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Le ROEÉ accueille favorablement le rapport du BAPE qui désapprouve le recours à la centrale au gaz de TransCanada à Bécancour pour faire face à la demande de pointe d’hiver d’Hydro-Québec et pose de sérieuses questions au sujet de la gouvernance de l’efficacité énergétique au Québec.
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Communiqué
Pour diffusion immédiate

Rapport du BAPE :

un autre revers pour Hydro-Québec,  et de sérieuses questions sur l’avenir de l’efficacité énergétique au Québec


Montréal, 28 octobre 2016 – Les membres du Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEÉ) accueillent avec satisfaction le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui réprouve le projet de stockage de gaz naturel liquéfié et de regazéification de Gaz Métro à Bécancour qui devait permettre à Hydro-Québec de redémarrer la centrale thermique de TransCanada Energy lors des périodes de grand froid.

À la lumière de son étude des multiples facteurs pouvant affecter l’évolution de la demande, incluant les variables climatiques, économiques, sociales et démographiques, le BAPE est notamment d’avis « qu’il est difficile de justifier de nouveaux contrats en puissance de long terme dans un contexte énergétique aussi aléatoire. »

Le ROEÉ constate que le BAPE a accueilli favorablement l’ensemble des constats et recommandations qu’il a soumis lors des audiences tenues cet été : ni le projet de stockage de Gaz Métro, ni le recours à la centrale de TransCanada Energy par Hydro-Québec n’étaient justifiés. Selon le ROEÉ, il existait plusieurs alternatives plus respectueuses du développement durable que cette centrale polluante, telles que l’échange saisonnier de 500 MW de puissance avec l’Ontario, la gestion de la demande en puissance et le stockage d’électricité à grande échelle.
Concernant l’échange saisonnier avec l’Ontario, la commission du BAPE est d’avis que le gouvernement doit clarifier si Hydro-Québec a le droit de revendre à fort prix aux Québécois de l’électricité pourtant échangée par l’Ontario à coût nul.

Enfin, le ROEÉ se réjouit que la commission du BAPE « estime qu’une évaluation environnementale stratégique portant sur l’ensemble des volets de la gestion des besoins en puissance à la pointe s’impose si le Québec veut mieux encadrer les choix de ses institutions, réduire les coûts pour les consommateurs et associer le public aux mesures qui permettraient d’atteindre des objectifs à la fois réalistes et axés sur une vision de développement durable. »

Le ROEÉ espère que la vision de développement durable en matière énergétique du BAPE se traduise en coup d’envoi d’un plus vaste débat sur l’avenir énergétique du Québec et que les choix qui s’imposent soient faits dès maintenant.
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Le ROEÉ, fondé en 1997, participe activement aux consultations et audiences de la Régie de l’énergie, ou auprès d'autres forums pertinents, afin de défendre de manière efficace le point de vue des groupes et organismes à vocation environnementale dans le domaine énergétique. Le ROEÉ est composé de six groupes environnementaux, soit l’Association madelinienne pour la sécurité énergétique et environnementale (AMSÉE), Écohabitation, la Fédération québécoise du canot et du kayak, la Fondation Rivières, Nature Québec et le Regroupement pour la surveillance du nucléaire. Ces groupes représentent des milliers de membres individuels et de multiples organisations au Québec. 
Pour renseignements:

Laurence Leduc-Primeau, coordonnatrice du Regroupement 514-699-9664
coordo.roee@gmail.com
 
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