Grand Brunch de la solidarité
- Pour ceux qui l'auraient raté -
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Notre réseau de soutien aux réfugiés Amitié Sans Frontières a organisé le samedi 17 décembre 2016 un grand brunch de solidarité avec les réfugiés.
Résultats : 400 personnes, 30 bénévoles, flamands, wallons, bruxellois, irakiens, syriens, afghans, soudanais ou érythréens, ambiance conviviale et festive… ainsi qu'une récolte d’argent qui nous permettra de continuer à offrir pendant 3 mois le petit-déjeuner du vendredi aux réfugiés qui font la file devant l’office des étrangers.
L’ambiance était assurée par un groupe de musiciens irakiens, qui ont également témoigné des graves conséquences de la note de politique générale que Théo Francken a présentée deux semaines auparavant. En effet, cette note est très claire : la Belgique n’est plus un pays d’accueil. A fortiori en ce qui concerne les demandeurs irakiens ou afghans, leur pays étant considéré comme sûr et leurs récits comme mensongers.
Nous avons aussi entendu Omran, jeune afghan scolarisé depuis 8 ans à Bruxelles et qui se voit maintenant menacé d’expulsion. Ses professeurs et ses amis de l’école se mobilisent depuis un an pour empêcher son expulsion. Signez-la pétition ici et likez sa page de soutien ici.
Un grand merci à tous !
Voir article, photos et vidéos sur notre site.
Reportage JT RTL et Reportage JT VRT.
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Reprise du petit-déjeuner
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Notre activité de solidarité hebdomadaire a repris. Nous constatons les difficultés liées au froid pour les réfugiés qui font la file devant l'office des Etrangers. Nous constatons aussi qu'il y a des dizaines de réfugiés "en transit" qui dorment en rue aux alentours de la gare du Nord.
Une grande partie d'entre eux ont pu être logés par le samu social, grâce aux efforts de bénévoles, notamment de la Plateforme citoyenne. Mais force est de constater que les autorités n'ont pas vraiment tenu compte de la crise des réfugiés lors de l'élaboration du plan hiver. Et ne parlons même pas de l'Europe qui bloque des milliers de réfugiés en Grèce et dans les Balkans, où une vague de froid exceptionnelle a déjà fait plus de 5 morts...
Dans un tel contexte, notre action du petit-déjeuner est plus que symbolique : elle permet de donner de la chaleur (humaine et thermique !) aux réfugiés.
N'hésitez pas à nous rejoindre. On a toujours besoin de bénévoles sur place, pour préparer les sandwichs la veille au soir, pour aller faire les courses, ou pour donner un peu d'argent.
Contactez-nous : contact@amitiesansfrontieres.be ou faites un don BE33 7360 1920 4246 ;-)
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L'UE laisse les réfugiés mourir de froid
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"Abandonnés par l’UE, des milliers de réfugiés risquent de mourir de froid" dénonce Amnesty International, qui exhorte le président de la Commission Jean-Claude Juncker à réagir. La vague de froid et la politique inhumaine de l'Europe font des ravages...
Et Pendant ce temps, alors que la Belgique n'a reçu que 177 réfugiés de Grèce sur les 2415 prévus au niveau européen, Francken estime qu'il faut redoubler d'efforts pour renvoyer les réfugiés en Grèce afin "de leur faire comprendre qu'ils ne peuvent pas choisir leur pays d'accueil".
Lire l'analyse sur notre site.
Vous aussi, envoyez un mail au président de la Commission afin de donner la priorité aux vies humaines et afin de pousser les gouvernements européens à transférer les réfugiés bloqués sur les îles grecques.
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Note de politique générale de Francken : contre l'asile et l'intégration
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Début décembre, le secrétaire d’Etat « contre l’asile et l’intégration » présentait sa note de politique générale. Un fil rouge se dégage de la note : la fin de la politique d’asile.
Cette note n'a pas manqué de faire réagir les personnes et associations solidaires des réfugiés. Et pour cause, les réfugiés y sont décrits comme des délinquants en puissance, des personnes qui ne sont a priori pas dignes de confiance ou qui ne voudraient pas faire d'effort pour s'intégrer. Pourtant beaucoup des mesures de Francken rendent plus difficile l'intégration. Son objectif reste de dissuader un maximum de demandeurs d'asile, au prix d'un pourrissement inhumain de la situation.
Une toute autre politique migratoire est pourtant possible...
Lire l'analyse sur notre site.
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Les juges ont-ils ouvert les portes de l'Europe ?
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Nous avons tous entendu parler de cette affaire : une famille vivant à Alepp, en contact avec une famille belge, a demandé un visa temporaire humanitaire à l'ambassade belge du Liban.
Francken refuse cette demande légale et s'obstine à ne pas vouloir motiver suffisamment sa décision, malgré les décisions de justice et les astreintes. L'État se place donc (une nouvelle fois) contre la loi. La NVA marque des points et n'hésite pas à agiter l'épouvantail de "millions de réfugiés débarquant via nos ambassades". Bart De Wever fait également passer le message que ce sont des "juges gauchistes et francophones" qui se substituent aux décideurs politiques. Francken est même allé jusqu'à tenter de discréditer la famille et leurs avocats.
Toutes ces manœuvres sont autant de diversions pour ne pas aborder les véritables causes de la crise des réfugiés : les guerres impérialistes, le promesses non tenues de l'UE pour financer les camps dans la région et la politique de l'Europe forteresse.
Lire l'analyse sur notre site.
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Marche aux flambeaux pour la famille d'Alep et le respect de l'État de droit
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Mercredi 21 décembre à Bruxelles, nous avons participé activement à une marche aux flambeaux pour que l'État respecte ses obligations et délivre des visas à la famille d'Alep. Ce combat n'est pas que symbolique, il est aussi éminemment politique.
Certains des avocats de la famille ont pris la parole et ont fustigé la politique anti-asile de Francken. Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l'Homme a également pris la parole et s'inquiète que la Belgique ne respecte pas les décisions de la justice.
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