Un des objectifs de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs est de veiller à ce que les lacs fournissent une source d’eau potable sécuritaire et de haute qualité. Plus la source d’eau est sécuritaire, moins les services publics locaux doivent consacrer d’argent et d’efforts pour le traitement. Au Canada et aux États-Unis, les services d’approvisionnement en eau qui tirent leur eau des Grands Lacs doivent divulguer la qualité de l’eau potable qu’ils fournissent à leurs consommateurs. Lisez-Moi
Le rôle principal de la CMI en vertu de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (l’Accord) est de déterminer l’efficacité des progrès réalisés par le Canada et les États-Unis pour rétablir et protéger les Grands Lacs, et d’en rendre compte. Il s’agit notamment d’obtenir les commentaires du public sur ces progrès et de recommander les mesures que les deux pays devraient prendre. Lisez-Moi
Les villes et d’autres collectivités ont tendance à briser le cycle naturel de l’eau dans un secteur donné. En milieu naturel, l’eau tombe sous forme de précipitation, pénètre dans le sol et rejoint ultimement le réseau d’eaux souterraines, qui est relié aux eaux de surface. Une fois qu’un secteur est développé, une plus grande quantité d’eau ruisselle des surfaces dures, comme le pavé et les toits, et pénètre dans les réseaux d’égouts pluviaux. Cette eau de même que les détritus ou les contaminants (hydrocarbure, graisse, etc.) qu’elle transporte sont ensuite rejetés dans une rivière ou un lac. Lisez-Moi
Les barils d’eau de pluie sont un moyen de recueillir les précipitations et d’empêcher le ruissellement. Crédit : Winooski Natural Resources Conservation District
Agent de gestion des risques et propriétaires fonciers travaillant ensemble. Crédit : Office de conservation de la nature d’Ausable Bayfield, Office de conservation de la nature de la région de Quinte
Par Chitra Gowda, Conservation Ontario
La Loi sur l’eau saine 2006 de l’Ontario fait partie de l’approche à barrières multiples de la province qui vise à assurer un approvisionnement en eau potable propre, salubre et durable en protégeant les sources, notamment les lacs, les rivières et les puits. En vertu de cette Loi, le programme de protection des sources d’eau potable a été établi avec le financement du gouvernement de l’Ontario. Lisez-Moi
Par Amy Yang, Howard Tong, Gunjan Desai et Carlos Manzo
Université de Waterloo
En juin, les gouvernements du Canada et des États‑Unis se sont engagés à fixer de nouvelles cibles de réduction des apports de phosphore au lac Érié pour lutter contre les proliférations d’algues nuisibles et protéger le lac comme source d’eau potable. Lisez-Moi
Prolifération d’algues dans le bassin ouest du lac Érié en août 2015. Source : NOAA.
Il faut mieux surveiller et cartographier les sources d’eau souterraine dans le bassin des Grands Lacs. Ces travaux sont nécessaires pour déterminer à quelle vitesse les sources se rechargent ainsi que l’impact potentiel des contaminants présents dans l’eau souterraine sur la qualité de l’eau dans le bassin. Lisez-Moi
Le lac Supérieur vu depuis la baie Batchawana Mention de source : Scudder Mackey
Une feuille de route et un plan pour protéger et restaurer un lac et son bassin hydrographique peuvent être d’une grande utilité. Ils peuvent démontrer de quelles façons le lac se restaure et proposer des mesures supplémentaires pour améliorer la situation.Les plans d’action et d’aménagement panlacustre (PAAP) présentent l’état d’un lac précis en se fondant sur diverses études, les commentaires du public ainsi que les données des États, des provinces, des Premières Nations, des gouvernements fédéraux et de sources non gouvernementales. Lisez-Moi
La châtaigne d’eau est une espèce envahissante que l’Ontario espère combattre avec une nouvelle loi sur les espèces envahissantes. Photo : Mike Naylor, Department of Natural Resources du Maryland
Par Kevin Bunch, CMI
L’Ontario possède le plus grand nombre d’espèces envahissantes au Canada,avec plus de 180 espèces aquatiques envahissantes, près de 500 plantes non indigènes, 39 insectes forestiers connus et 10 maladies des arbres. Les responsables disposent désormais d’un nouvel outil pour tenter d’empêcher ces chiffres d’augmenter.
Une nouvelle Loi sur les espèces envahissantes de l’Ontario entrera en vigueur le 3 novembre; les responsables de la province assumeront alors un mandat plus fort visant à prévenir l’introduction de nouvelles espèces et à gérer – et si possible, éliminer – celles qui sont déjà présentes. Lisez-Moi