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L'étonnante et merveilleuse toile des perceptions...Vous avez peut être essayé la fluidité de l'écriture automatique, laisser les perceptions venir, être noté puis repartir, ou pratiquer le fait de juste voir, just entendre comme dans le bahiya sutta, que je trouve très inspirant . Ou simplement écouter comme un dialogue lucide – se poser, se relaxer, s'ouvrir, écouter profondément, l'émergence de la confiance, la vérité de la parole.
Tout cela nous aide à nous percevoir de manière nouvelle. D’arriver fraichement devant la porte de notre conscience et notre être, là où on rencontre le monde, notre sens de soi et des autres.
Pour être libre ici. Parce qu’à cette porte, nos perceptions émergent, souvent emplies d’habitudes et de jugements.
Les perceptions tissent leur toile magique, de notre passé vers un futur fabriqué qui peut vraiment modeler ce qui existe. Quelques fois cela nous emporte plus loin que la réalité de la présence, plus que je ne saurais l’admettre ! Ok, je l’admets. Être perdu dans mes pensées à propos d’une situation, ce qui est bien, ce qui est mal, tout cela peut être fait avec le désir touchant de résoudre quelque chose.
Pourtant je deviens de plus en plus bloquée plus je reste uniquement dans le royaume de mes propres perceptions.
Certains outils sont utiles :
- Accepter la beauté et la diversité de la vie – Noon voit bleu là où je vois du vert quand on crée notre site web. Ça pourrait être une source de conflit...ou d'ouverture.
- Reconnaitre les signes du corps qui signifie "Je suis un peu bloqué". Qu'est-ce qui aide dans ce cas là? Pour moi, une balade, s'étirer, sentir les fleurs, parler à un ami – des moyens de se souvenir qu'il faut écouter sa voix intérieur.
- Revenir à une attention plus grande – dans l'esprit l'attention qui connait la perception, dans le corps le simple toucher de la terre, de l'air.
- La curiosité et le courage – qu'est ce qui se situe au-delà de ce que je sais?
Je trébuche souvent mais je remarque que mettre nos visions en perspective est une chose précieuse ! Nos perceptions sont le résultat d’une part de la fabrication de la réalité, et elles ont leur place. J’ai besoin d’être capable de savoir que je vois vert. Mais clairement notre monde, et même un bon ami (ou notre chat Wimima) ne voit pas de la même façon. Et ça va. Ensuite il y a certaines perceptions, d’interconnexion par exemple et leur importance dans notre capacité à nous guérir et à guérir le monde, que je soutiens vraiment et que je souhaite partager. Pourtant même cela nécessite de la fluidité en tant qu’expérience de vie et ressentir ce qui est est une forme de discernement en lui-même. Alors j’en reste à ce paradoxe – que la connaissance et l’ouverture doivent coexister, pour mieux danser et découvrir au-delà de nous-même.
Sumedha
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Ayya Santacitta donne une bénédiction au nouveau hall de méditation.
Sam & Joe cuisinant un festin!
Un matin de bonne heure ce printemps, je descendais vers la crête en pierre à Ekuthuleni pour vérifier le câble électrique. J’avais comme une sensation de malaise dans le ventre, quelque chose qui me faisait me sentir un peu tendue, un peu triste…En m’arrêtant pour regarder les collines, mes yeux sont tombés sur quelque chose d’inhabituel: une lumière bleutée qui colorait le délicat brouillard, les buissons d’ajoncs aux fleurs jaunes exubérantes, d’autres arbustes dans des nuances bleu-gris, bleu-vert, lumineux de par l’humidité ruisselante…C’était tellement beau…comme si le temps était suspendu, retenant sa respiration doucement.
Surprise et ravie, j’ai inspiré toute cette beauté…
Le malaise et la tristesse n’ont pas disparu, il n’y a pas eu de transformation miraculeuse. Les sensations de tension, et la beauté intense coulent ensemble, se rassemblent, se mélangent, se parlent et partagent l’un avec l’autre.
Les turbulences à l’extérieur de mon corps rencontrant une réaction familière, ensuite parfois la sensation de stabilité sous-jacente, qui soutient, ou qui écoute…une musique qui vient à travers ma peau ; déballant des émotions qui veulent s’exprimer. Ça aussi c’est habituel…mais cette paix de l’espace, provenant de ces deux choses qui ont l’air si opposées, ce moment d’équilibre entre ces sensations puissantes est juste un cadeau surprise.
Comment peut-il y avoir cet équilibre paradoxal? Quand les 8 vents mondains à l’intérieur de nous créent une tempête, une tornade à l’intérieur de nous, comment réagissons nous ? Et au milieu de ces vents qui nous tournent autour, qu’est ce qu’on appelle le «moi »? Dernièrement ça a été plus évident que d’habitude dans mon expérience, que notre monde (y compris notre monde méditatif) n’est pas libre des apparences, des jugements basés sur la peur de l’inconnu, du non-familier, de ce que nous ne comprenons pas…Être présent dans ce moment de choc, être le rivage qui rencontre les vagues, entre l’extérieur et l’intérieur, m’aide à rester stable dans ces moments…Se connecter à la force de nos racines alors que le vent souffle et tourne autour de nous dans toutes les directions.
Noon
Retraite de chants avec Janna & Noon...cliquez ici pour voir plus de photos
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Dessin par Ronit Tayar
On commence à retirer le toit...Sumedha, Rachel & Olivier
 Cet Arbre Sait (par Sam)
Je suis assis sur un cycadée
Bien au dessus du sol,
Et pourtant fermement enraciné
Dans la terre.
Sous une branche épaisse,
4 cycadées ont perdus leurs peaux
Les uns derrière les autres
Comme un petit yatra...
Information de Dharmalaya, un centre avec un esprit similaire dans l’Himalaya:
Dharmalaya Institute pour une vie compatissante, une association charitable et educative dans l’Himalaya indien cherche de nouvaux membres pour son équipe de management et parmi la famille des volontaires longue durée.
Offres actuelles (payé ou non payé) : manager, gestionnaire de cuisine, gestionnaire du jardin, gestionnaire accueil et communauté, gestionnaire éco-construction et bien d’autres. Pour plus de détails: http://dharmalaya.in/join-the-team .
Des remerciements particuliers pour Walter et son aide incroyable pour le toit de l'abri à manger, à Joe pour sa présence à long terme et son énergie, Gael pour son aide sur le toit, Willamina pour son encouragement, Marcus et Carol pour leur aide avec le chauffe eau solaire, Rachel pour la gestion de la fuite d’eau et la poésie, Martin pour ses conseils et son aide généreuse, et toutes les autres personnes qui nous ont aidé à mettre en place le toit. Et à Isabelle pour la traduction de ce 'newsletter'..
D’autres remerciements à Janna, Ayya Santacitta, Ajahn Brahmavara,, Zohar & Nathan, Wimmima, notre ami spiritual, la terre et nos ancêtres…
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