, Monsieur Gerrit Jan SCHEP et aboutira prochainement à un rapport qui sera partagé avec tous les acteurs.
Drissa DOUMBIA, CPS AMM
II. MISSION D’INTRODUCTION DU COORDINATEUR REGIONAL PMI-DE LA L’AMM
Le lundi 10 octobre 2016, l’AMM a reçu la visite de Monsieur Boniface COULIBALY, Coordinateur Régional de Programme-Afrique-PMI-DEL (Programme des Partenariats Municipaux pour l’Innovation en Développement Économique).
L’objectif de sa visite était de prendre contact avec l’équipe technique de l’AMM et écouter les attentes des uns et des autres sur les les 05 ans du nouveau Programme afin d’œuvrer ensemble pour un développement économique de nos Collectivités Territoriales.

Drissa DOUMBIA, CPS AMM
    RECHERCHE    
I. LA DECENTRALISATION EN AFRIQUE DE L’OUEST : BILAN ET ENJEUX
La décentralisation en Afrique de l’ouest peut être assimilée à une pièce d’opéra au long cours, encore inachevée plus de deux décennies après le lever du rideau. Elle a pour auteur le parlement et de ce dernier naissent ses protagonistes, les collectivités territoriales, incarnés par des acteurs qui lui donnent vie, les élus locaux. Sans eux, en effet, la décentralisation en serait restée à l’état de projet puisque, précisément, celle-ci consiste à transférer des compétences de l’Etat à des institutions distinctes de lui et administrées par des élus.
Il est indéniable que les années 80-90 en Afrique de l’ouest, se sont caractérisées par une série de réformes des institutions publiques. Ces reformes s’inscrivent elles-mêmes dans une vague de démocratisation qui a trouvé sa traduction dans l’administration territoriale, avec la décentralisation comme point central. Bien que les itinéraires choisis pour mener ces réformes par les différents pays de la sous-région soient influencés par des contextes nationaux divers, ils peuvent être regroupés en deux catégories : les itinéraires de rupture d’une part et les itinéraires de continuité d’autre part.
En ce qui concerne les dynamiques de ruptures, les réformes de décentralisation s’inscrivent dans une importante dynamique de changement du système de gouvernance. Ceci donne lieu à de nombreuses réflexions avec de multiples acteurs locaux afin de fixer les grandes orientations institutionnelles des pays dans le but de concevoir une nouvelle configuration institutionnelle. Les participants ont remis en cause la conception centralisée de l’Etat et ensuite adopté la décentralisation à travers une réception du principe constitutionnel français de la libre administration des collectivités territoriales dans les nouvelles constitutions élaborées à l’issue de ces assises qui ont pris diverses dénominations et reçu divers statuts. Le Bénin, le Burkina-Faso, le Mali, le Togo et le Tchad sont représentatifs de cette évolution1
Ainsi, au regard de ce qui précède, la décentralisation peut être considérée comme un « système d’administration consistant à permettre à une collectivité humaine de s’administrer elle-même sous le contrôle de l’Etat, en la dotant de la personnalité juridique, d’autorités propres élues et de ressources »2. Elle est entendue comme une issue à la double crise économique dans laquelle se trouvaient les pays à l’époque. Pour les peuples africains, c’est un moyen de participer à la gestion publique, chose que la centralisation politique et administrative leur a refusé pendant trois décennies. Mais les atouts de la décentralisation ne sont pas que politiques. Elle se doit également de donner un nouveau souffle au développement en libérant les énergies à la base. En ce sens, la participation de la population à l’élaboration des politiques de développement dans les domaines qui les concernent, est censée assurer leur adhésion à l’exécution de ces mêmes politiques et, en conséquence, leur permettre une appropriation locale des politiques de développement. Démocratie locale et développement local sont ainsi les deux principaux enjeux de la décentralisation dans l’Afrique d’aujourd’hui.
Cependant, notons qu’une décentralisation au niveau local n’a de sens que si elle est accompagnée d’une bonne gouvernance, ce qui exige une administration locale performante, animée par des ressources humaines compétentes, protégée par un statut juridique et attachée aux principes de rigueur, de transparence, de priorité et d’honnêteté dans l’exécution des tâches. Cela exige également une ressource financière adaptée au besoin de la collectivité sans lesquelles elle ne serait que mythe et illusion.
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1.Cf. Partenariat pour le développement Municipal (2003) Etat de la Décentralisation en Afrique, Paris et Cotonou, p.12 sq
2.Cf. Ministère de la décentralisation, de la gouvernance locale, de l’Administration et de l’Aménagement du territoire (2009), Guide de la reforme territoriale, Bénin. P17
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Auteur : Zakaria YAHAYA NAMASSA, Responsable Projet de développement Université des Sciences Administratives Appliquées 77694 / Kehl – Allemagne, Mail : yahaya@hs-kehl.de
II. DE LA NECESSITE DE LA FORMATION DES AGENTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
Dans quasiment tous les pays en Afrique de l’Ouest, les grandes réformes de l’Etat avec un mouvement sans précédent en matière de décentralisation depuis la décennie 1990-2000 ont engendré une crise dans le secteur des ressources humaines qui continue à ce jour : Il n'y a pas assez de personnel qualifié pour le travail dans l'administration locale1.
Afin de résoudre ce problème l’Etat -ou les collectivités territoriales elles-mêmes par le biais de leurs associations faîtières- pourraient essayer de faciliter le travail des agents par exemple par le développement de documents types et de guides pour l'amélioration des outils de travail des collectivités territoriales. On pourrait organiser des échanges entre les collectivités territoriales plus avancées dans la résolution de certains problèmes et les collectivités territoriales moins avancées et organiser un « benchmarking » avec un échange d’expériences permanent ou mettre des experts à la disposition des collectivités afin qu’ils les soutiennent dans leurs missions.
Mais toutes ces mesures peuvent être beaucoup plus efficacement mises en œuvre si le personnel des collectivités territoriales dispose déjà de certaines compétences de base, comme par exemple des connaissances sur les fondements de la décentralisation, le droit administratif ou les finances locales. De même les besoins en amélioration du savoir-faire pratique pour la gestion des services de base pourront être satisfaits par une formation qui inclut les aspects pratiques. Ceci est d’autant plus important dans des pays où la décentralisation est en cours comme c’est le cas dans beaucoup de pays en Afrique de l’Ouest. Dans ces cas les élus n'ont souvent pas beaucoup d’expérience et d’expertise en matière d'administration territoriale. C’est dans ces circonstances que les collectivités territoriales ont urgemment besoin de personnel qui est compétent et capable d'établir et de gérer une administration qui fonctionne. C'est pour cela que dans un processus de décentralisation, la formation du personnel des collectivités territoriales est, à côté de la formation des élus, un instrument indispensable de renforcement des capacités des collectivités territoriales.
C’est ainsi qu’à partir des années 2000, des nombreux pays de la sous-région ont opté pour la création de dispositifs nationaux de formation des agents et des élus des collectivités territoriales. C’est par exemple le cas du Centre de Formation des Collectivités Territoriales (CFCT) du Mali créé en 2009. En 2010, le Centre de Formation des Collectivités Territoriales et les établissements équivalents du Benin, du Burkina Faso, du Niger, du Burkina Faso, et du Sénégal, ont d’ailleurs mis en place un cadre d’échange et de dialogue au niveau sous-régional en matière de renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation, dénommé « Réseau des centres et instituts de formation des acteurs de la décentralisation » (ReCIFAD) de l’espace UEMOA .
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1Cf. Nach Mback, Charles (2003), Démocratisation et décentralisation: genèse et dynamiques comparées des processus de décentralisation en Afrique subsaharienne, Editions KARTHALA, Paris, p. 440.
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Auteur : Clemens Schweizer, Doctorant à l’Université de Pau et des pays de l’Adour (France) et à l’Université des Sciences Administratives Appliquées de Kehl (Allemagne)
AGENDA NATIONAL ET INTERNATIONAL
Agenda National Agenda international
  • 10 – 11 octobre 2016: Mission d’introduction du coordinateur régional PMI-DEL à l’AMM ;
  • 25-27 octobre 2016 : Mission de finalisation du Programme de plan de mise en œuvre (PMO-N-AMM) à l’AMM ;
  • 20 novembre 2016 : Convocation du collège électoral sur toute l’étendue du territoire national
  • 04 novembre 2016 à zéro heure : Lancement de la campagne électorale à l’occasion de l’élection des conseillers communaux.
  • Novembre 2016 : Journée Nationale des Communes du Mali ;
  • Du 07 au 08 Sept 2016 : Forum de l’Économie Sociale à Montréal, Canada
  • Novembre 2016 : Assemblée Générale de l’AIMF ;
  • Du 12 au 15 Octobre 2016 à Bogota : Congrès Mondial CGLU à Bogota, Colombie ;
  • Du 15 au 20 Octobre 2016, Quito, en Equateur, Sommet Habitat III de l’ONU.

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