Des zones industrielles, comme celle-ci sur la rivière Sainte-Claire près de Sarnia (Ontario), ont toujours été des sources de polluants dans le bassin des Grands Lacs. Ces polluants figurent dans la liste des PCSPM. Photo : Environnement et Changement climatique Canada
Par Kevin Bunch, CMI
Lorsque les États-Unis et le Canada ont signé l’Accord relatif à qualité de l’eau dans les Grands Lacs de 2012, les deux pays ont convenu de dresser une liste des produits chimiques sources de préoccupations mutuelles (PCSPM) : des substances fabriquées par l’homme qui constituent une menace pour la santé humaine et l’environnement que les gouvernements veulent cibler dans le cadre d’une action binationale. Les gouvernements ont convenu d’une liste initiale de PCSPM et élaborent des stratégies pour réduire leur présence dans la région des Grands Lacs et lutter contre la contamination actuelle. Lisez-Moi
Au cours des prochains mois, la CMI discutera avec les citoyens de la nature des travaux effectués par les gouvernements du Canada et des États-Unis dans le but de rétablir et de protéger les Grands Lacs. Cette démarche constitue l’un des mécanismes de reddition de comptes prévus dans l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs de 2012. Lisez-Moi
Effets des changements climatiques et stratégies de résilience efficaces. Pollution près des côtes et répercussions sur la santé humaine. Succès des programmes de gestion des éléments nutritifs et autres scénarios de contrôle. Mobilisation du public, des Premières Nations, de la Nation Métis et des communautés tribales à l’égard des programmes liés à l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs.
Ce ne sont là que quelques-uns des sujets abordés lors des réunions publiques d’octobre en ce qui concerne les progrès accomplis par les scientifiques, les représentants gouvernementaux, non gouvernementaux et de l’industrie et le public en vertu de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs. Lisez-Moi
le grand chef Abram Benedict des Mohawks d’Akwesasne de Cornwall, en Ontario, expose ses idées à la CMI; des petits groupes discutent de la présence de contaminants toxiques dans le lac Ontario pendant la réunion du soir
Le président américain Barack Obama a promulgué la Frank Lautenberg Act le 22 juin 2016, modifiant et renforçant la Toxic Substances Control Act. Source : EPA
Par Kevin Bunch, CMI
Aux États-Unis, les détracteurs de la Toxic Substances Control Act (TSCA) de 1976 arguaient que, dès son entrée en vigueur, le texte de loi comportait des lacunes et contribuait peu à protéger les gens et l’environnement de l’exposition à des produits chimiques. Demeurée sur les tablettes pendant 40 ans, la loi donnait peu de pouvoirs à l’Environmental Protection Agency (EPA) pour réglementer les produits chimiques. La situation a toutefois changé en juin 2016 avec l’adoption de la Chemical Safety for the 21st Century Act (également désignée la Frank Lautenberg Act) qui modifie et renforce le texte de loi initial. Lisez-Moi
Au cours du Forum public sur les Grands Lacs tenu en octobre, à Toronto, en Ontario, Lake Ontario Waterkeeper et la CMI ont continué de recueillir des anecdotes sur nos précieux plans d’eau auprès des participants du Forum. Vous pouvez regarder, écouter et lire toutes les anecdotes sur les Grands Lacs recueillies dans le cadre de ce partenariat à l’adresse suivante : watermarkproject.com/ijcgreatlakes. Vous avez une anecdote à partager au sujet des Grands Lacs? Présentez-la en ligne dès aujourd’hui. Lisez-Moi
Les poissons prédateurs comme la truite et le saumon semblent souffrir d’une carence vitaminique dans le lac Ontario, et le coupable pourrait bien être l’une de leurs espèces de poissons proies, le gaspareau salé.
À l’automne 2014, des chercheurs ont observé que la truite arc‑en‑ciel qui migrait vers la rivière Salmon se comportait de façon anormaleen raison de ce qui semblait être une piètre vision; des pêcheurs à la ligne ont même signalé des cas de mortalité. Après une enquête, les représentants officiels ont signalé que ces poissons souffraient d’une carence en thiamine. Lisez-Moi
Dimitry Gorsky, biologiste, US Fish and Wildlife Service remet à l’eau un touladi dans le cours inférieur de la rivière Niagara. Gracieuseté de : USFWS
C’est l’automne, et l’hiver commencera officiellement le 21 décembre, mais la participation citoyenne n’hiberne pas! Voici des informations à garder à l’esprit. Lisez-Moi
Ourson au Wisconsin. Photo : Jon DeJong
Le navire de recherche Lake Guardian aide l’EPA des États‑Unis et d’autres partenaires à surveiller de près la santé des Grands Lacs. Source de l’image : Michael Milligan
Par Kathryn Meyer et Todd Nettesheim, de l’Environmental Protection Agency des États-Unis
Lorsqu’on l’aperçoit sur les Grands Lacs, on se rend vite compte que le navire de recherche Lake Guardian de l’Environmental Protection Agency des États‑Unis n’est pas un navire ordinaire!
On trouve évidemment sur ce navire de recherche de 180 pieds le poste de pilotage habituel, des cabines et une cuisine, mais le navire possède en outre quelques caractéristiques spéciales. Parmi celles‑ci, mentionnons trois laboratoires, un échantillonneur d’eau à rosette pour mesurer la conductivité, la température et la profondeur, et de nombreux appareils servant à la collecte d’échantillons de sédiments. Ces ajouts permettent aux chercheurs d’analyser des données relatives à l’eau, aux sédiments et à la biologie pendant que le Lake Guardian navigue sur les eaux des Grands Lacs. Lisez-Moi