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Chers collègues,

Nous vous l’annoncions à l’occasion de la séance de rentrée de Cité le 8 novembre dernier : le nouveau site internet de notre Unité de Recherche sera bientôt sur les rails. Plusieurs articles rédigés par des membres de Cité sont à découvrir dans cette newsletter et seront par la suite postés en intégralité sur notre site.

J’en profite pour vous encourager à adopter le réflexe de nous faire parvenir vos contributions pour enrichir le contenu dynamique de notre site. Vous avez assisté à un événement particulièrement intéressant ? Vous souhaitez partager vos réflexions autour d’un de vos sujets de recherche ? Lancer un appel à participation à un projet collaboratif ? N’hésitez pas à adresser vos propositions de contenu à Julie Colemans

Pierre Delvenne, directeur Cité

 

Retour sur la séance de rentrée de Cité
 
Le 8 novembre dernier avait lieu l'événement de la rentrée pour Cité. A cette occasion, l'équipe recherche, composée de Gérôme Arnold, Julie Colemans, Pierre Delvenne et Patrick Wautelet, a présenté les bases de notre futur site internet.

Il a surtout été question des financements que Cité pouvait octroyer pour soutenir l’activité scientifique de ses membres. Pour rappel, Cité ambitionne de soutenir ses chercheurs en participant à trois types de frais principalement :
  1. la mobilité des chercheurs,
  2. les initiatives individuelles des chercheurs, 
  3. et les projets interdisciplinaires labellisés « Cité ».
Pour toute question ou bien pour obtenir le formulaire de demande de subside ou le règlement, n'hésitez pas à vous adresser à Gérôme Arnold
Le contenu culturel à l'ère du numérique

Le 18 octobre dernier se tenait dans nos murs un colloque international intitulé « Le contenu culturel à l’ère du numérique : acteurs, normes et politiques ». 

Cet événement était organisé conjointement par l’UR Cité, le CEFIR (Center for International Relations Studies – ULiège) et le CEIM (Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation – Université du Québec à Montréal). 

Lire le compte-rendu d’Antonios Vlassis ci-dessous
 
Bientôt des robots comme confrères ?

Krijgt u binnenkort een robot als confrater?’, tel était le titre choc du congrès Legal Tech organisé en octobre dernier par l’Orde van Vlaamse Balies à Bruxelles.

Alyson Berrendorf a assisté à cet événement et partage avec nous ses réflexions.


Lire l'article ci-dessous
 
Agenda Cité

5/12 : Séminaire « Analyse big data en fiscalité » 

Ce 5 décembre, le Professeur Tina Ehrke-Rabe, titulaire de la chaire de droit fiscal à l’Université de Graz (Autriche) et directrice du « Institute of Tax and Fiscal Law » animera un séminaire sur le thème de 
l’« Analyse big data en fiscalité » à HEC Liège. Renseignements et inscription.

10/12 : Colloque sur l'évolution des systèmes électoraux de la Belgique

Ce 10 décembre, un colloque relatif à l’évolution des systèmes électoraux de la Belgique se tiendra à la salle Bovy du Complexe Opéra de l’ULiège. Co-organisé par notre collègue Frédéric Bouhon et Min Reuchamps (UCLouvain), cet événement vise à faire le tour des principales évolutions de la matière électorale au cours des dernières années et donnera la parole à divers intervenants issus des sphères universitaires et juridiques.

Au programme, notamment, des interventions de Jean-Claude Scholsem, Alix Ernoux, Xavier Miny, Jérôme Nossent, Geoffroy Matagne et Pierre Verjans.

L’accès à l’événement est gratuit. L'inscription est obligatoire. Programme et inscription
 
 
Sorties de presse

Dans cette nouvelle rubrique, nous mettons en avant les ouvrages publiés par les membres de Cité.


En complément au colloque du 10 décembre, nous vous invitons à découvrir le livre « Les systèmes électoraux de la Belgique » de Frédéric Bouhon et Min Reuchamps, publié aux éditions Larcier.

En savoir plus
Newsletter éditée par l’Unité de Recherche Cité de l’ULiège. Éditeur responsable : Pierre Delvenne.

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Le contenu culturel à l’ère du numérique : acteurs, normes et politiques

Le colloque international « Le contenu culturel à l’ère du numérique : acteurs, normes et politiques » s’est tenu le 18 octobre dernier à l’Université de Liège. 

Par Antonios Vlassis

L’objectif de l'événement était de mettre en lumière les enjeux politiques et juridiques autour de la gouvernance de l’interface culture/plateformes numériques. Mais aussi d’analyser la cohérence des politiques culturelles et numériques dans une perspective comparative.
 
Des enjeux qui dépassent l'art et la culture

Plus concrètement, le colloque a cherché à saisir comment les acteurs, leurs discours et stratégies dépassent les seuls intérêts du monde des arts et de la culture pour embrasser des enjeux inter-reliés et transversaux tels que :
  • la découvrabilité ;
  • la promotion et la protection des expressions culturelles locales/nationales diversifiées ;
  • le traitement des biens et services culturels numériques dans les accords commerciaux de libre-échange ;
  • la coopération internationale dans le domaine culturel ;
  • la réduction des nouvelles fractures numériques culturelles.
Dans un contexte de plateformisation de la culture et de convergence sectorielle entre culture, commerce et numérique (Internet et réseaux de télécommunications), le colloque s’est ainsi fixé pour objet d’explorer la tension entre globalisation numérique et territorialisation en repensant les cadres de l’intervention publique. Et ce, dans l’objectif de déboucher sur de nouvelles formes et trajectoires de gouvernance du numérique et sur de nouveaux modèles de politiques publiques en matière de culture et de numérique.
 
Programme et organisation
 
Le colloque s’est articulé autour de quatre panels : 
  1. La régulation en matière de contenu culturel à l’épreuve du numérique
  2. Les transformations de l’économie de la culture
  3. L'anatomie des enjeux locaux et présentation de l’étude sur le secteur de l’image en Région Wallonne
  4. L'exploration des nouvelles mesures publiques pour réguler les écosystèmes numériques 
Programme complet

Le colloque a été organisé par Antonios Vlassis (CEFIR, ULiege), Michèle Rioux (CEIM, UQAM), Destiny Tchéhouali (CEIM, UQAM) avec l’aide précieuse du Center for International Relations Studies (CEFIR, ULiège), de l'Unité de recherche facultaire Cité, du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM, UQAM) et du Groupe de Recherche Diversidad Audiovisual (Université Carlos III de Madrid), ainsi qu’avec le soutien important de la 10ème Commission mixte permanente Québec/Wallonie-Bruxelles – 2017/2019, de l’Université de Liège, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de Liège, Tendances Numériques et du GRE Liège.

Un ouvrage collectif à paraître

Une deuxième manifestation scientifique sur la même thématique aura lieu le 6 décembre à l’UQAM (Montréal, Canada). À la suite de ces évènements scientifiques, le comité organisateur réunira la majorité des contributions dans un ouvrage collectif qui sera apparu dans les Presses Universitaires de Liège (collection MSH-Maison des sciences de l’homme). 
“Krijgt u binnenkort een robot als confrater?” : retour sur le Congrès Legal Tech

Le 19 octobre 2018, se déroulait le Congrès Legal Tech organisé par l’Orde van Vlaamse Balies (OVB), à Bruxelles. Ce Congrès avait pour intitulé une question dont on pourrait dire que l’écho résonnait comme une sorte d’avertissement : “Krijgt u binnenkort een robot als confrater?”. 

Par Alyson Berrendorf

A cette occasion, il semble intéressant de revenir sur la partie destinée aux questions éthiques. Ainsi, les interventions de Danièle Bourcier et Philippe Dambly, respectivement intitulée « L’intelligence artificielle face au droit à l’éthique » et « Éthiques et systèmes algorithmiques & AI »  ont particulièrement retenu notre attention. Les diverses questions abordées peuvent se résumer comme suit : La loi telle que nous la connaissons aujourd’hui va-t-elle disparaître avec l’introduction des algorithmes ? 

La langue : élément-clé de l'analyse juridique

Les exposés s’intéressaient tant, d’une part, à la problématique des questions éthiques dans le domaine de l’intelligence artificielle qu’à celle, d’autre part, de la compliance avec notre tradition de langue juridique. 

En effet, aussi loin qu’on puisse chercher, toute analyse juridique est toujours passée par la langue, le Juge Holmes maintenait déjà en 1918 : « A word is not a crystal, transparent and unchanged, it is the skin of a living thought and may vary greatly in color and content according to the circumstances and the time in which it is used »1. Ainsi, le droit est un texte à élaborer, à interpréter, à modifier, et enfin, last but not least, à motiver. 
 
Concilier développement technologique et état de droit

Mais alors, comment allier les questions linguistiques et logiques dans un même panorama ? Certes, si certaines règles du droit semblent limpides, ce n’est malheureusement pas un constat général. En effet, qu’en est-il des concepts juridiques indéterminés ou discrétionnaires2, de l’opacité des faits, des raisonnements analogiques ou a contrario, de la gestion des alternatives ou des heuristiques3, et enfin, de la pragmatique juridique ? L’objectif qu’il conviendra d’atteindre sera donc de réussir à concilier le développement des nouvelles technologies avec l’état de droit.
 
Pour traduire ces différentes problématiques, les professions juridiques ne pourront plus se garder de faire l’économie de questionnements éthiques liés à l’utilisation des algorithmes et de l’intelligence artificielle. En effet, lorsque la règle n’est pas transparente comme le cristal, comment prévenir les risques de biais, de discrimination, d’enfermement, de formatage et d’exclusion de la traduction codée de cette même règle ?

Face à cela, il ne saurait être de plus grand défi que de s’assurer que les règles encadrant l’innovation juridique puissent s’adapter et, de la sorte, s’assurer que chacun puisse bénéficier des progrès de l’innovation technologique, sans que pour autant, les valeurs éthiques ne doivent en pâtir. 

1. Towne vs. Eisner, 245 U.S. 418, 425 (7 January 1918). 
2. Il convient de mentionner l’ordre public, l’urgence, l’intérêt général, etc.
3. La méthode heuristique pourrait être définie comme une méthode de recherche empirique, fondée sur l’approche progressive d’un problème donné, en vue d’en trouver un potentielle solution. A l’opposé du concept de méthode heuristique se trouve celui d’algorithme, qui, au lieu de procéder par erreurs, suit une procédure rigoureuse et déterminée. 
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