Une affirmation positive, c’est une phrase sans négation qui, en devenant vraie, améliore notre vie. Comment ça marche?
En préambule, je voudrais vous présenter un ami commun : l'ADN. On entend souvent parler des gènes, du génome, de la génétique : le support de tout ça, c'est la molécule d'acide désoxyribonucléique. Il n'a pas eu de chance à la naissance avec ce nom compliqué, alors « ADN », lui simplifie un peu la vie… Il s'agit d'une double hélice très longue qui porte le code génétique nécessaire à la fabrication des protéines. Ces molécules du vivant ont une
au sein de la cellule.
La théorie actuelle nous affirme que seuls 1 à 15 % de l'ADN, selon les estimations, formeraient les gènes utiles, le reste étant considéré comme « junk DNA », de l'ADN poubelle. Pourtant, la nature à tendance à supprimer tout ce qui n’est pas essentiel et qui demanderait une dépense énergétique inutile, comme les gènes . Par exemple, nous n’avons plus la queue de nos ancêtres les singes, certains gènes inutiles disparaissent… Il s’agit de la loi de la sélection naturelle de Darwin : plus les individus sont compétitifs, et plus ils se reproduisent. Donc si un individu perd quelque chose d’inutile, il va pouvoir se reproduire plus efficacement … Il est donc peu probable que 90% de l’ADN soit conservé depuis plusieurs millions d’années alors qu’il est inutile: il a surement une utilité non-comprise.
, une nouvelle Science qui s’intéresse à l’expression, ou non, des gènes.
En effet, tous les gènes ne s'expriment pas dans une cellule, et c'est ce qui permet que les cellules du foie ne soient pas les mêmes que les cellules du système immunitaire par exemple, et donc n’aient pas les mêmes fonctions. Mais c’est aussi ce qui fait la différence entre la reine des abeilles et l’ouvrière : la reine vit beaucoup plus longtemps, peut se reproduire et devient beaucoup plus grosse parce qu’elle à été nourri à la gelée royale, et non au miel ! Ainsi, l'épigénétique nous explique que notre comportement régule l'expression de nos gènes : l'alimentation, l'exercice physique, le stress, le plaisir dans ce que l'on fait et les relations sociales vont avoir une influence sur l'expression ou non de certains gènes. Cela veut dire que
Et oui, l'eau a une mémoire, et bien meilleure que celle du poisson rouge !
Aurélie l’évoquait dans
l’une de ses dernières chroniques : Le japonais Emoto est devenu célèbre pour ses
écrits sur le sujet, dont la découverte originelle revient au français
Jacques Benveniste.
Le principe ? En mettant l’eau en contact avec une information (musique, milieu ambiant, ou même pensée), on observe que la congélation crée des cristaux différents selon l'information envoyée.
Les
physiciens savent expliquer ce phénomène : les molécules d'eau H2O se lient entre elles, parfois en un cercle fermé, et forment alors un « vide » en leur centre, appelé « domaine de cohérence ». Ce champs de cohérence peut stocker une information et la garder tant que les molécules restent ensemble.
Ainsi, la pensée (ou d'autres influences) peut être stockée dans l'eau. Est-ce important ? Est-ce que cela concerne le corps ou une autre matière ?
Pour le savoir, nous pouvons faire cette expérience des bocaux de riz : après avoir cuit le riz, on le met dans 3 bocaux différents. On colle sur l’un des bocaux, une étiquette avec un mot positif « Amour », « Merci », « Joie »… on peut aussi lui envoyer chaque jour l’intention du mot. Sur le deuxième bocal, on reproduit l’action avec des mots négatifs, des insultes… et on ne s’occupe pas du troisième. Un mois plus tard, on observe une différence entre les deux premiers bocaux : le riz du bocal « négatif» noircit et pourrit ; alors que le riz du bocal positif fermente ou se décompose. Le troisième bocal, ignoré, ressemble au deuxième, le bocal négatif. La pensée a fait en sorte que les réactions chimiques et que les bactéries ne soient pas les mêmes !
Si la pensée induit une différence sur le riz en quelques semaines, quelle est donc l'influence de mes pensées depuis que je suis né ? Quelles ont été les influences des pensées des autres ?
Ainsi, pratiquer l’affirmation positive (ou la pensée positive) peut changer la couleur de notre Vie. Tout ceci est bien expliqué dans le film documentaire «
que sait-on de la réalité? ».
Les théories sur la mémoire de l'eau, ainsi que l'épigénétique, induisent que, sur le long terme, nous pouvons améliorer notre vie. Seulement, cela nécessite un peu de temps et vous allez me dire : « Mais avec mon rythme de Vie, je n'ai pas le temps de faire des affirmations positives chaque jour ! ».
Pas de panique, il y a encore mieux...
L'hypnose et l'inconscient
Pour faire simple,
le principe de l'hypnose, c’est d’écarter le conscient (que l’on peut appeler “ego” ou “mental”) pour pouvoir, par suggestions orales, parler à l’inconscient.
On peut donner plusieurs définitions de l’inconscient : Freud le considérait plutôt comme un tiroir à problème, tandis que Milton Erickson (l’inventeur de l'hypnose ericksonienne) le décrit comme une formidable boîte à solution… Pour la suite, on va dire que l’inconscient correspond à tout ce qui n’est pas conscient : les pensées inconscientes, les “lois” et schémas, mais aussi la digestion, l’immunité, l’organisation du corps…
Pour parler à l’inconscient, il faut saturer le conscient. Mais comment donc ?
En lui donnant tellement de travail qu’il ne puisse plus tout gérer ! Concrètement, cela revient à demander à la personne de se concentrer (“comptez de 3 en 3 par ordre décroissant à partir de votre date de naissance” par exemple) ou plus simplement de prendre conscience des sens : si je conscientise ce qu’il se passe autour de moi, le cerveau gère les sens et ne peut plus réfléchir ou analyser !
C’est le but de la méditation pleine conscience : si je prends conscience de tout ce qui m’entoure, je stop le mental qui projette des plans dans l’avenir ou rumine le passé. C’est comme cela que l’on peut expliquer l’efficacité assez surprenante de la méditation, qui génère de plus en plus de
publications scientifiques.
Ainsi, il est possible, par les états modifiés de conscience, dont l’hypnose fait partie, de produire des
modifications dans le corps : température corporelle, action sur le système digestif, immunitaire, vasculaire, diverses sécrétions du corps, comme la bile ou les hormones… ainsi que des modifications émotionnelles.
Et ces états modifiés de conscience
sont naturels !
Nous expérimentons tous les jours des états hypnotiques sans nous en rendre compte. Ce qui signifie que je pratique l’auto-hypnose (l’hypnose sur soi-même) un peu tout le temps !
Les chercheurs établissent des liens entre l’épigénétique et le fonctionnement du cerveau : Bruce Lipton, chercheur en biologie cellulaire, nous explique dans son livre “
Biologie des croyances” que l’épigénétique influence l’agencement des neurones.
Voici une publication qui montre cet effet sur la mémoire par exemple… Donc l’épigénétique agit sur le cerveau, qui agit en retour sur l’épigénétique : c’est un cercle vertueux !
La grande nouvelle, c’est donc que je peux sortir du “déterminisme génétique”, théorie selon laquelle nous sommes programmés et donc tributaires de nos gènes !
Le revers de la médaille, c’est que nous sommes responsables en bonne partie de ce qui se passe dans notre corps car nous choisissons, ce qui va influencer mes cellules, mon cerveau…
Concrètement, comment sortir du déterminisme génétique ?
Le “mode d’emploi” que je propose ci dessous est proche des techniques de “
psychologie énergétique ” comme l'
EFT, le TAT ou d'
autres.
Je m'intéresserai ici principalement aux émotions, les maux du corps physique seront laissés à l’appréciation des médecins.
1) Identifier l’origine
Tout d'abord, il faut trouver le déclencheur de la situation désagréable, et se le remémorer : l'émotion ressentie à ce moment là, les symptômes (palpitation, plus envie de rien, douleur ou gêne…).
Pourquoi se remettre dans cette situation désagréable ? Pour indiquer au cerveau ce qu’il doit changer ; sinon il est perdu et ne sait pas quoi faire...
2) Formuler une phrase positive...
... Celle qui vient dans l'instant, même si elle n'est pas très “française” : ce qui importe, c'est qu'il y ait les mots. Il vaut mieux formuler la phrase dans sa langue natale.
Cette phrase représente le but et sera dite au présent ou au passé simple : “Je suis libéré de … et de toutes ses causes”. Cela peut donner l'impression de se mentir car la phrase, quand elle est dite, n’est pas encore vraie… C’est normal, il s'agit de provoquer un changement, de viser quelque chose ; donc la phrase deviendra vraie !
Plus la phrase est précise, plus elle est efficace.
Par exemple : « Je suis libéré de la colère dans cette situation d'injustice » sera plus efficace que « Je suis libéré de ma colère ».
Cependant, l’affirmation gagne à être concise.
Il est inutile - voir contre productif - de la répéter plusieurs fois.
3) “Infuser” la solution
Saturer les sens pour entrer en état modifié de conscience : observer la position de son corps, écouter les sons autour de soi, se concentrer visuellement sur un point sans chercher à le décrire, ressentir les goûts en bouche ou les odeurs autour de soi. Parfois, prendre juste conscience de la respiration suffit.
Cela sature le conscient, fait émerger l'inconscient, qui choisit de prendre l'information (la phrase) ou pas...
S'il n'y a pas de ressenti, c'est normal : il est rare de ressentir quelque chose durant le processus. On ne se rend compte qu'il y a eu un effet que lorsque la même situation revient et que la réaction naturelle n'est plus la même (moins de colère, de tristesse par exemple…).
Le principe est plus simple à mettre en pratique qu'à expliquer. Soyez rassurés: en fait, c’est très facile à faire!
J'ai bien envie de vanter les bienfaits de cette méthode, mais comme le disait le philosophe Alain
“L'idée de l'expérience ne remplace nullement l'expérience.”
A vous de jouer!