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Tip & Shaft, la newsletter de la voile de compétition
Vendredi 5 octobre 2018  #130
Bannière Tip & Shaft/Workshop

Tip & Shaft

© Volvo Ocean Race
#1  COMMENT L'EX VOLVO OCEAN RACE PREND FORME

Les organisateurs de la désormais ex Volvo Ocean Race, dont le nom provisoire est Fully Crewed Around the World Race, ont publié mercredi un avis de course préliminaire qui sera suivi, le 11 décembre prochain, d’un document définitif. Tip & Shaft l’a épluché.
 
Un "document de travail".
Cet avis de course préliminaire, rédigé en concertation étroite avec les représentants de la classe Imoca, son président Antoine Mermod en tête, est avant tout, selon ce dernier, un "document de travail diffusé aux équipes potentiellement intéressées par la course. C’est une étape essentielle qui va nous permettre d’échanger avec plus de monde dans les semaines qui viennent dans le but d’aboutir à l’avis de course définitif et à la jauge Imoca équipage qui seront dévoilés le 11 décembre, date de l'ouverture des inscriptions". Celle de clôture sera précisée dans cet avis de course définitif, nous a-t-on fait savoir du côté de la désormais ex Volvo.
 
La Volvo Ocean Race n’est plus.
La première chose qui frappe à la lecture de ce document est qu’il n’est plus fait référence à la Volvo Ocean Race, qui laisse la place à la "Fully Crewed Around the World Race" (FCAWR), une appellation provisoire. Interrogé sur la question, le directeur de course Phil Lawrence a laissé le soin au rédacteur en chef des contenus éditoriaux, Peter Rusch, de nous répondre : "Le nom de la course n’a pas encore été annoncé, c'est vrai que ce ne sera plus la Volvo Ocean Race. Mais Volvo Cars sera un partenaire significatif de la prochaine édition dans laquelle il sera très impliqué". Comme le co-propriétaire de la course Johan Salén nous l’avait indiqué en juin dernier, le groupe suédois reste effectivement partenaire de l’édition 2021-2022, qui changera de partenaire titre si les propriétaires de la course en dénichent un d’ici là.
 
Deux courses en une.
L’annonce avait été faite en juillet dernier : la course se disputera sur deux supports différents, l’Imoca et le VO65, ce dernier étant destiné aux moins de 30 ans - au moins 7 sur les 10 maximum d’un équipage. Pourquoi avoir maintenu le monotype Farr ? "Les VO65 ont donné lieu à une course incroyablement serrée sur la dernière édition. Nous savons qu’il y a potentiellement des équipes d’ores et déjà intéressées à l’idée de courir de nouveau sur ces bateaux, nous pensons qu’ils constituent une option intéressante pour certaines équipes", répond Peter Rusch. Cela ne risque-t-il pas de brouiller le message ? "A titre personnel, j’aurais préféré qu’il n’y ait qu’une seule classe, précise de son côté Antoine Mermod. Après, le fait de promouvoir des jeunes et la mixité est aussi une bonne chose. Et je n’ai pas vraiment mon mot à dire sur le sujet". Et le président de l'Imoca de rappeler que le vainqueur de la FCAWR sera bien le vainqueur en Imoca, le premier VO65 emportant de son côté le "Youth Challenge Trophy".

Des équipages de cinq en Imoca.
Le débat pour déterminer le nombre d’équipiers a été visiblement animé, il a abouti au chiffre de cinq équipiers, dont une femme, ou de six, dont quatre femmes... sans compter l’OBR (on-board reporter) obligatoire, soit, au final, des équipages de 6 ou 7 personnes. "Ça n'a été une discussion pas facile, parce que d’un côté, nous avons des teams qui ont des bateaux existants dessinés pour faire du solitaire ou du double, avec très peu de place à bord, et, de l’autre, ceux qui font la Volvo Ocean Race depuis des années et mettent en avant la culture de la course qui est fondamentalement en équipage. Et pour eux, un équipage, c’est de sept à douze marins, explique Antoine Mermod. On est arrivés à ce compromis à cinq qui a été testé sur Hugo Boss et Malizia cette année sur la traversée de l’Atlantique, ils ont trouvé que ça le faisait."
 
Homogénéiser la flotte.
Pour atteindre l’objectif de 10-15 Imoca au départ de l’édition 2021-2022, les organisateurs souhaitent une flotte la plus homogène possible, histoire de ne pas décourager les teams disposant de bateaux construits spécifiquement pour le solitaire. Cette homogénéité passe par la jauge équipage, en cours de rédaction du côté de l’Imoca. "On a commencé par réécrire la jauge solo, parce qu’il était temps de la rendre plus cohérente, commente le président de l’Imoca. Cette version 22, sans doute définitive, devrait être adoptée dans dix jours par le comité technique de l'Imoca. La jauge équipage découlera de celle-là, sachant qu’une première version va être envoyée au comité technique en début de semaine prochaine".
La différence entre les deux ? "Vous verrez à la diffusion, mais comme l’objectif est que les bateaux fabriqués pour faire le Vendée puissent être compétitifs sur la prochaine course autour du monde, il faut faire en sorte que la jauge soit la moins différente possible", répond Antoine Mermod. Certaines règles sont d’ores et déjà édictées dans l’avis de course préliminaire : la course sera anisi ouverte aux bateaux mis à l’eau à partir de 2010, équipés de foils, dotés d’un gréement monotype et d’une quille en acier. Aujourd’hui, les bateaux éligibles sont PRB, SMA et l'ex Spirit of Hungary s’ils sont dotés de foils et changent de mât, celui de Jörg Riechers (ex Acciona) et Initiatives-Cœur s'ils changent de mât, l'ex Safran de Kaïros, Newrest-Art & Fenêtres, Bureau Vallée, Malizia, Hugo Boss, Ucar-Saint-Michel, Charal et les Imoca à venir, à savoir Apivia, Arkea-Paprec, le futur Hugo Boss, celui d’Armel Tripon, voire un ou deux de plus. Au total une quinzaine de bateaux existants ou en construction.
 
Des limitations budgétaires.
C’est l’un des principaux chevaux de bataille d’Antoine Mermod et de l’Imoca : le « cost control ». Pour cela, plusieurs leviers existent, à commencer par la réduction du nombre d’escales - le parcours définitif devrait être décidé "à l’été 2019", indique Peter Rusch. Ce qui est déjà le cas, puisque l’avis de course préliminaire évoque neuf étapes maximum, contre onze sur la dernière Volvo, dont une qui ne comptait pas au classement.
Autre possibilité : encadrer le développement des bateaux. "C’est un sujet extrêmement important, finalement assez peu traité dans cet avis de course préliminaire. Normalement, le document final sera beaucoup plus spectaculaire", promet Antoine Mermod. Pour l’instant, les limitations tiennent au nombre de foils (quatre maximum) et de voiles (quatorze, soit deux jeux), mais également au pilote automatique. "Ce sera un pilote identique pour tous, fourni par l’organisation, uniquement en mode compas, pas en mode vent, précise Antoine Mermod. Le but est de limiter les coûts sur ce poste et de garder le caractère équipage de la Volvo : avoir un pilote qui pourrait mieux barrer qu’un barreur n’entre pas dans l’ADN de la course". Dans cette perspective de « cost control », le président de la classe ne s’interdit pas d’aller plus loin : "Pour l’instant, on limite par exemple à deux jeux de foils, mais pourquoi ne pas passer à une seule paire ? On ne s’interdit rien". Résultat des courses le 11 décembre.
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[SI VOUS AVEZ PASSÉ LA SEMAINE À FREDONNER DU CHARLES AZNAVOUR...]

[C'EST FAIT]
  • RC44. Les Russes de Team Nika (Vladimir Prosikhin, avec Dean Barker à la tactique) ont remporté pour la troisième fois le Championnat du monde de RC44 à Cascais et confortent leur place de leader du RC44 Tour avant l'ultime étape de la saison, en novembre à Cascais.
  • FLYING PHANTOM. Les Néo-Zélandais Isaac McHardie/Micah Wilkinson (Hamilton Huas) ont remporté la Mazarin Cup powered by Extreme Sailing Series courue en Flying Phantom à Qingdao devant les Français Nicolas Ferrellec/Theo Constance (Culture Foil) et Louis Flament/Charles Dorange (Team France Jeune).
  • MINI 6.50. Erwann Le Mené (Rousseau Clôtures) en proto, Sébastien Gueho (#DLBSLS) ont remporté l'édition 2018 de la Chrono 6.50.
  • J70. Les Américains ont fait main basse à domicile sur les Championnats du monde de J70 à Marblehead, trustant les cinq premières places, le titre revenant à l'équipage d'Africa mené par Jud Smith.
  • CLASS40. Phil Sharp (Imerys Clean Energy) a remporté le Trophée Européen de la Class40 pour la deuxième année consécutive.
[C'EST MAINTENANT]
  • GOLDEN GLOBE RACE.  Après environ 96 jours et demi de course, Jean-Luc Van den Heede (Matmut), leader de la Golden Globe Race, est attendu dans la nuit ce vendredi soir à la porte de Hobart, où il s'arrêtera 90 minutes pour des sollicitations médiatiques.
  • MATCH-RACE. Lisbonne accueille du depuis mercredi et jusqu'à dimanche la Regata de Portugalune épreuve du World Match Racing Tour, qui n'était pas prévue initialement.
  •  VOILES DE SAINT-TROPEZ. La 20e édition des Voiles de Saint-Tropez s'est ouverte samedi dernier et s'achève dimanche.
  • MINI 6.50. Le départ de la Mini Barcelona, dernière épreuve de la saison, a été donné ce vendredi.
[C'EST BIENTÔT]
  • JOJ. Les Jeux olympiques de la jeunesse débutent samedi à Buenos Aires, six jeunes marins défendront les couleurs françaises en voile.
  • SKIFF. Le trophée Breizhskiff a lieu à Carnac samedi et dimanche.
  • VIRE VIRE BANQUE POPULAIRE. Près de 200 voiliers habitables sont attendus dimanche à Marseille pour les 70 ans du Vire Vire Banque Populaire Méditerranée.
  • GC32. Toulon accueille du 10 au 14 octobre la TPM Med Cup, dernière épreuve de la saison du GC32 Racing Tour.
  • ST-BARTH CATA-CUP. La St-Barth Cata-Cup 2018 aura lieu du 14 au 18 novembre.

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[LA VIDÉO DE LA SEMAINE PAR TEAM ARKEMA LALOU MULTI]
A l'approche de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont le départ sera donné le 4 novembre, de nombreux teams publient des productions vidéos de plus en plus léchées. C'est le cas des équipes d'Ultim comme Gitana, Banque Populaire et Macif, mais aussi en Multi50, avec Le Corps et L'Esprit, réalisée par EyeSea Production pour le Team Arkema Lalou Multi, qui montre comment Lalou Roucayrol  travaille avec une cardiologue et un sophrologue pour optimiser sa préparation.
Lalou en préparation

En partenariat avec  Pub Pantaenius
#2 SAILGP : AVEC UNE ÉQUIPE FRANÇAISE ET À MARSEILLE
 
Le projet était dans l’air depuis plusieurs mois, il a été officialisé mercredi soir à Londres : Larry Ellison et Russell Coutts y ont annoncé le lancement de SailGP, un nouveau circuit disputé sur des catamarans monotypes de 50 pieds dotés d'ailes rigides, disputé en 2019 par six équipes nationales - dont une française - avec une finale à Marseille du 20 au 22 septembre. Tip & Shaft est parti à la pêche aux infos.
 
Depuis l’annonce par Emirates Team New Zealand et son challenger of record, Luna Rossa, du passage de la prochaine Coupe de l’America sur un nouveau support, l’AC75, Larry Ellison, patron de Team Oracle USA, et Russell Coutts réfléchissaient discrètement à un circuit avec les AC50 utilisés aux Bermudes ou des bateaux similaires. Le projet a donc été officialisé mercredi à Londres, avec l’annonce du lancement dès 2019 de SailGP. Un concept que Coutts affirme être "né d'une page blanche" et qui se veut totalement différent des autres compétitions. La "Larry's League", comme elle a été surnommée par les marins anglo-saxons, fait bien sûr penser au projet de World Sailing League, déjà porté par Russell Coutts et Paul Cayard en 2007, qui n'avait jamais vu le jour.

Ce nouveau circuit sera couru dès 2019 par des équipages de cinq marins sur des F50, catamarans monotypes de 50 pieds à aile rigide pouvant atteindre 50 nœuds, construits en Nouvelle-Zélande chez Core Builders Composites, chantier appartenant à Larry Ellison. Il mettra aux prises six équipes 100% nationales (France, Etats-Unis, Angleterre, Australie, Japon et Chine) sur cinq étapes d’ores et déjà connues : Sydney (15-16 février), San Francisco (4-5 mai), New York (21-22 juin), Cowes (10-11 août) et Marseille (20-22 septembre). Chaque Grand Prix sera composé de cinq régates en flotte sur deux jours, à l’exception du rendez-vous de Marseille qui proposera en plus une ultime journée en forme de finale en match-race entre les deux premiers au classement général, avec à la clé un prize money de 1 million de dollars (870 000 euros au cours actuel).
 
Pourquoi Marseille ? "Les fondateurs du circuit voulaient que ce soit dans le Sud, ils avaient besoin d’un endroit un peu iconique", répond Stéphanie Nadin, qui travaille depuis six mois sur le projet, en charge de la coordination de l’étape phocéenne, et qui, pour la partie nautique, s’appuie sur le local Dimitri Deruelle, l’agence Windreport étant chargée de la communication. Du côté des collectivités locales marseillaises, hôte des finales des World Cup Series en 2018 et 2019 et futur site olympique en 2024, on se réjouit de ce choix : "C’est une vraie reconnaissance pour Marseille, je sais que Larry Ellison avait été très satisfait de sa venue ici sur l’Audi Med Cup en 2008. Ce souvenir a sans doute joué, mais je pense surtout qu’ils ont choisi Marseille pour le symbole des Jeux olympiques", explique Didier Reault, adjoint au maire de Marseille délégué à la mer, au littoral, au nautisme et aux plages.
 
L’élu réserve les annonces principales pour la conférence de presse de présentation de l’événement le 23 octobre, des clauses de confidentialité assez drastiques liant tous les acteurs de SailGP.  Mais Didier Reault indique cependant : "Nous réfléchissons à deux options : un accueil d’honneur dans le Vieux Port, mais qui nécessite de bouger beaucoup de monde, ou sur l’avant-port du Grand port maritime". Et Didier Reault de mettre en avant un argument de poids du circuit SailGP pour les ports d'accueil : "Ce qui est intéressant, c’est qu’on n’a pas de demande de financement en cash, c’est une première qu’il faut souligner. Il y a évidemment une demande de services municipaux, surtout sur la mise à disposition d’espace, mais on ne verse pas de subvention".

Effectivement, Larry Ellison s’occupe de tout : le milliardaire assure la viabilité économique de ce nouveau circuit pour plusieurs années, charge à lui et à son équipe de trouver ensuite des partenaires. Ce qu’ils ont déjà commencé à faire, puisque Oracle (créé par Larry Ellison) ainsi que Louis Vuitton et Land Rover - exclus de la prochaine Coupe de l'America - sont "partenaires fondateurs" de Sail GP. Les équipes sont toutes baptisées de la même manière (nom du pays accolé à SailGP Team, les pages Facebook ont été lancées cette semaine). Leur coût annuel avoisinerait, selon Yachtracing.life, 5 millions de dollars (4,35 millions d’euros), la première a été annoncée mercredi, GreatBritain SailGP Team, menée par Chris Draper.

Des annonces seront faites pays par pays dans les prochaines semaines, le casting ayant été supervisé par Russell Coutts et son équipe. Selon Cup Legend, des marins comme Phil Robertson, Tom Slingsby et Nathan Outteridge sont pressentis, tandis que le France SailGP Team, qui sera dévoilé le 23 octobre en même temps que la présentation de l’étape marseillaise, sera mené par Billy Besson ; ce que plusieurs sources nous ont confirmé - le quadruple champion du monde de Nacra 17 n’ayant pas répondu à nos appels. D'après nos informations, l'équipage tricolore sera en outre composé, à une exception près, de l’actuel équipage du GC32 Norauto mené par Franck Cammas, ce dernier n'étant pas de la partie. 
SOS Med
[COMMENT ALL PURPOSE VEUT JOUER DANS LA COUR DES GRANDS]
ARTICLE SPONSORISÉ

C'est l'histoire d'une petite voilerie qui devient grande. Longtemps couturier préféré des ministes et des régatiers de la baie de Quiberon, All Purpose entame, en cette veille de Route du Rhum, une nouvelle étape de son développement. L'objectif, désormais, est clairement d'équiper des concurrents du circuit Imoca Globe Series. "On n'a plus de complexe à proposer des produits similaires en terme de performances aux deux poids lourds du secteur que sont Incidences et North", résume Frédéric Moreau, responsable commercial et du service après-vente, spécialiste recherché du multicoque de sport.

Et pour jouer dans la cour des grands, All Purpose lance sur le marché une nouvelle membrane, développée en association avec son partenaire historique CLM, le TPI. Fruit de trois années de développement, le "Trilam Precontrain Isotrope" est une évolution du fameux Trilam qui a fait la réputation de la voilerie morbihannaise. "Pour gagner du poids, on a supprimé l'épaisseur de film qui sert à l'étanchéité, explique Frédéric Moreau. Et on a inséré dans la membrane un lite skin et un tissé dyneema précontraint, orienté à 45 degrés, ce qui bloque les efforts dans toutes les directions."

Le TPI a d'abord été testé sur un Sun Fast 3200 en course sur la Transquadra (GV et génois medium), puis sur le Mini 747 SEAir (GV) et le Class40 Campagne de France (GV) d'Halvard Mabire et Miranda Merron. Mais le baptême du feu s'est déroulé voilà un an, pendant la Transat Jacques Vabre, où le duo Tanguy de Lamotte-Samantha Davies s'est équipé d'un J3 en TPI à bord de l'Imoca Initiatives Coeur. Un examen de passage réussi.

L'équipe rouge et blanche était déjà équipée en All Purpose - fournisseur historique de Tanguy de Lamotte depuis plus d'une décennie. Mais le changement de skipper (Sam Davies prenant la barre du projet en 2018) et l'évolution de la jauge Imoca (qui prévoit désormais 7 voiles au lieu de 8) a entraîné une remise à plat du programme de voiles. "Il a fallu les convaincre, confie Frédéric Moreau, Sam était très courtisée." "Nous avons mis All Purpose en concurrence et nous avons décidé, avec Sam, de leur refaire confiance en commandant un J2, un nouveau J3 et une GV et, l'an prochain, un code zéro et un gennak, confirme David Sineau, le team manager. Les voiles sont belles et légères, et pour l'instant, elles vieillissent bien !"

La chasse au poids est permanente en Imoca, et l'arrivée des foils rend encore plus cruciale la stabilité de forme. "Avec le TPI, le gain de poids est de l'ordre de 10 à 15%, assure Rémi Aubrun, le responsable du bureau d'études d'All Purpose. C'est énorme." Sur le Rhum, la voilerie installée à Carnac équipera totalement ou partiellement 4 Imoca (Stéphane Le Diraison, Manu Cousin, Damien Seguin, Sam Davies) mais aussi les deux Multi50 d'Erwan Le Roux et de Thibault Vauchel-Camus, qui ont choisi le TPI pour leur gennakers. "La prochaine étape, pour nous, c'est d'être retenu sur un projet de bateau neuf en Imoca", explique Frédéric Moreau, qui ambitionne aussi, avec l'arrivée en début d'année de Matthieu Souben au bureau d'études, de faire son retour en Figaro l'an prochain avec le nouveau monotype à foils. "On a les armes pour faire quelque chose de sérieux !"

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#3 MERCATO : LES MOUVEMENTS DE LA COURSE AU LARGE

Vous avez une info pour la rubrique #MERCATO ? Envoyez-nous un mail !  La première parution est gratuite. Les trois suivantes coûtent 60 € HT.
[DÉPARTS & NOMINATIONS]
  • Les agences LA FOURMI et LINKUP COMMUNICATION ont été retenues par Brest Ultim Sailing pour "l'accompagner dans la stratégie globale de communication, la ligne éditoriale, les relations médias, les actions digitales et social média pour Brest Oceans."
  • ERIC DELAMARE, CORENTIN HOREAU, PIERRE QUIROGA et JULIEN VILLION ont été retenus pour la sélection Skipper Macif 2019. Le nom du vainqueur sera annoncé le 19 octobre au terme de quatre jours de tests à Port-la-Forêt.
  • GILLES CHIORRI est le nouveau directeur de course de l'EFG Sailing Arabia the Tour, dont la prochaine édition aura lieu du 2 au 16 février.
  • CHARLES CAUDRELIER, vainqueur de la Volvo Ocean Race, fait partie des nommés masculins pour les Rolex World Sailor of the Year Awards dont les lauréats seront connus le 30 octobre, au même titre que ses équipières MARIE RIOU et CAROLIJN BROUWER, nommées conjointement pour le prix féminin. 
  • ERIC BENTOT prend en charge l'animation du réseau Mer Entreprendre, le club de partenaires de l'écurie BE Racing de Louis Burton et Servane Escoffier, après le départ de Sigrid Tiberghien.
  • ALEXIS LOISON a été choisi pour skipper le Figaro 3 Région Normandie pour les saisons 2019 et 2010. Selon La Presse de la Manche, le budget du dispositif sur deux ans est de 540 000 euros pour la région.
[JOBS]
[STAGES]
  • LORIENT GRAND LARGE propose deux stages, le premier d'assistant-e coordinateur-trice, chargé du suivi des adhérents et de la mise en place du programme de formations, le second d'assistant-e sponsoring et partenariats.
  • OUTREMER YACHTING recherche deux stagiaires ingénieur-e-s, l'un-e en génie matériaux ou génie mécanique, l'autre en bureau d’études ; stages basés à La Grande Motte.
[FORMATION]
  • TIP & SHAFT/WORKSHOP. Nous sommes en train de préparer le planning des formations Tip & Shaft pour les mois à venir, alors si vous avez des envies ou des besoins, si vous souhaitez organiser une formation dans votre club, pôle ou association, contactez-nous, on se déplace.
  • LORIENT GRAND LARGE propose une formation "Aborder le double et le solo en IRC" les 12 et 13 octobre avec Tanguy Leglatin.
[OFFRES DE SERVICES]
[ANNONCES & PARTENARIATS]
  • ERIC ROMEDENNE, son PDG, annoncera prochainement le retour en Imoca de LA COMPAGNIE DU LIT (partenaire de Stéphane Le Diraison sur le dernier Vendée Globe) pour la période 2019-2024, avec un skipper dont le nom sera alors dévoilé et avec un bateau à foils.
  • FRANÇOIS GUIFFANT ne participera finalement pas à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, n'ayant pu réunir le budget nécessaire. Il y aura donc 20 Imoca sur un total de 123 inscrits.
  • AVEL ROBOTICS est le nouveau nom d'Absolute Composite, la société spécialisée dans la fabrication robotisée de pièces en carbone haute performance, dirigée par Luc Talbourdet. Née dans le giron de l'écurie Absolute Dreamer de Jean-Pierre Dick, Avel Robotics prend son indépendance et vient de recruter Luc Bartissol comme directeur technique.
  • WORLD SAILING a dévoilé les quatre supports (sur huit dossiers reçus) qui font partie de la "short list" pour le dériveur solitaire qui sera retenu pour les Jeux olympiques de Paris 2024 : le D-Zero, le Laser Standard/Laser Radial, le Melges 14 et le RS Aero. Le choix final sera annoncé fin octobre lors de la Conférence annuelle de Sarasota.
  • MIRABAUD YACHT RACING IMAGE.  Les vingt meilleures images du concours Mirabaud Yacht Racing Image ont été sélectionnées par le jury international ; elles seront exposées au Yacht Racing Forum (Lorient, 22-23 octobre) pendant lequel le vainqueur sera désigné.
  • Le FIGARO 3 a été élu bateau de l'année par Sailing World.

[LANCEMENTS]

  • ÉDITION.  L'épopée transatlantique - Les multicoques sous l'emprise du Rhum, co-écrit par Dino Di Meo et Antoine Grenapin, sort en librairie le 11 octobre (Hugo Image), le même jour que 100 marins - 100 portraits de marins célébrés par 100 auteurs (éditions Paulsen).
  • VOILES ET VOILIERS a lancé son nouveau site web, désormais intégré à celui d'Ouest France.
  • COYOTE : THE MIKE PLANT STORY, le film qui retrace la vie du marin américain, concurrent du premier Vendée Globe et disparu lors du convoyage pour se rendre au départ de la deuxième édition, est diffusé depuis le 3 octobre sur de nombreuses plateformes (iTunes, Amazon, etc.)
[ACQUISITIONS & VENTES]
  • ELISE BAKHOUM/PASSION RIGGING vend son container-atelier de 40 pieds navigable (équipement : établis, winches, placards, servante et porte latérale) ; visible à Lorient.
  • SÉBASTIEN ROGUES vend son Flying Phantom de 2015, avec 2 mâts, 2 jeux de voiles, remorque de route, taud ; excellent état.
  • DANIEL ECALARD vend son 5 Océans, son Open 50 Finot-Conq, refitté en 2017 ; bateau visible en Martinique.
[CARNET] [ERRATUMS & PRÉCISIONS]
  • Contrairement à ce que nous avons écrit, la photo de la semaine du numéro #129 n'est pas d'Yvan Zedda, comme l'avait initialement annoncé sur sa page Facebook officielle Banque Populaire Voile, mais de Vincent Curutchet.
  • Dans l'article consacré la semaine dernière au bilan de la saison Mini 2018, le titre de champion de France Promotion course en large en solitaire d'Erwan Le Mené, décroché le 14 août, nous a malheureusement échappé.

En partenariat avec  Pub Altaïde
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 [TIP & SHAFT A REPÉRÉ DERNIÈREMENT]

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Editeur : Pierre-Yves Lautrou - Rédacteur en chef : Axel Capron

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