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« C'est si bon d'ajouthé du thé, surtout en éthé. »
 
Si vous avez lu un certain roman d’horreur québécois, vous avez probablement souri à la lecture de ce jeu de mot plutôt poche. De mon côté, ça fait un petit bout de temps que je compile des réponses aux questionnaires d’Éviscération, auquel j’ai ajouté quelques questions spéciales, dont celle-ci : « Est-ce que tu bois du thé en écrivant? Si oui, quelle sorte? »
 
Voici donc les réponses de plusieurs auteurs d’horreur québécois. Vous constaterez que l’opinion est assez polarisée entre le thé et…
 
Vic Verdier. « Ça m’arrive, mais je suis plus un gars de rhum and coke et de café. Quand j’ai le gout de thé, je privilégie le thé vert, parfois à la menthe. »
 
Natasha Beaulieu. « Oui, je bois presque toujours du thé en écrivant. Je ne bois pas une sorte en particulier. Je travaille régulièrement chez Camellia Sinensis, un salon de thé, alors je choisis chaque fois un thé selon mon humeur : noir, wulong, puer… Ils ont de très jolis noms que les employés prononcent mieux que moi. »
 
Edouard H. Bond. « Je bois pas de thé, non. Je bois des Four Loko pis je snif de la moulée à danseuses. Sinon, une infusion de tampon usagé fait l’affaire. »
 
Yvan Godbout. « Je bois peu de thé, mais lorsque c’est le cas, c’est presque toujours du thé vert, ou encore des thés fruités. »
 
Frédérick Durand. « Je ne bois rien en écrivant! »
 
Nick Cutter. « I don’t drink tea, no. I’m a coffee guy. Any kind I can drink, even flavored ones (maple’s nice). »
 
Dave Côté. « Je bois du thé noir, sans réelle préférence. » 
 
Carl Rocheleau. « J’aime les thés noirs. De préférence chinois. »
 
Simon Rousseau. « Du thé chaï, du earl grey… J’ai vécu près d’un an en Angleterre; impossible pour moi de passer à côté du thé lorsque je commençais une séance d’écriture. Je ne mets d’ailleurs jamais de lait ou de sucre dans mon thé; sinon, j’ai le cœur qui lève. Depuis mon retour, toutefois, j’avoue boire plus souvent du café. Parfois, je me permets une p’tite bière ou une coupe de vin, mais la caféine demeure mon principal carburant. »
 
Pour ma part, je dois avouer avoir un faible pour le chaï citrouillé, qui embaume l’air de mon bureau d’une réconfortante odeur d’épices…
 
Si vous ne le saviez pas, la citation au début du message vient du livre Aliss, de Patrick Senécal, qui a récemment reçu une nouvelle édition avec une super illustration de Jeik Dion. Le livre sera aussi bientôt adapté en bande dessinée.
 
Vous avez peut-être remarqué que ça fait un petit bout de temps qu’il n’y a pas eu d’Éviscération. C’est tout de ma faute, de nouvelles obligations occupent beaucoup de mon temps, et ça ne risque pas de s’améliorer. C’est donc possible que la fréquence de l’infolettre soit un peu ralentie. Cependant, je vous reviens très bientôt parce que notre prochain livre, le slasher Quinze croix pour le lys rouge, de Frédéric Durand, est presque prêt pour l’impression.
 
À bientôt,
 
Frédéric Raymond, éditeur
 
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