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IMMIGRATION À LETHBRIDGE
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Afin de souligner la 4e édition de la Semaine nationale de l'immigration francophone, l'ACFA régionale de Lethbridge en partenariat avec la Société cInéMAGINE, a procédé au lancement d'une série de 5 capsules vidéo, retraçant le parcours d'immigrants ou de migrants dans la région. Visitez la page YouTube de la Société cInéMAGINE pour visionner les capsules.
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QUELQUES NOUVELLES EN IMMIGRATION
- Des améliorations sont apportées au système Entrée express
Depuis le 19 novembre 2016, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a réorganisé son système de classement global (SCG) d'octroi de points, pour son système de sélection Entrée Express. Différents champs sont touchés par ces changements:
Les offres d’emploi
Des points seront accordés pour les offres d’emploi des candidats admissibles qui sont déjà au pays en vertu d’un permis de travail dispensé de l’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT). Toutefois, les candidats doivent avoir travaillé au Canada pendant au moins un an.
La scolarité
L'étude canadienne est désormais un facteur pris en compte par le système de classement global. Depuis le 19 novembre 2016, les étudiants étrangers qui ont terminé des études postsecondaires au Canada se feront accorder des points selon le diplôme obtenu.
Ce changement offre un parcours plus simple pour la résidence permanente aux étudiants et diplômés internationaux au Canada.
Le traitement des demandes
Les candidats auront maintenant plus de temps pour présenter une demande de résidence permanente lorsqu’ils recevront une invitation à le faire. Ils disposeront désormais de 90 jours au lieu de 60 jours, pour présenter leur demande complète de résidence permanente.
Pour de plus amples informations sur les nouveaux changements au système de classement global de IRCC, cliquez ici.
- Modifications de l’âge maximal dans la définition d’enfant à charge
Le gouvernement du Canada propose des modifications destinées à augmenter la limite d'âge auquel un enfant peut être considéré comme une personne à charge dans les programmes d’immigration et de protection des réfugiés du Canada, pour l'établir à moins de 22 ans.
Le Règlement actuel sur l’immigration et la protection des réfugiés définit qu’un enfant à charge «est âgé de moins de dix-neuf ans et n'est pas un époux ou conjoint de fait » ou qu’il « est âgé de dix-neuf ans ou plus et n’a pas cessé de dépendre, pour l’essentiel, du soutien financier de l’un ou l’autre de ses parents depuis le moment où il a atteint l’âge de 19 ans, et ne peut subvenir à ses besoins du fait de son état physique ou mental ». Cette définition qui ne considère à charge que les enfants de moins de 19 ans, est trop restrictive et empêche de nombreuses familles qui immigrent au Canada de demeurer ensemble, ce qui va à l'encontre des objectifs premiers du programme de réunification familiale.
L'augmentation de la limite d’âge de la définition d'un enfant à charge permettrait de tenir compte du fait que les enfants sont plus longtemps à la charge de leurs parents, notamment lorsqu'ils poursuivent des études à temps plein pendant de plus longues périodes. De plus, ces jeunes adultes auraient peu de chances de se qualifier pour la résidence permanente à titre de demandeurs principaux dans le cadre d’un programme d’immigration économique avant d’avoir obtenu leur diplôme d’études postsecondaires et d’avoir acquis une expérience de travail appréciable.
Cette nouvelle disposition, si elle est adoptée, entrera en vigueur à l'automne 2017 et permettra à plus de Canadiens et de résidents permanents de faire venir leurs enfants au Canada.
- Modifications à la résidence permanente conditionnelle pour les nouveaux époux parrainés
Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada compte déposer, d’ici la fin de l’année 2016, un projet de règlement qui modifiera les règles encadrant la résidence permanente conditionnelle pour les époux et conjoints parrainés.
Depuis le 25 octobre 2012, une période de résidence permanente conditionnelle a été ajoutée au Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés afin d'empêcher la présentation de demandes frauduleuses et d'aider à déceler les relations frauduleuses dans le cadre du programme de regroupement familial. Toutefois, il s'avère que les époux et les conjoints parrainés peuvent être vulnérables pour de nombreuses raisons, notamment l’âge, le sexe, la maîtrise des langues officielles, l’isolement et la dépendance financière envers leur répondant. Afin de remédier à ce déséquilibre, le gouvernement propose donc de nouvelles dispositions réglementaires concernant la résidence permanente conditionnelle qui ont pour but d'éliminer l’exigence pour les époux et conjoints de cohabiter avec leur répondant pendant deux ans. Cela permettrait de veiller à ce que les époux et les conjoints parrainés ne courent pas un risque accru de vulnérabilité.
Si elle est approuvée, la modification des dispositions réglementaires entrera en vigueur au printemps 2017.
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